Page 19 - La Gatineau 20 février 2014
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La Gatineau 20 février 2014 19 LE CENTRE JEAN BOSCO REDÉMARRE SON SERVICE DE RÉPIT
« La qualité avant la quantité » - Sébastien Vachon
MANIWAKI - Parfois, il vaut mieux s’arrêter et repartir sur des bases solides. Le Centre Jean-Bosco de Maniwaki annonçait le lundi 16 février 2014 en ren- contre d’information le redémarrage de son service de répit au Camping lac Grenon pour personnes présentant une déficience physique ou intellectuelle. Après quelques mois d’arrêt complet, le service reprendra un week-end sur deux à compter du 4 avril, en plus d’offrir des
semaines complètes à certaines occasions, débutant à la semaine de relâche, du 3 au 7 mars.
« Notre comité s’est réuni pour voir ce qui avait été fait dans le passé et ce qu’on pouvait améliorer. Nous avons choisi de favoriser la qualité avant la quantité », a expliqué Sébastien Vachon, le président du comité de relance du service de répit. Les principaux partenaires siégeant sur le comité (Centre plein-air Lac Grenon, Centre Jean-Bosco, Pavillon du Parc et le CSSS de la Vallée-de-la-Gatineau) ont voulu mettre en place une structure solide pour encadrer les services, à com- mencer par l’embauche de Mme Marjolaine Sicard à titre de coordonna- trice. Possédant une grande expérience avec cette clientèle, Mme Sicard a immé- diatement donné le ton à la rencontre d’information : « La famille d’accueil fait partie de ma vie depuis 45 ans. C’est une clientèle que j’aime et que j’admire et je suis prête à me battre pour elle. »
Pour offrir des services de qualité, le
service de répit installé au centre plein air du Lac Grenon limitera le nombre de participants à huit par week-end de ser- vices. Deux employés seront sur place pour organiser une quantité d’activités regroupant autour d’un thème, toujours différent : festival western, voyage autour du monde, les espions, les grandes inven- tions, le moyen-âge, etc. « L’objectif est qu’aucune activité ne se répète à l’inté- rieur d’un même séjour », précise Mme Sicard qui assurera aussi une présence régulière. C’est à partir d’un téléphone cellulaire qu’elle prendra les réservations, et son bureau sera mobile afin de travail- ler aussi bien à partir du Centre Jean- Bosco à Maniwaki que du Lac Grenon. « Je vais être présente de jour, de soir et même de nuit et je vais participer à l’or- ganisation de diverses activités. »
Le comité a aussi mis en place de pro- cessus de gestion des plaintes et des sug- gestions, afin d’être au service de sa clientèle. « Nous rencontrerons nos par- tenaires en comité à tous les mois, afin d’assurer un suivi, et de modifier au
besoin notre offre pour répondre aux besoins », ajoute M. Vachon. Le comité se veut d’ailleurs très souple. Bien qu’un calendrier soit présenté, il est possible de moduler les weekends et les semaines de services, selon la demande. Également, on a conclu une entente avec le Centre de plein-air de façon à éviter d’annuler un week-end de services, même quand le nombre de participants inscrits est insuf- fisant, comme cela s’est parfois fait dans le passé.
▲ Marjolaine Sicard, coordonatrice
Priorité à la Vallée-de-la-Gatineau
Afin de combler tous les séjours, le ser- vice de répit ouvrira ses portes à la clientèle en-dehors de la MRC. Toutefois, la Vallée- de-la-Gatineau aura le premier choix puisque dans les deux prochaines semaines, seules les inscriptions locales seront accep- tées. Les services débuteront rapidement puisque du 3 au 7 mars, une semaine com- plète d’activités sous la formule centre de jour est prévue en alternance au Centre Jean-Bosco et au Lac Grenon.
▲ À la table de gauche a droite: Sébastien Vachon, président du comité du service de répit, Marjolaine Sicard, Jean-Claude Maurice, président du centre Jean-Bosco, Martin St-Amour, coordonnateur Pavillon du parc, Richard Carpentier, président centre plein air lac Grenon.
RÉSIDENCE DU VIEUX CLOCHER
Pierre Riel donne 25 000$
SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA- GATINEAU - Lors du lancement de la Campagne definancement du projet Résidence du Vieux Clocher, tenu le 25 janvier à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, Pierre Riel, ancien jeune citoyen de la municipalité, maintenant vice président et directeur général de Costco, annonça qu’il acceptait de devenir un des importants piliers du projet qui le ramenait au coeur de ses souvenirs d’enfance. Il a affirmé sa volonté de poser les premières assises de la Résidence en offrant un montant de 25
000larépartisur5ans.Lesapplaudisse- ments nourris n’ont pas tardé à se manifes- ter, car ce geste de reconnaissance envers les aînés ne pouvait être ignoré.
L’homme d’affaires valgatinois croit profondément au développement de sa région. Il ne peut oublier que, lors de son enfance et de son adolescence, sa grand- mère Laurette Lafrenière fut une présence constante, elle le demeure toujours. Compte tenu de l’attachement à son village natal , Pierre Riel souhaite voir revivre le bâtiment jadis réservé au culte, lieu
régulièrementfréquentéparsaMIMI.Il sait que si elle était encore de ce monde, elle apprécierait le mieux-être que pourrait lui apporter une telle résidence. Descendante de familles de pionniers, elle aurait apprécié vivre dans son milieu, au coeur d’un environnement connu.
Le généreux donateur précise que ce don contribuera à assurer le bien-être des aînés de la municipalité, car le fait de mieux vieillir chez-soi, proche des siens, demeure le souhait de tous.


































































































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