Page 21 - La Gatineau 8 mai 2014
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La Gatineau 8 mai 2014 21 Un bon coup
▲ Les élèves du Centre Notre-Dame-du-Désert qui ont participé au «coup de balai» printanier.
FORÊT DE PROXIMITÉ
La CHSBO appuie Cayamant
ÉCOLE DES ADULTES de balais
MANIWAKI - Le Centre Notre- Dame-du-Désert organisait le 29 avril son «coup de balai» printanier. Élèves et enseignants ont participé à cette activité.
«Ce projet consiste à faire un grand nettoyage de l’environnement de travail, explique France Galipeau, technicienne en loisirs. À l’intérieur comme à l’exté-
rieur, nous nettoyons et ramassons.»
Les élèves ont participé par équipes, sur une base volontaire. France Galipeau tient à remercier les participants : «Sachez que je suis fière de vous tous. Vous avez fait du beau et du bon travail. Je remercie aussi les enseignants et la Ville de Maniwaki qui nous a prêté des râteaux, pelles et balais.»
MANIWAKI - La Commission sco- laire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais a donné son soutien à la municipalité de Cayamant, dans son projet de forêt de proximité dans le secteur de la Forêt de l’Aigle.
Réunis en rencontre régulière le mer- credi 30 avril, les commissaires de la CSHBO ont pris connaissance du pro- jet mené par la municipalité de Cayamant, depuis maintenant 18 mois. Ce projet, envisagé selon la formule
d’aménagement de la forêt de proximité, vise essentiellement à donner une nou- velle vie au secteur de la Forêt de l’Aigle.
Les commissaires ont décidé d’accor- der leur appui à ce projet, à l’instar de plusieurs autres organismes et munici- palités de la Vallée-de-la-Gatineau. Ce projet a notamment l’appui du conseil d’administration de la Coopérative de solidarité de la Forêt de l’Aigle et du conseil des maires de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
Culture
Les p’tits bonheurs culturels et littéraires de Kathia
Hommage aux mamans
Du «Chick lit» féminin pour
décrocher du quotidien
En cette vie effrénée où la conciliation tra- vail-famille est pratiquement devenue un exploit, j’ai décidé ce mois-ci de rendre hommage aux femmes qui m’entourent. Aux mamans de cœur et d’âme, créatrices de magie, de dévouement et de don de soi.
Les femmes ont emprunté un courant d’évolution peu banal au cours des der- nières décennies, même dans le monde littéraire. Maintenant, les auteures québé- coises ont pris d’assaut les librairies et les salons du livre en écrivant pour les femmes et en s’inspirant de leurs vécus. Avec humour et dérision, elles nous entrainent dans ce monde féminin pour nous faire décrocher du quotidien et nous faire sou- rire des petits travers féminins qui font tout notre charme !
Le «Chick lit» est un genre littéraire récent qui est né en 1996 seulement. Ce sont des romans écrits par les femmes, pour un public féminin. Ce qui donne le ton à ces romans est l’écriture employée : désinvolte, humoristique et auto-dérisoire. La narra- tion est souvent effectuée à la première personne du singulier (au «je») comme si l’auteure et le personnage principal étaient étroitement associés ou du moins, comme si on faisait partie intégrante des pensées introspectives de l’héroïne. Le «Chick lit»
présente également des personnages aux relations humaines complexes et identi- taires (famille, amour et amitié). Bref, il s’agit d’un nouveau genre littéraire très actuel dans lequel les femmes se reconnaissent.
Je pourrais vous nommer une liste exhaus- tive des romans que j’ai lus dans ce genre littéraire. La série américaine «L’accro du shopping» de Sophie Kinsella fut la pre- mière à attirer mon attention. Puis, les «Chick lit» québécois m’ont séduite davan- tage avec leur langage coloré et représenta- tif. La série du même nom, «Chick Lit», écrite par Amélie Dubois, m’a fait décou- vrir une talentueuse auteure. Cette jeune québécoise voit son succès grandir année après année. Elle parcourt le Québec à la rencontre de ses fans à travers les différents salons du livre. Elle est reconnue aussi pour les titres «Ce qui se passe au Mexique reste au Mexique» et la suite «Ce qui se passe au congrès reste au congrès». Elle nous y fait découvrir trois enseignantes très amusantes qui vivent une panoplie de mésaventures rocambolesques à travers leurs situations amoureuses et profession- nelles. De petits bijoux humoristiques qui décrochent assurément un sourire, malgré l’absurdité des périples vécus par le sympa- thique trio. Prenez note que le 6e tome de «Chick Lit» sortira à la fin mai. On ne s’en lasse pas d’ailleurs !
Les célibataires et les amoureuses sont
▲ Parmi les conseils de lecture de ce mois de mai, la série «Chick Lit», écrite par Amélie Dubois.
souvent comblées par le genre de récits des «Chick lit», mais également les gour- mandes et épicuriennes de nature. En effet, la série «La vie épicée de Charlotte Lavigne» de Nathalie Roy nous présente une autre femme attachante qui vit son lot de bonheurs et de malheurs amoureux et familiaux. À travers des recettes et des soupers en bonne compagnie, on la suit en ayant l’eau à la bouche à chaque chapitre, un bon verre de vin à la main. À noter que la suite de cette trilogie sera disponible sous le titre «La vie sucrée de Juliette Gagnon» au cours du mois de mai. Très attendue et tout aussi alléchante !
Il est parfois difficile de trouver un roman à la hauteur des succès «Chick lit» québé- cois précédemment cités. Mon dernier coup de cœur dans ce genre va au livre «Confessions d’une célibataire» de Mélanie Beaubien et Julie Normandin. Une histoire écrite à quatre mains est déjà intéressante en soi. De plus, une trilogie est prévue, vu
l’intérêt des fans pour ce type de romans, une demande de la maison d’édition Les Éditeurs réunis. Vous pouvez sans doute vous imaginer tout ce qu’une célibataire peut nous confier à travers ce roman tout aussi hilarant que ses prédécesseurs. Le tome 2 sera, lui aussi, disponible à la mi-mai. Je l’espère tout aussi coloré !
On annonce donc un printemps «Chick lit» pour nous divertir et nous apporter enfin du beau temps ! Raison de plus pour se permettre une petite pause, se dorloter, rire, boire et échanger sur nos lectures entre amies par la suite. Je souhaite aux mamans, aux amoureuses et aux céliba- taires une effusion d’humour et de bon- heur suite à ces lectures réconfortantes. De la littérature pour les femmes c’est comme un cadeau de la vie, une pause, un répit, pour lequel on ne peut passer à côté. Ça nous rend fières d’être femmes et ça nous permet d’en être encore de meilleures. Bonne Fête des mères, bonne lecture !


































































































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