Page 26 - La Gatineau 24 avril 2014
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26 24 avril 2014 La Gatineau SAINES HABITUDES DE VIE
Sensibiliser par la danse
COUR D’APPEL FÉDÉRALE
Les Métis sont des Indiens
LA GATINEAU - Ça avait été annulé sur la page Facebook de l’événement, mais finale- ment, malgré la température peu clémente, l’activité Foule@ction 2014 a été organisée dans la Vallée-de-la-Gatineau, le Pontiac et d’autres régions de l’Outaouais.
Des activités se sont déroulées un peu par- tout, entre autres à l’école de Gracefield, à la Cité étudiante, à la CSHBO ainsi que dans plusieurs autres écoles et centres.
Vous trouverez un grand nombre de vidéos et de photos sur le site Internet de la CSHBO, à l’adresse suivante : http://www.cshbo.qc.ca/ fouleaction2013.htm
D’autres vidéos et photos sont attendues au cours des prochains jours. Et si vous en avez en votre possession, n’hésitez pas à les faire parvenir.
À tous ceux et toutes celles qui se sont impli- qués dans cette aventure, de près ou de loin, non seulement la journée même mais aussi au cours des semaines et des mois passés, le comité organisateur leur dit bravo. «La température n’était pas de notre côté mais la cause des saines habitudes demeure aussi valable qu’auparavant.»
Troisième édition
Le portrait de santé de la population de la Vallée-de-la-Gatineau étant peu enviable, en 2012, pour contrer le problème, le Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la- Gatineau avait convié toute la population, et plus particulièrement les jeunes âgés de 0 à 17 ans, à un grand événement de mobilisation
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pour l’adoption de saines habitudes de vie.
Inspirée du mouvement américain Let’s Move, l’activité organisée a pris la forme d’une danse collective qui s’est déroulée simultané- ment dans dix-huit municipalités et une ving- taine d’écoles de la région. Au total, plus de 3 000 jeunes âgés de 0 à 17 ans ont dansé au rythme d’une chanson diffusée en direct à la radio CHGA dans le cadre d’une émission spé- ciale. L’activité visait à promouvoir l’adoption de saines habitudes de vie tout en s’amusant.
Si le rendez-vous dansant a constitué le moment fort du projet, la beauté de l’initiative réside cependant dans le fait que la majorité des participants ont pris part à des séances d’en- traînement sur plusieurs semaines avant l’évé- nement, développant ainsi leur intérêt pour l’activité physique. Plus encore, le relais de l’ac- tivité dans les médias locaux et régionaux et au moyen des médias sociaux a permis d’amplifier le message et de sensibiliser toute la population aux bienfaits de l’activité physique.
Une seconde journée de mobilisation, réu- nissant près de 10 000 jeunes du territoire, avait été organisée en avril 2013 et différents rendez-vous sont proposés tout au long de l’an- née pour promouvoir les saines habitudes de vie. L’aventure a permis le développement de liens étroits entre le CSSS, la Commission sco- laire et le Regroupement Vallée-de-la- Gatineau en santé. Ces liens ont été à l’origine d’autres projets, dont l’organisation de randon- nées cyclistes récréatives et familiales. Le mou- vement pour la prévention et la promotion de la santé est enclenché !
LA GATINEAU - La Cour d’appel fédérale a tranché : les Métis sont des «Indiens» en vertu de la Constitution canadienne. Mais en ce qui concerne les «Indiens non inscrits», qui cherchaient aussi à avoir cette reconnaissance légale, le Cour d’appel fédérale n’a pas voulu rendre un jugement déclaratoire en leur faveur.
Conséquence de cette décision : le gou- vernement fédéral a juridiction sur les Métis qui auront désormais un interlocu- teur pour négocier avec Ottawa.
Le président et grand chef de l’Al- liance autochtone du Québec, Robert Bertrand, qui était venu à Maniwaki il y a quelques mois, s’est réjoui de a nouvelle : «Avec cette décision-là, ça légitime notre appel à négocier avec le fédéral et le provincial pour améliorer le sort de nos membres.»
Au dernier recensement, en 2011, environ 450 000 personnes ont déclaré être Métis et plus de 210 000 autres des Autochtones non inscrits.
CAHIER DES LOISIRS
Pas d’édition printemps-été
LA GATINEAU - L’arrivée du printemps annonce habituellement la publication d’une nouvelle édition du Cahier des loisirs et de la culture, par le service des loisirs de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
Les municipalités locales ainsi que cer- tains organismes avaient été sollicités pour la publication d’annonces et de comman- dites pour l’édition Printemps-Été 2014. Mais la MRC a annoncé que «des circons- tances exceptionnelles et hors de notre contrôle nous ont obligés à prendre la déci- sion malheureuse d’annuler la publication de cette nouvelle édition du Cahier des loisirs».
