Page 35 - La Gatineau 12 juin 2014

La Gatineau 12 juin 2014 35 Une belle occasion de se rencontrer
Sports
TOURNOI DES FEMMES D’AFFAIRE
LA GATINEAU - Le quatrième tournoi des femmes d’affaire se tenait la semaine dernière, au Club de golf algonquin de Messines. La présidence d’honneur avait été confiée à Janique Gauthier, propriétaire de Chaussures Lapointe, récipiendaire de la Plaque Jean-Claude Branchaud au Gala des PME de la Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau. Alors que le nombre de participantes aug- mente d’année en année, elles étaient 70 golfeuses et 85 femmes au souper.
Ce tournoi des femmes d’affaire, c’est Denise Grondin qui en a eu l’idée. «Avant, il y avait un long laps de temps sans activi- tés, entre le gala et le tournoi de golf en août, explique-t-elle. D’où l’idée de ce tour- noi. C’est une rencontre amicale, qui per- met de réseauter, de discuter de tout. Dès le printemps les femmes commencent à m’ap- peler pour savoir s’il y aura bien un tournoi. C’est aussi un autre moyen de financement
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pour la chambre de commerce qui ne reçoit aucune subvention.»
Depuis août 2012, Denise Grondin, qui travaillait à la chambre de commerce, est à la retraite. Mais elle a tenu à conserver l’or- ganisation du tournoi de golf des femmes d’affaire. «C’est mon bébé», dit-elle en souriant.
Les gagnantes
Dès la deuxième édition, la plaque du Salon Micheline 2003 a été remise à l’équipe gagnante. Jusqu’ici, c’est toujours l’équipe du Club de golf algonquin qui l’a remportée.
Cette année, celle-ci (composée de Claude-Anne Talbot, Danielle Dénommée, Carole Letendre, Claudette St-Amour) est arrivée ex-aequo avec l’équipe de la Pharmacie Gina St-Jacques (composée de Gina S-Jacques, Nathalie Laviolette, Rébéca Houle et Josée Larivière).
C’est quoi pour vous être une femme d’affaire ?
▲ Pauline Patry,
Roch et Pauline Patry Transport
▲ Nancy Gagnon, Express pub
▲ Lise Ryan,
Légion canadienne et Voyages Austral
▲ Émilie Lortie, Physio concept santé
«C’est une très grosse responsabilité. Un gros challenge. Je travaille 70 à 100 heures par semaine, sans prendre de congés. Cela fait 7 à 8 ans qu’on n’a pas pris de vacances avec mon mari. On fait beaucoup de bénévolat en plus. Mais c’est valorisant. Les femmes d’affaire font leur place dans la région.»
«C’est quelque chose d’intéressant, des défis au quotidien. La proximité avec les clients n’est pas la même que dans les grandes villes. Il faut être capable d’offrir les mêmes choses qu’en ville mais pas deux ans plus tard. Cela représente beaucoup de travail mais aussi la satisfaction de voir les clients contents et revenir.»
«Les femmes ont une belle place. De plus en plus de commerces sont gérés par des femmes. Si on veut bien faire les choses et réussir, cela demande beaucoup d’heures, faire du réseau- tage. Mais on a la satisfaction de maintenir notre commerce, ce qui implique que les gens achètent localement pour maintenir les emplois et en créer.»
▲ Les Rebelles de Maniwaki sur le bord de l’eau à Atlantic City.
«Je voulais être complètement maître de ma vie de famille et professionnelle. Je ne voulais pas avoir des incertitudes par rapport à un poste. Selon moi, la seule façon d’avoir une qualité de vie était de gérer mes affaires. J’avais aussi un désir personnel d’accomplissement profession- nel, d’aller au bout de mes idées et convictions, de m’épanouir.»
TOURNOI DE GOLF
1 000$ pour
des instruments
GR ACEFIELD- Robert Regimbald orga- nisait un tournoi bénéfice, au Club de golf Mont Sainte-Marie, samedi, afin d’aider les jeunes de l’école secondaire à se procurer des instruments. Une activité organisée en col- laboration avec Éric Venne, enseignant en anglais qui donne bénévolement des cours de musique, le soir, aux élèves.
La participation n’a pas été à la hauteur de l’objectif fixé par Robert Regimbald. Seulement 19 golfeurs étaient sur le terrain. La journée aura quand même permis de col- lecter plus de 1 000$, en plus de dons d’ins- truments de musique.
Robert Regimbald tient à assurer que tous les profits iront à l’école pour acheter des instruments.
HOCKEY FÉMININ
Les «Rebelles» à Atlantic City
LA GATINEAU - Elles y songeaient depuis plus d’un an, à participer à un tournoi à l’extérieur. Bien qu’elles se soient démarquées dans des tournois d’adultes de la région en tant qu’équipe féminine, les Rebelles de Maniwaki se sont déplacées jusqu’à Atlantic City au New Jersey pour aller participer à un tournoi au Flyers skate zone.
Il s’agissait d’un tournoi dans lequel il y avait des catégories féminines et mas- culines. Un week-end de quatre jours qui débutait dès le jeudi 29 mai et qui se ter- minait le dimanche 1er juin pour les Rebelles, la seule équipe de la région à avoir participé à ce tournoi.
Leur première partie s’est terminée nulle avec un pointage de 1 à 1. Elles ont
remporté la deuxième partie à raison de 7 à 3, et se sont inclinées au troisième match, ce qui ne leur a pas permis d’ac- céder à la finale. «On n’est pas une équipe compétitive. Quand on gagne, on est heureuses et fières, mais le but premier est de s’amuser», mentionne Christine Morin, une joueuse de l’équipe qui pra- tique ce sport depuis qu’elle est toute jeune.
Le fait de ne pas se rendre à la finale leur a donné la chance de visiter Atlantic City, qui se veut une ville très touristique. Les joueuses sont revenues de leur périple très motivées à reproduire un voyage de ce genre l’an prochain.
Émélie Cadieux
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