Page 12 - La Gatineau 16 janvier 2014
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12 16 janvier 2014 La Gatineau
Des bourses pour attirer les jeunes
LA GATINEAU - On vous l’avait annoncé fin décembre. Nouvelle chro- nique sur le thème de l’emploi, en colla- boration avec Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de- la-Gatineau, et Christian Major, directeur de la Chambre de commerce de Maniwaki et de la Vallée-de-la-Gatineau.
Le but est de faire connaître à la popu- lation, en particulier aux jeunes, les emplois disponibles dans la Vallée-de-la- Gatineau et les secteurs d’activités qui recrutent ou recruteront dans les années à venir. «À travers ces chroniques pré- sentant des interviews avec des employeurs de la région, nous voulons améliorer la connaissance des possibilités d’emplois, informer le plus de gens pos- sible et sensibiliser la population aux pénuries de main-d’œuvre (manque de main-d’œuvre qualifiée, retraites, etc)», expliquent Christian Major et Mélanie Marchand.
Les Bourses de la relève
C’est le premier thème de cette chro- nique. La Vallée-de-la-Gatineau est la première MRC à avoir mis en place les Bourses de la relève. Par la suite, d’autres régions du Québec se sont montrées intéressées par cette initiative.
Les bourses relèvent du plan d’action
Complicité Emploi et sont octroyées à partir d’un fonds constitué de dons des municipalités, de la MRC, d’entreprises et d’organismes. Il s’agit d’une une aide financière offerte à des personnes qui s’engagent à venir travailler dans la Vallée-de-la-Gatineau après leurs études.
Cette initiative a pour but d’encou- rager l’attraction et la rétention de jeunes et d’adultes dans la Vallée-de-la- Gatineau. Elle vise aussi à encourager la persévérance scolaire chez les jeunes et le retour aux études d’adultes.
Critères d’admissibilité
Les employeurs des entreprises privées et publiques doivent manifester leurs besoins en fournissant une lettre aux candidats et candidates éventuels(les). Emploi Québec peut également identi- fier d’autres besoins à court ou moyen terme. La Table de développement social, étroitement liée à la démarche de Complicité Emploi, a aussi le pouvoir de recommander au CA de la Fondation des Bourses de la relève, de prioriser, pour une année ou pour plusieurs, le soutien à certaines catégories d’études liées à des besoins particuliers ou à une conjoncture spécifique dans la région.
Un comité de sélection, composé de professionnels de la région, étudie les demandes. L’aide financière est accordée
▲ Une des bénéficiaires des Bourses de la relève : Michèle McConnery, diplômée en enseignement. Elle travaille présentement à la CEHG.
pour toute la durée des études, jusqu’à l’obtention du diplôme. Le boursier signe un contrat d’engagement moral qui l’en- gage à travailler dans la région pour le même nombre d’années durant lesquelles il a été supporté. Dans le cas contraire, celui-ci devra rembourser.
«Pour ceux qui sont supportés pendant 5 ans, cela représente 5 000 dollars à ne pas avoir à rembourser à la fin des études», affirme Marlène Thonnard, ancienne présidente de la Fondation des Bourses de la relève.
Voici les montants attribués aux bour- siers et boursières, dévoilés par Jean-Paul Gélinas, président de la fondation : études professionnelles (DEP) 500$ par année scolaire ; études collégiales tech- niques (DEC) 500$ par année scolaire ; études universitaires, 1000$ par année académique. Une seule demande par année académique est acceptée.
Le succès d’une stratégie
Depuis sa création en 2007, la Fondation des Bourses de la relève a sup- porté 150 boursiers. De ces 150, seule- ment quatre ne sont pas revenus travail- ler dans la région, soit parce que leur conjoint a été muté ou qu’ils ont eu une opportunité ailleurs.
En automne 2013, 26 demandes ont été acceptées sur un total de 29. En somme, 53 bourses ont été accordées pour un total de 38 500$ en 2012-2013.
Actuellement, 41 boursiers sont à l’emploi dans la Vallée-de-la-Gatineau. Un bel exemple de prise en main collec- tive par et pour le milieu.
Pour les intéressés, vous avez jusqu’au 24 janvier prochain pour faire votre demande. Si vous avez besoin d’informa- tions, vous pouvez contacter Christine Langevin au 819-449-7866, poste 17251.
BÂTIMENT
COMMERCIAL
SITUÉ AU 86 RUE ST-JEAN À MANIWAKI
Bâtiment conçu pour des activités de distribution mais qui peut être converti pour d’autres secteurs d’activités commerciales.
La superficie totale est de 10,800 pi carrés.
Les planchers d’entrepôt sont en ciment et les murs en block de béton d’une hauteur de 12 pi.
Tout le système de tablette (racking) ainsi qu’un chariot élévateur électrique sont disponibles (location)
Un quai de chargement pour remorque ainsi qu’un autre quai pour camion et porte de service.
Chauffage au gaz propane pour les entrepôts et électrique pour les autres espaces.
L’immeuble est conçu pour la location d’entrepôt seulement si désiré avec une superficie de 6,080 pi carrés.
ou
Entrepôt et aire de vente avant pour un total de 8,640 pi carrés.
ou
Entrepôt et aire de vente avant et espace de bureau au second étage pour un total de 10,800 pi carrés.
POUR INFORMATIONS: Raynald Hamel Tél: 819-449-2010 - Cell: 819-441-9313 Courriel: raynald.hamel@vidéotron.ca
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Moins d’accidents mortels
LA GATINEAU - Le nombre de collisions mortelles a diminué significativement au cours de l’année 2013, sur le réseau routier desservi par la Sûreté du Québec, selon un bilan provisoire annoncé par la Direction de la sécurité routière et récréotouristique.
Les données dévoilées par ce bilan témoignent d’une réduction d’environ 10% des collisions mortelles sur l’ensemble du territoire de la SQ , ce qui représente 43 décès de moins qu’en 2012. Il s’agit d’un constat très encourageant pour l’organisation et ses membres qui, année après année, mobilisent leurs efforts pour augmenter la sécurité sur le réseau routier.
L’Outaouais a enregistré une baisse de 16,7% des collisions mortelles et de 25% des victimes décédées sur les routes desservies par la SQ. En revanche, dans la Vallée-de- la-Gatineau on est passé de trois collisions
mortelles et 7 victimes décédées en 2012 à six collisions mortelles et 9 victimes décédées en 2013.
Le travail des patrouilleurs, qui assurent une surveillance sur la route, la tenue d’opérations spéciales en sécurité routière ainsi que les efforts déployés en matière de sensibilisation, à l’échelle de la province, illustrent l’importance que revêt l’amélioration du bilan routier pour la Sûreté du Québec.
D’ailleurs, au cours de l’année 2013, le nombre de victimes de collisions mortelles ne portant pas la ceinture de sécurité a également diminué de près de 20%, une constatation d’autant plus encourageante que le port de la ceinture de sécurité a fait l’objet d’une vaste campagne de sensibilisation initiée par la Sûreté, en début d’année.
À VENDRE OU À LOUER
819-449-2010 819-441-9313


































































































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