Page 8 - La Gatineau 13 mars 2014

8 13 mars 2014 La Gatineau PRESBYTÈRE
Un Centre des pionniers verrait le jour
LOW - Que faire du presbytère Saint- Martin ? C’est la question sur laquelle se penchent notamment trois hommes depuis 2012 : John Edwards, Martin Lamontagne et Peter Mulrooney, qui ont constitué un comité d’étude. Le presbytère, situé sur le chemin Martindale, a fêté l’année dernière son 120e anniversaire. Il s’agit donc d’une richesse du patrimoine local.
Après plus d’une année d’étude, deux journées portes-ouvertes, des discussions avec des gens de la communauté, des entrepreneurs en construction, des responsables gouvernementaux et des représentants d’autres initiatives similaires, le comité a présenté aux marguilliers de la Fabrique Saint-Martin deux options : la vente du presbytère dans son état actuel, comme résidence familiale ; que le presbytère soit restauré et rénové pour devenir un Centre des pionniers commémorant les premiers habitants venus dans la Vallée-de-la-Gatineau au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Les marguilliers, n’étant ne pas prêts à envisager la vente du presbytère, ont approuvé la deuxième option. Une corporation à but non lucratif devrait donc être créée avec un conseil d’administration bénévole qui serait responsable de la réalisation du projet. Le comité conclurait un bail avec les marguilliers de la Fabrique pour une période de 5 ans renouvelable pour la somme symbolique de 1 $ par année, fournirait des garanties contre toutes dettes de la part de la Fabrique et s’engagerait à ce qu’aucune activité ne soit
tenue lors des cérémonies religieuses à l’église.
Le coût des travaux par des entrepreneurs de la région est estimé à environ 183 000 $ pour la restauration (55 %), la rénovation (29 %) et pour répondre à certaines exigences concernant les bâtiments publics, tels que la construction d’un accès pour les personnes à mobilité réduite et d’une sortie de secours au deuxième étage (16 %). Le travail bénévole est évalué à 20 000 $ pour un total de 203 000 $.
La majeure partie du financement proviendrait de programmes de subventions fédéraux et provinciaux, bien que 20 % proviendrait de la communauté. Avec l’appui de la municipalité de Low qui s’est engagée à fournir 10 000 $ et la somme de 20 000 $ de la part des bénévoles, une somme de 10 000 $ est prévue grâce à des levées de fonds et des dons de la part des entreprises locales.
Le centre serait ouvert d’avril à octobre. Il y a de nombreuses possibilités d’utilisations et d’activités à organiser comme par exemple des expositions permanentes ou temporaires sur l’histoire de la région, des conférences thématiques, des lancements de livres ou des lectures, de la recherche généalogique, des réceptions liées aux activités de l’église, ainsi que de mettre à la disposition de la communauté des documents historiques concernant les premiers habitants de la région et possiblement la location de studios pour des artistes ou des artisans.
La stratégie serait de débuter avec des
▲ John Edwards, l’un des membres du comité d’étude avec Martin Lamontagne et Peter Mulrooney, devant le presbytère Saint-Martin.
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activités modestes puis développer d’autres activités selon les intérêts exprimés par la communauté. Le centre serait en grande partie géré par des bénévoles, avec un ou deux étudiants en histoire ou muséologie qui seraient recrutés dans le cadre des divers programmes d’emploi été. Les coûts annuels d’opération sont évalués à environ 14 000 $ et seraient financés par des frais d’adhésion, des frais d’entrée, la location de studios et des levées de fonds.
Le prochain défi
«La prochaine étape est critique car il s’agit de rassembler un conseil d’administration de 5 ou 6 personnes avec les compétences, l’énergie et l’engagement nécessaires afin que le Centre des pionniers se réalise, expliquent les trois membres du comité. Dans le cadre de notre étude, nous avons été encouragés par les appuis reçus pour la sauvegarde du presbytère. Il est maintenant temps pour ceux et celles qui sont soucieux de leur communauté et intéressés par la préservation de ce bâtiment
historique de s’impliquer et de se porter volontaires pour assumer certaines des responsabilités reliées à ce projet, telles que la supervision des activités de construction, la collecte de fonds, les communications, le recrutement de bénévoles, la planification des expositions et la comptabilité. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui estime avoir la détermination et la confiance nécessaires pour assumer les fonctions de président ? Jusqu’à ce qu’un conseil d’administration qualifié soit mis en place, les phases de construction et d’exploitation ne peuvent pas débuter.»
Les membres du comité sont disposés à fournir des informations à tous ceux et celles qui désireraient devenir président ou directeur, à conseiller et à assister les membres du conseil d’administration au cours des prochains mois. Pour plus d’informations, John Edwards, 819-422-3638, john. edwards@rogers.com ; Peter Mulrooney, 819- 422-3259, m.mulrooney@rogers.com ; Martin Lamontagne, 819-771-4344, martinlam111@gmail.com
DÉPANNAGE ALIMENTAIRE Fusion des deux centres
MANIWAKI - Dès avril prochain, les deux centres de dépannage de Maniwaki, soit le Dépannage Christ-Roi et le Pain quotidien, fusionneront. La nouvelle adresse sera le 318, rue du Couvent à Maniwaki, donc au Pain quotidien actuel.
Le service aux bénéficiaires ouvrira ses portes deux semaines par mois, quatre matinées par semaine, de 9h30 à 1 h. La grande responsable du Pain quotidien demeurera Rachel Auger. Sr Suzanne Vallières et Sr Denise Malette, du Dépannage Christ-Roi, s’ajouteront à l’équipe du Pain quotidien avec quelques-uns de leurs bénévoles.
L’année 2014 marquera ainsi le
regroupement des deux dépannages, secteurs nord et sud de la ville. «Nous continuerons à desservir les mêmes clientèles : Maniwaki et les municipalités environnantes, de Messines à Grand-Remous entre les routes 105 et 107, précise Sr Suzanne Vallières. Nous adopterons le nom existant, le Pain quotidien.»
Sr Suzanne Vallières et Sr Denise Malette tiennent à remercier «la population qui nous a soutenues et encouragées au cours des ans. Nous tenons aussi à rassurer nos bienfaiteurs que nous sommes toujours là et qu’ils peuvent continuer à nous offrir leur appui comme avant. Notre mission continue... dans un autre local.»
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