Page 33 - La Gatineau 26 juin 2014
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CHRONIQUE
La Gatineau 26 juin 2014 33
HOCKEY
À 19 ans, il surclasse les plus grands!
santé
Les fibres alimentaires et la santé digestive
Les fibres alimentaires constituent l’ensemble des composantes de notre alimentation qui ne sont pas digérées par l’organisme. Bien qu’elles traversent notre système digestif sans être transformées, les fibres sont indispensables à un bon transit intestinal.
La cellulose, la pectine, la lignine et l’alginate sont des exemples de fibres alimentaires retrouvées dans notre alimentation quotidienne. On divise les fibres alimentaires en deux catégories, soit les fibres solubles et les fibres insolubles.
Fibres insolubles
Ces fibres agissent dans l’intestin en se gorgeant d’eau et en augmentant le volume des selles, ce qui facilite le transit intestinal et contribue à prévenir la constipation. Elles améliorent donc la santé digestive. On retrouve les fibres insolubles en grande partie dans le son de blé, les grains entiers et les légumes.
Fibres solubles
Elles agissent un peu à la manière d’une éponge et contribuent à absorber le cholestérol alimentaire. De cette manière, elles agissent en diminuant le taux de cholestérol sanguin, particulièrement chez les gens qui adoptent un régime alimentaire équilibré et faible en gras. Les fibres solubles sont retrouvées principalement dans l’avoine, les fruits et les légumineuses.
Au Canada, l’apport recommandé en fibres est de 38 g pour les hommes et 25 g pour les femmes. Par contre, on estime que la majorité des gens ne consomment pas assez de fibres sur une base quotidienne. Vous pouvez augmenter votre apport en fibres en modifiant légèrement vos habitudes alimentaires. Par exemple, vous pourriez privilégier le pain et les céréales à grains entiers, remplacer le riz blanc par du riz brun ou encore intégrer graduellement les légumineuses à votre alimentation.
Il existe également des produits en pharmacie permettant d’améliorer le transit intestinal. Le psyllium est certainement le mieux connu. Notez par contre qu’il faut le prendre avec beaucoup d’eau et qu’il est préférable de consulter son pharmacien avant d’acheter le produit, car il peut être contre-indiqué dans
certaines situations.
Venez nous rencontrer pour de plus amples informations.
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360
BLUE SEA - Jonathan St-Amour Dénommé, un jeune homme de 19 ans de Blue Sea, a participé ce printemps au pool de hockey du Journal de Montréal. Cet amateur de sport joue certainement dans les ligues majeures des statistiques, puisqu’il est arrivé premier à ce pool auquel participent les plus connaisseurs du hockey année après année.
C’est à la grandeur du Québec que se
COMMISSION SUR
L’AREQ demande l’abandon
LA GATINEAU - Dans la foulée du lan- cement des travaux de la Commission d’examen sur la fiscalité québécoise, l’As- sociation des retraitées et retraités de l’édu- cation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ ) réclame l’abandon d’une mesure fiscale du budget 2014-2015 «qui aura pour effet de pénaliser lourde- ment des personnes retraitées».
Dans le Discours sur le budget 2014- 2015, le ministre des Finances Carlos Leitao a annoncé que «l’âge d’admissibilité au fractionnement du revenu entre conjoints sera dorénavant établi à 65 ans à l’égard de toutes les sources de revenu de retraite». Cette décision touchera environ 85 000 ménages, dont 10 000 membres de l’AREQ , et permettra au gouvernement, selon ses prévisions, de récupérer 52 M$ d’impôt en 2014-2015 et 55 M$ en 2015-2016.
Actuellement, une personne qui prend sa retraite peut fractionner son revenu tiré
d’un régime de retraite (régime de retraite public, régime complémentaire privé, etc.) pour en transférer une partie à sa conjointe ou à son conjoint ayant un revenu plus bas. Or, le ministre des Finances juge cette mesure «inéquitable» et a décidé d’en priver toute personne avant l’âge de 65 ans.
Oui aux incitatifs, non aux pénalités
«Nous sommes d’accord avec des incita- tifs pour les gens qui veulent demeurer plus longtemps sur le marché du travail. sou- ligne le président de l’AREQ , Pierre-Paul Côté. Toutefois, nous sommes totalement en désaccord avec l’imposition de pénalités à ceux qui prennent leur retraite avant 65 ans. À cet égard, l’évocation d’une soi-di- sant iniquité nous paraît davantage un pré- texte qu’un argument fondé. Si on veut parler d’iniquité, la non-indexation de notre rente en est une que le gouvernement refuse de corriger!»
