Page 26 - La Gatineau 31 juillet 2014
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26 31 juillet 2014 La Gatineau
«Gens de la Vallée-de-la-Gatineau»
Christian Major, un homme aux multiples talents
Cette semaine le Val-Gatinois que j’ai ren- contré est originaire de la région, plus préci- sément du secteur Comeauville de Maniwaki. Christian Major a passé toute sa jeunesse dans la région. Il a joué dans la fan- fare, a été arbitre au hockey mineur et a été dans le club 4-H, club ressemblant aux scouts, dont la devise est: «HONNEUR dans les actes, HONNETETÉ dans les moyens, HABILETÉ dans le travail et HUMANITÉ dans la conduite». Ces pré- ceptes ont formé l’homme que j’ai rencontré pour prendre un café et discuter avec lui de son implication dans la région.
Un homme polyvalent
Après avoir fait ses premiers pas dans le monde du travail comme vendeur au foyer du disque, Christian a commencé sa carrière d’ambulancier chez les ambulances McConnery. Il y a travaillé pendant un cer- tains temps avant de quitter Maniwaki à 19 ans. Il a ensuite poursuivi cette carrière pen- dant 11 ans sur la route comme amblancier, à Gatineau et à Montréal, puis pendant 20 ans comme répartiteur médical d’urgence pour la Coopérative des paramédics de l’Outaouais. Comme il travaillait de nuit, il a utilisé ses journées pour développer sa fibre entrepre- neuriale et a été propriétaire de différentes entreprises durant cette période, dont un magasin d’électroniques, d’instruments de musique et d’informatique ainsi qu’une rési- dence pour personnes âgées, à Buckingham.
Retour au bercail
Fatigué du stress lié à son emploi, il a pris sa retraite du domaine de la santé en 2008 et est revenu s’installer dans son coin de pays. Il a pris trois mois afin de se ressourcer avant de se trouver autre chose à faire. Christian n’est pas seulement un homme occupé, il aime être occupé. «C’est beau la pêche, mais pendant une journée, pas pendant 3 mois». N’aimant pas rester inactif. Il est donc devenu livreur pour Nettoyeur Unique, emploi qu’il a occupé pendant deux ans. «Ça m’a permis de renouer avec les gens et la communauté d’affaire de Maniwaki.»
En 2010, il s’est fait approcher pour être directeur de la Chambre de Commerce de Maniwaki et de la Vallée-de-la-Gatineau. Il était un bon candidat puisque durant sa car- rière, Christian a été travailleur, travailleur syndiqué, cadre, négociateur pour les 3 pre- mières conventions collectives des réparti- teurs médicaux d’urgence et propriétaire d’entreprise. Il est encore directeur de la CCMVG à ce jour.
Une implication variée
En plus d’occuper maintenant cette fonc- tion qui lui demande de s’impliquer dans plusieurs événements de la communauté régionale, Christian est membre du Club Optimiste, association vouée à «inspirer le meilleur chez les jeunes», qui met sur pied des projets impliquant la jeunesse et qui aident les jeunes à réaliser leur plein
potentiel. C’est par l’entremise de ce club qu’il s’est impliqué sur le conseil d’adminis- tration du Camp de Vacances Fondation le terrier, centre de plein air situé à Déléage, qui accueille des jeunes de 6 à 17 ans.
Depuis 2008, il a été sur le comité de financement du centre Jean-Bosco, aidant les personnes présentant des handicaps, et sur le comité d’accueil de Complicité Emploi, projet mis sur pied par le Carrefour Jeunesse Emploi afin, entre autre, d’aider les nou- veaux arrivants dans la région à intégrer le marché du travail et à se créer un réseau de contacts. Il a d’ailleurs participé au comité de sélection des bourses de la relève, offertes par le CJE dans le câdre du même projet. Il a été sur le comité de vigie du Pôle d’excel- lence en récréotourisme de l’Outaouais (PERO), qui vise à développer et à améliorer la formation en récréotourisme, à organiser des événements visant le développement récréotouristique, afin de contribuer à la diversification économique de l’Outaouais. Finalement, il a occupé une place dans le conseil d’administration du Centre Local de Développement (CLD) et dans celui de la corporation des entrepreneurs.
Ses motivations
Aujourd’hui, Christian se concentre sur- tout sur la Chambre de Commerce et le Camp le Terrier. Ce qu’il aime au camp Le Terrier, c’est l’expérience de vie qui est offerte aux jeunes qui le fréquentent. «Le camp
change leur façon de voir la vie, non seule- ment au niveau de la vie en plein air, mais aussi de la vie de groupe, la vie en société.»
Pour ce qui est de la Chambre de Commerce, il aimerait changer les façons de faire des gens face au commerce. Avec Internet et les produits qui sont de plus en plus disponibles à des meilleurs prix en ligne, les commerces de détail doivent s’adapter à cette nouvelle situation. D’un autre côté, il faut aussi que les consommateurs com- prennent qu’il est important de consommer dans la région, afin de faire rouler l’économie locale. Il tient aussi à faire comprendre l’im- portance des personnes retraitées pour les entreprises de la région. Plusieurs sont ins- tallées dans la région, possèdent un chalet et viennent passer l’été ici. Selon lui, nous devrions développer un secteur de l’économie destiné à eux.
Cette rencontre avec Christian Major m’a permis de rencontrer un passioné avec un grand répertoire d’anecdotes et d’expériences toute aussi intéressantes les unes que les autres. Cela m’a permis de découvrir une personne qui représente encore bien les valeurs des 4-H.
Sylvie Murray


































































































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