Page 33 - La Gatineau 28 novembre 2013
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La Gatineau 28 novembre 2013 33 Oui à l’assurance autonomie
CHRONIQUE
santé
Le chia...
ce nouvel
aliment miracle
Le chia est une graine qui provient d’une plante de la famille de la menthe. Cultivée en Argentine et au Pérou, elle était autrefois utilisée par les Aztèques pour ses propriétés nutritives. Elle a repris de la popularité dans les années 1990 et, depuis, on ne lui trouve que des bienfaits.
On retrouve des graines de chia de différentes couleurs sur le marché, variant du blanc au noir, en passant par le beige et le gris. Toutes les variétés ont la même valeur nutritive, mais le chia foncée a un goût un peu plus prononcé que le chia pâle.
Au niveau des propriétés du chia, elle sont très nombreuses. Premièrement, elles sont très riches en oméga-3 d’origine végétale, particulièrement l’acide alpha-linolénique. Le chia est également une très bonne source de fibres alimentaire, ce qui en fait un allié de choix pour celui ou celle qui souffre de constipation. De plus, le chia a une teneur très élevée en protéines, ce qui contribue à combler la faim. Pour terminer, cette graine contient de bonnes quantités de vitamine B9, de calcium et d’antioxydants.
Vous trouvez que les propriétés du chia ressemblent à celles de la graine de lin? Vous avez totalement raison. Par contre, certains aspects du chia lui donnent un avantage indéniable par rapport à son adversaire. Premièrement, le chia n’a pas besoin d’être moulu pour que l’organisme puisse profiter de ses bienfaits, contrairement à la graine de lin. De plus, la graine de chia étant plus stable que la graine de lin, elle se conserve beaucoup plus longtemps que cette dernière, et nul besoin de la conserver au réfrigérateur.
Il vous sera donc facile d’intégrer le chia à votre menu! Qu’elle soit moulue ou non, la graine de chia peut s’ajouter aux salades, aux smoothies, au gruau ou au yogourt par exemple. Essayez-là dans vos recettes de muffins ou dans vos soupes. Elle passera inaperçue au goût, mais vous apportera
tous les bienfaits d’un super-aliment!
Venez nous rencontrer pour de plus amples informations.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
AREQ
LA GATINEAU - L’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ – CSQ) a présenté son mémoire en commission parlementaire concernant le livre blanc sur l’assurance autonomie.
D’accord avec les grands principes soutenus par ce nouveau mode de dispensation de soins et de services à domicile, l’Association met toutefois le gouvernement en garde contre toute précipitation dans ce dossier. «Le virage attendu doit se faire sous haute surveillance afin de ne pas créer une structure inefficace, qui s’éloignerait des réels besoins des personnes aînées en matière de soins à domicile», a affirmé le président Pierre-Paul Côté.
En mars 2013, la firme CROP a effectué un sondage auprès des membres de l’AREQ dans lequel ces derniers affirmaient haut et fort qu’ils souhaitaient avoir la possibilité de demeurer à domicile en cas de perte d’autonomie et bénéficier de soins appropriés gratuits et accessibles sur tout le territoire.
Afin de faire entendre son message, l’AREQ a formulé huit recommandations dans lesquelles elle incite le gouvernement à
réfléchir aux besoins spécifiques qu’exige la mise en œuvre de l’assurance autonomie, mais aussi à considérer de manière plus globale tout ce qui entoure les soins à domicile destinés aux personnes aînées. «Il ne s’agit pas que d’un virage technique à effectuer, mais plutôt d’offrir un réel choix aux personnes, soit celui de vieillir à la maison ou ailleurs», soutient M. Côté.
Les huit recommandations
Combattre le mythe associant la hausse des coûts de santé au vieillissement de la population.
Poser les gestes nécessaires pour s’attaquer aux causes réelles de la hausse des coûts de santé, et ce, dans les meilleurs délais.
S’assurer que le personnel qui offre les services de soutien aux activités de vie quotidienne est qualifié, formé, stable, intégré dans une équipe multidisciplinaire et qu’aucune contribution ne soit exigée des usagers.
S’assurer que la contribution financière que la personne en perte d’autonomie verse pour obtenir des services de soutien aux activités de vie domestiques est modulée
selon son revenu et qu’aucune contribution n’est requise pour les personnes qui reçoivent en partie ou en totalité le supplément de revenu garanti.
Revoir les critères d’admissibilité à l’assurance autonomie pour y inclure explicitement les personnes proches aidantes et assurer l’élaboration d’un plan de soutien spécifique aux personnes proches aidantes afin que celles-ci puissent avoir accès à toute la panoplie de services requis.
