Page 13 - La Gatineau 28 août 2014
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FESTIVAL COUNTRY LA VEILLE GRANGE Une 6e édition sous le signe
du succès
La Gatineau 28 août 2014 13
▲ Céline Deslauriers et Richard St-Jacques, avec leur fils. Le couple organise depuis 6 ans le festival country La Veille grange.
niser afin d’avoir du stationnement».
Toujours plus
Céline Deslauriers et Richard St-Jacques, propriétaires notamment du camping Le Bivouac, ont repris l’organisation de ce festi- val il y a six ans, alors qu’il n’existait plus depuis plusieurs années. Cela leur prend un an pour préparer le festival et ils travaillent déjà sur celui de l’année prochaine.
Aujourd’hui, c’est l’un des gros festivals country en Outaouais rural, le plus gros dans la MRC. D’année en année il a pris de l’am- pleur. Depuis deux ans, il attire au dessus de 8 000 spectateurs. Si tout va bien, l’année prochaine, le couple espère étaler le festival sur dix jours, deux fins de semaine et une semaine.
Sylvie Dejouy
GR ACEFIELD - Une belle program- mation, une soixantaine d’artistes, des milliers de visiteurs, des animations, des kiosques. Encore une fois cette année, la 6e édition du festival country western La Veille Grange a connu un franc succès. Rencontrés dimanche, malgré la fatigue, Céline Deslauriers et Richard St-Jacques avaient le sourire.
Le festival s’étalait sur cinq jours, au 55 de la rue Principale comme chaque année. Sur le terrain, des centaines de roulottes avaient pris place. À noter que les organisateurs, qui avaient accueilli 3 000 personnes à la toute première édition du festival, ont reçu leur 25 millième visiteur dimanche et lui ont offert son billet.
Côté programmation, parmi les grands noms il y avait notamment le Coco country band, Cayouche, Elvis Fever qui rendait hommage à Elvis Presley, le groupe Xception, Dani Daraîche, Guylaine Tanguay qui a fermé le bal.
Stationnement
À l’occasion du festival, la municipalité avait décidé d’interdire de stationner sur un des côtés de la rue Patrick-Parker, sur toute sa longueur, et du côté ouest de la rue Principale, soit à partir du numéro civique 29 (face à la Caisse populaire) jusqu’à la rue Georges. La mairesse Joanne Poulin avait expliqué cette décision par des raisons de sécurité publique, alors que l’événement attire chaque année des milliers de visiteurs, niant fermement les accusations de vouloir nuire au festival.
Selon Céline Deslauriers, «ça a entraîné une légère baisse car il y avait moins de sta- tionnements accessibles. Des gens n’avaient pas vu la pancarte d’interdiction mais la Sûreté du Québec a été sympa en ne donnant que des avertissements. On s’était rencontré avec la Ville pour en parler, sauf qu’on m’avait dit que ça ne se ferait pas avant l’an prochain. Les pancartes d’interdiction ont été installées 4 à 5 jours avant le festival, sans qu’on en soit avisés. Pour l’année prochaine, on va s’orga-
▲ Deux jeunes festivaliers portant fièrement leurs chapeaux de cowboy.
▲ Afin de promouvoir le festival, la municipalité avait organisé un concours de décorations.


































































































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