L’AREQ rappelle que certains travail- leurs et travailleuses se voient contraints,
jouait sur Internet ce pool pour les vrais amateurs. «Tout le long des séries, j’étais deuxième. Ça m’a poussé à continuer puisque j’étais motivé de gagner», raconte Jonathan. Celui qui avait misé sur beau- coup de joueurs des Kings de Los Angeles a battu les plus grands journalistes spor- tifs, les analystes les plus réputés et surtout Mathieu Dandenault, un ancien joueur de la LNH que Jonathan redoutait au niveau
du pool étant donné sa réputation de pro.
Il s’agit d’un exploit hors du commun qui lui a permis de remporter une télévi- sion HD d’une valeur de 1 200$. Mais au-delà du prix, ce que Jonathan retient le plus, c’est sa place en haut du podium dans une activité où les plus grands partici- paient. Bravo à ce jeune homme de la Vallée-de-la-Gatineau!
Émélie Cadieux
d’une mesure
pour toutes sortes de raison, de prendre leur retraite avant 65 ans, par exemple à 62 ou 63 ans. Pour un couple dont le revenu de retraite familial est de 45 000 $ et dont l’un des deux conjoints n’a pas de revenu, l’impôt supplémentaire à payer avoisine 600 $ par an. Sur une période de cinq ans, la hausse atteint près de 3 000 $.
«Dans un contexte où leurs revenus stagnent et le coût de la vie augmente sans cesse, des milliers de personnes retraitées seront privées de sommes nécessaires pour assurer la protection de leur pouvoir d’achat, conclut le président de l’AREQ. Aussi, on ne comprend tout simplement pas pourquoi les personnes retraitées sont ciblées. Nous demandons donc au gouver- nement de revenir sur sa décision. Celle-ci est d’autant plus surprenante que la Commission d’examen sur la fiscalité qué- bécoise n’a même pas encore entrepris ses travaux.»
LA FISCALITÉ
HYDRO QUÉBEC
Travaux sur le barrage Mercier
Félicitations
Marie-Gaëlle Coulombe
Pour l’obtention de ta maîtrise en droit notarial.
Nous sommes très fiers de ce que tu as accompli et nous te souhaitons un bel avenir.
De toute ta famille qui t’aime.
GRAND-REMOUS - Hydro-Québec procédera durant une bonne partie de l’été et de l’automne à des travaux sur les vannes du barrage Mercier. Ces travaux pourraient nécessiter l’utilisation de son évacuateur ou occasionner des manœuvres inhabituelles.
Hydro-Québec rappelle à la population qu’il est toujours dangereux de s’aventurer
près de ses installations et insiste sur le fait que des manœuvres peuvent survenir en tout temps, qu’il y ait des travaux ou non.
Par souci de sécurité, Hydro-Québec rappelle qu’il ne faut pas s’approcher ni effectuer des activités près du barrage et de la centrale Mercier.
MÉTIS
Pour une reconnaissance
MANIWAKI - Parmi les points importants discutés durant l’assemblée générale annuelle de la Communauté Métis Autochtone de Maniwaki : les procédures judiciaires de la communauté contre le gouvernement, depuis 2006, pour la reconnaissance des Métis au Québec et de leurs droits de subsistance (chasse, pêche, trappe, cueillette, etc).
En janvier dernier, un jugement de la Cour fédérale a été rendu, stipulant que c’est le devoir du gouvernement fédéral de s’occuper des Métis. La Cour d’appel fédérale a ensuite tranché : les Métis sont des «Indiens» en vertu
de la Constitution canadienne. Le gouverne- ment fédéral a donc juridiction sur les Métis qui auront désormais un interlocuteur pour négocier avec Ottawa.
«Mais cela n’a pas réglé le problème des Métis de l’est du pays, car le gouvernement du Québec dit qu’il n’y a pas de Métis à l’est», commente le président de la Communauté Métis Autochtone de Maniwaki, Serge Paul. Celle-ci, qui compte 4 800 membres (qui ne vivent pas tous dans la Haute-Gatineau), se bat pour la reconnaissance des Métis, de la com- munauté et de ses droits de subsistance.


































































































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