S’assurer que les places actuellement disponibles dans les CHSLD sont maintenues et que, au besoin, de nouvelles places à coût abordable sont développées afin d’offrir un réel choix de milieu de vie aux personnes en perte d’autonomie.
Déterminer et mettre en place les mécanismes requis pour que les sommes destinées aux soins et aux services à domicile soient protégées et réellement utilisées à cette fin.
Financer la hausse des crédits requis pour les soins et les services à domicile par la fiscalité à l’instar des autres soins de santé.
MANI-JEUNES
Voyage humanitaire au Costa Rica
MANIWAKI - Mani-Jeunes débute officiellement son deuxième projet de Voyage Humanitaire. Cette année les participants s’envoleront pour le Costa Rica en communauté rurale, dans les montagnes aux environs de San Isidros Del General, dans la province de San Jose, du 26 décembre 2014 au 6 janvier 2015.
Le projet est d’une durée de 15 mois. Chaque semaine, les participants s’engagent à mettre environ cinq heures de leur temps pour accomplir leurs objectifs : levée de fonds, rencontre d’équipe, cours d’espagnole, etc.
Ils sont 13 jeunes à s’être démarqués lors des entrevues passées par la directrice générale Helen Marga, la coordonnatrice Jeanne Labelle et deux membres du conseil d’administration de la maison de jeunes, Fannie Gélinas et Mario Danis.
▲ Le groupe de jeunes qui s’envolera pour le Costa Rica dans le cadre d’un voyage humanitaire.
Le groupe a tenu sa première rencontre le 12 novembre dernier à Mani-Jeunes.
Les participants qui ont été retenus pour le projet sont les suivants : Guillaume Lafrenière, Miranka Lemay, Sabrina
Pétrin, Maude Provost, Jennifer Émond, Jessica Lefebvre, Maggie Bernatchez, Cloé Latreille, Aryane Saumure, Joey Boisvert, Kelly Bruneau, Abigaël Céré, Anouka Émond Guay.
SNQ
En faveur du projet de loi sur la charte
LA GATINEAU - Le projet de loi de la «Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodements» a été déposé le 7 novembre. La Société nationale des Québécoises et Québécois des Hautes-Rivières (SNQHR) réitère son appui formel au gouvernement «dans sa démarche visant à légiférer et à baliser la place du religieux dans l’espace public».
En octobre dernier, les membres de la SNQHR ont été consultés au sujet de cette Charte lors de la tournée des zones, à Maniwaki, Mont-Laurier et Mont-Tremblant. Il en est ressorti, entre autres, «un désir d’être accueillants envers les nouveaux arrivants, tout en leur donnant le goût de s’ouvrir à notre culture». En ce qui a trait au port des signes
religieux ostentatoires, les membres sont d’avis que «l’espace civique doit demeurer laïc sans exception». Il en est de même quant au droit de retrait qui, selon les sympathisants, «constitue un non-sens, considérant qu’il serait laborieux d’y appliquer un contrôle».
Les membres sont aussi unanimement en faveur «du visage à découvert lorsqu’on donne ou reçoit un service de l’État». Finalement, quant au crucifix à l’Assemblée nationale, tous sont d’accord pour le retirer du Salon bleu. Certains suggèrent de l’abolir complètement, d’autres de le déplacer dans un endroit respectueux de sa valeur, par exemple dans un musée.
Tous s’entendent que le débat actuel s’avère «délicat mais essentiel et crucial pour l’avenir du Québec». Les membres de la Société nationale voient généralement ce projet de loi comme «un moyen pour protéger les acquis
québécois et dresser des balises permettant une cohabitation gagnante et respectueuse entre les diverses cultures présentes dans notre société».
Selon les membres de la SNQ , «le projet de loi tel que proposé constitue un formidable outil d’intégration des nouveaux arrivants. Il reconnaît aussi officiellement l’égalité entre les sexes, l’égalité de chacun devant l’État ainsi que la neutralité religieuse de ce dernier en tant que valeurs immuables de la nation québécoise».
Enfin, la SNQ des Hautes-Rivières applaudit «la reconnaissance du patrimoine religieux et culturel évoquée dans cette Charte. La laïcisation de nos institutions est une grande avancée pour le Québec, mais ne doit pas se faire au détriment de notre mémoire collective. Ce projet de loi établit un juste équilibre entre les libertés individuelles et la préservation du patrimoine historique du Québec».


































































































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