Les sommes qui auraient été versées pour de la publicité ou des commandites dans cette édition seront remboursées, le cas échéant. «Nous nous excusons des inconvénients occasionnés par cette
décision exceptionnelle et désirons vous confirmer que la prochaine édition du Cahier des loisirs et de la culture (automne-hiver 2015) sera publiée dans les délais habituellement proposés, ajoutent les responsables de la MRC. Le Cahier des loisirs et de la culture est un outil indis- pensable dans notre région et nous tenons à ce que son contenu réponde aux critères de qualité établis lors des précédentes éditions.»
Pour toute question relative à cette déci- sion, vous êtes invités à communiquer avec la direction générale de la MRC au 819-463-3241.
À noter par ailleurs que le poste de coordonnatrice aux loisirs est actuellement vacant. La titulaire du poste, Mme Jennifer Nolan, sera de retour dans ses fonctions le 9 juin prochain.
DEPUIS 1955
C’était dans
4 LA GATINEAU - MANIWAKI, VENDREDI 1er AVRIL 2005
RÉDUCTION DE 20 % DES COUPES DE RÉSINEUX AU QUÉBEC
...en avril 2005
Réduction de 20 % des coupes de résineux au Québec
Maniwaki – La décision du gouvernement du Québec de réduire de 20 % les coupes de résineux suscitent des réactions diverses du côté des deux principaux coupeurs de bois dans la Vallée-de-la-Gatineau. Chez Bowater, on parle d’inquiétudes et d’incertitudes, tandis que chez Domtar, on dit appuyer l’objectif du gouvernement du Québec d’assurer la survie de la forêt québécoise.
PAR HUBERT ROY
«Nous sommes déçus de l’ampleur des réductions, a avoué Georges Cabana, vice-président aux ressources humaines et aux affaires publiques pour Bowater Canada. On doit maintenant attendre pour connaître les modalités d’atténuation, s’il y en a, pour voir ce qu’il y a de possible pour réduire l’impact de ces mesures.»
M. Cabana affirme que cette diminution de 20 % de coupe dans la bois résineux et de 5 % pour les feuillus aura des effets sur les usines de la compagnie. «Ça va avoir des effets sur nous et aussi à l’usine de Maniwaki, qu’on vient de lancer au coût de 19 M $. Je ne vois pas comment maintenir le nombre d’heures travaillées et le volume de bois dans nos usines. Lors de l’ouverture de l’usine de Maniwaki à la mi-mai 2004, nous avions pourtant exprimé nos craintes au ministre Pierre Corbeil. On craint maintenant que les
mesures soient appliqués indistinctement entre les régions. Ça nous déçoit grandement», a expliqué M. Cabana.
Chez Domtar, on évalue présentement les effets et impacts que cette décision aura sur la compagnie forestière. «Nous nous devons d’appuyer le ministre des Ressources naturelles qui a comme objectif d’assurer la pérennité de la forêt québécoise. Nous allons donc regarder quels seront les impacts sur nous. On s’attendait à cela. Nous analysons donc la manière de parvenir à cet objectif. Nous allons nous asseoir avec le gouvernement pour trouver des avenues possibles pour développer l’industrie forestière au Québec et pour rencontrer les objectifs du gouvernement ainsi que nos propres objectifs», a indiqué Patrice Bourgouin, conseiller en communication chez Domtar.
Rapport Coulombe
La compagnie Bowater soutient que le gouvernement agit trop rapidement à la suite des recommandations du Rapport Guy Coulombe. «Le gouvernement du Québec agit de façon précipitée. Il est dur de croire que nos données d’inventaires ne sont plus bonnes du jour au lendemain. En ce qui concerne le calcul forestier, il y a d’autres provinces, états américains et pays voisins qui calculent comme on le fait actuellement. C’est donc dur de croire
Bowater craint d’avoir de la difficulté à maintenir le nombre d’heures travaillées et le volume de bois actuel. Le volume de bois d’approvisionnement de l’usine de Bowater à Maniwaki se chiffre actuellement à 560 000 mètres cubes de bois.
qu’il faut faire table rase là-dedans», a mentionné M. Cabana.
Chez Domtar, la position face au Rapport Coulombe demeure partagée. «Nous ne sommes pas en faveur, mais ni en défaveur. Le gouvernement du Québec a fait son travail. Comme acteur de l’industrie, on doit faire avec les décisions que le gouvernement prend. Nous sommes en faveur de l’objectif premier d’assurer la survie de la forêt québécoise. Tout le monde s’entend là-dessus. Les moyens peuvent cependant être différents pour le faire. Nous devons donc trouver
des objectifs et des résultats qui conviendront à l’industrie forestière et au gouvernement», a souligné M. Bourgouin.
Chez Bowater, on se dit tout de même déçu que le gouvernement aille de l’avant en diminuant de 20 % les coupes de bois résineux. «Nous préconisons une évolution graduelle et non une révolution. On ne sait donc pas trop ce que l’avenir nous réserve. Nous avons beaucoup d’inquiétudes et d’incertitudes en ce qui concerne les employés et les industriels dans les régions-ressources», a conclu M. Cabana.


































































































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