Page 17 - La Gatineau 6 février 2014
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Culture
La Gatineau
6 février 2014 17
MAISON DE LA CULTURE
Un mois de février très diversifié
MANIWAKI - La Maison de la culture Vallée-de-la-Gatineau poursuit sa saison avec un mois de février bien diversifié. Une excellente chanteuse envoutante, une pièce de théâtre professionnelle et un humoriste bien connu sont au rendez-vous.
France D’Amour
Après avoir surpris et séduit le public avec son album «Bubble bath & champagne», un album jazz anglophone vendu à plus de 20 000 exemplaires qui lui a permis d’offrir plus de 200 spectacles à travers la province, France D’Amour revient avec un nouvel album, son dixième.
En français cette fois, l’auteure-compo- sitrice-interprète présentera «En Love Majeur» le 12 février à la CEHG. C’est un retour aux sources pour France D’Amour avec ce spectacle 100 % rock. Grâce à son répertoire riche en succès, avec plus de 35 chansons au top 5 telles que «Vivante» ou «Le bonheur me fait de l’œil», la chanteuse en mettra plein la vue et les oreilles.
Toujours entourée des meilleurs musi- ciens au Québec, elle connaît la recette pour faire lever les foules, mettre le feu aux poudres et surtout, faire de chaque spectacle un moment inoubliable. Sa réputation n’étant plus à faire, c’est une garantie de pur bonheur qui vous attend avec le spectacle de France D’Amour. Laissez-vous envouter par la chanteuse aux cheveux couleur de feu.
Bienveillance
Il s’agit d’une pièce de Fanny Britt, avec une mise en scène de Claude Poissant et qui regroupe les comédiens Patrice Dubois, Louise Laprade, Dany Michaud, Alice Pascual et Christian E. Roy.
C’est l’histoire de deux amis d’enfance que la vie a éloignés. Gilles est avocat et Bruno est le beau-père d’un garçon de neuf ans qui, après un accident, est en apesanteur entre la vie et la mort. Réunis à Bienveillance, à l’occasion d’un procès intenté par les parents du jeune Zachary, les deux amis se tiennent maintenant face à face, aux extrémités d’une cause qui les oppose.
Tandis que gravitent autour de Gilles des personnages tant réels qu’imaginaires (de sa mère haute en couleur aux fantômes de ses frères en passant par un père qu’il n’a jamais connu), Bienveillance plonge le narrateur et le spectateur dans une réflexion morale et existentielle, à la fois tourmentée et tendre. La pièce explore le Québec actuel avec un œil à la fois assassin et amoureux.
L’auteure et dramaturge Fanny Britt fait partie des sept récipiendaires du Prix litté- raire du Gouverneur général pour sa pièce. Selon le Conseil des Arts du Canada, Bienveillance est un texte mûr et abouti où l’on sent tout l’amour de Fanny Britt pour ses personnages. Dans une économie de mots et une maîtrise de l’écriture drama- tique, l’auteure révèle une tragédie éblouis- sante qui se révèle au compte-goutte. On qualifie l’histoire comme étant drôle, trou- blante et toujours juste. Une pièce avec un texte d’une extrême habileté, à la fois dur, drôle et sensible. Rendez-vous le 21 février pour vivre cette histoire.
Billy Tellier
Humoriste émérite et auteur primé, mati- nalier à CKOI, panéliste d’Atomes crochus sur VTélé, Billy Tellier offre enfin son pre- mier spectacle dans lequel il révèle son
▲ France D’Amour sera en spectacle le 12 février à la CEHG.
bonheur, des enfants, du mariage ou de la virilité. Avec son humour et sa plume aigui- sée, Billy Tellier s’en sort toujours et n’a peur de personne. Une bonne dose de véracité, de sarcasme et d’ironie, mais aussi d’autodérision.
Avec ce premier spectacle, il prouve ses talents d’auteur, son sens de la répartie bien aiguisé. Son spectacle est basé sur le prin- cipe de «une ligne, un punch», ce qu’il réus- sit à merveille. Un vrai sens du comique avec une plume bien affutée. Sûrement le spec- tacle à voir cette saison afin de découvrir un grand de l’humour québécois. Pour une belle soirée, le 26 février, c’est à la CEHG qu’il faut se rendre.
Collaboration Benoit Quevillon.
▲ Billy Tellier fait aussi partie de la programmation, le 26 février.
▲ Au programme également, la pièce Bienveillance le 21 février.
propre guide de survie : La loi du plus fort ! Le plus grand humoriste de 5 pieds et 3 pouces raconte son parcours et comment il a dû se battre, au propre et au figuré, pour se tailler une place dans la vie.
Parmi les poids lourds ou aux côtés de sa blonde, dans la course à la cheffe- rie ou au sein de sa famille, envers et contre tous, le plus fort c’est qui ? C’est lui
! Billy fait fi des pressions sociales, celles du
FESTIVAL DES ARTS DE LA SCÈNE
Contes, musique, théâtre et impro
LAC SAINTE-MARIE - Le Festival des arts de la scène val-gatinois approche. Le comité organisateur est heureux de présenter un bouquet de spectacles de qualité, les 9, 11, 12, 13, 14 et 15 mars. Au programme : contes, musique, théâtre et improvisation.
Il y a 5 ans, Nadine Pinton et Denis Labelle ont eu cette idée folle d’organiser un Festival des arts de la scène à Lac Sainte- Marie. Ces deux citoyens engagés offraient déjà à l’époque, bénévolement, des ateliers d’art dramatique pour les jeunes de la communauté.
Nadine et Denis sont des passionnés de culture et le sud de la Vallée-de-la-Gatineau ne répondait pas à leurs besoins. La première édition du festival a donc vu le jour le 27 mars 2010, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale du théâtre. Ils n’étaient que deux à l’organiser. Au cours des années, le comité a grossi et on compte aujourd’hui
9 membres.
Ce festival est organisé par le biais de l’Association des loisirs de Lac Sainte- Marie. Il a pour mission de promouvoir les arts de la scène et la culture dans la région. La vision du comité est de «le faire reconnaître comme étant le festival culturel par excellence dans la Vallée-de-la-Gatineau ; d’inciter notre communauté et les communautés avoisinantes à participer au festival ; de créer une ouverture et une appréciation à la culture ; d’éveiller les jeunes aux arts et à la culture».
«Ce festival met en scène des artistes professionnels et des artistes émergents de notre région ainsi que des artistes de la Gatineau, commentent Nadine et Denis. Il a des retombées économiques intéressantes et permet aux jeunes de se projeter dans une carrière artistique.» Le comité offre en effet une aventure culturelle aux jeunes du
primaire de l’école Saint-Nom-de-Marie et aux étudiants de secondaire 3 de l’établissement du Cœur-de-la-Vallée de Gracefield : un atelier et un spectacle.
Les organisateurs notent que «le festival ne bénéficie d’aucune subvention récurrente. Notre comité met les bouchées doubles chaque automne pour aller chercher les fonds suffisants afin d’offrir aux artistes un cachet satisfaisant et aux spectateurs des spectacles de qualité parfois gratuits et parfois payants. Les commerçants et entrepreneurs de la région ainsi que notre municipalité croient en notre projet culturel et le soulignent en achetant de la publicité ou en faisant des dons. Nous profitons d’ailleurs de cette plate-forme pour remercier nos partenaires».
Consultez la programmation dès le 9 février sur le site Internet www.festival-val- gatinois.ca


































































































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