Page 9 - La Gatineau 28 août 2014
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WILLIAM AMOS Campagne pour
l’investiture libérale
La Gatineau 28 août 2014 9
▲ William Amos en compagnie de sa femme, Regina Flores, qui l’aide dans sa campagne.
LA GATINEAU - Candidat à l’investi- ture libérale pour le comté fédéral de Pontiac, William Amos a tenu deux ren- contres la semaine dernière, auprès des électeurs et sympathisants libéraux, l’une à l’Auberge du draveur et l’autre au restau- rant Mikael Ange de Messines. Portrait de ce jeune politicien.
Qui est-il ?
William Amos, qui aura 40 ans en décembre, vit à Chelsea avec sa femme et leurs deux enfants de 6 et 3 ans. Il a grandi en Outaouais. Le candidat a par ailleurs un pied à terre dans la Vallée-de-la-Gatineau car il passe ses étés au bord du grand lac des Cèdres.
Titulaire d’une maîtrise en Sciences politiques, il a étudié en droit civil et droit commun. William Amos a été assermenté au Québec et en Ontario pour pratiquer le droit. «Depuis 2004, j’ai une pratique en litiges, avec une emphase sur les enjeux de ressources naturelles et de protection de l’environnement, explique-t-il. J’enseigne à la faculté de droit de l’université d’Ottawa. J’œuvre aussi en litiges pour un organisme caritatif national, qui est voué à la protec- tion de l’environnement. J’ai de grandes connaissances et de l’expertise dans le domaine du droit fédéral et une grande expérience sur la Colline.»
Impliqué dans la politique libérale depuis de nombreuses années, en 1996 il a travaillé dans le bureau du Premier ministre Jean Chrétien comme recherchiste sur les enjeux d’unité nationale. Entre 1999 et 2001, il a été adjoint spécial du ministre de l’Environnement, lui donnant des conseils sur les enjeux de protection de l’eau et la biodiversité. Parmi ses autres atouts, il avance son bilinguisme.
Quels sont ses soutiens ?
Will Amos a été invité à Maniwaki par Gilles Lafrenière, un des responsables de sa campagne. On a eu l’occasion de voir le candidat à plusieurs événements dans la Vallée-de-la-Gatineau dernièrement, notamment au Gala de la chambre de com- merce ou encore au Festival d’été de Maniwaki.
Il a rencontré plusieurs acteurs de la région : Christian Major, directeur de la
Chambre de commerce de Maniwaki et la Vallée-de-la-Gatineau ; Claude Miner, président du Club Optimiste de Maniwaki ; plusieurs entrepreneurs dont Denis Langevin, Gilles Lafrenière, la famille McConnery, Joël Branchaud, André Lapointe.
Quel est son programme ?
La création d’emplois et la recherche d’investissements sont selon Will Amos les priorités. «Il faut dans un premier temps collaborer avec les maires, les conseillers, les MRC, commente-t-il. C’est eux qui vont créer les lignes directrices d’une stra- tégie régionale.» Le candidat souligne notamment l’initiative de la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau de tenir des ren- contres concernant le projet d’énoncé de vision stratégique.
S’il ne doute pas de l’importance de l’in- dustrie forestière dans la région, Will Amos a «beaucoup d’espoir dans l’industrie touristique, que ce soit le récréotourisme, l’écotourisme, l’agrotourisme. On a des atouts dans la région. Il faut donner encore plus de raisons aux touristes de venir ici».
Autre point important selon le candidat, permettre à la Vallée-de-la-Gatineau de profiter d’avantage de sa proximité avec Ottawa : «Il m’est difficile d’accepter qu’à seulement quelques minutes de la capitale fédérale et d’une des régions parmi les plus riches économiquement au Canada, la Vallée-de-la-Gatineau et le Pontiac se retrouvent parmi les MRC les plus pauvres du Québec. Je souhaite faire partie de la solution qui permettra à cette région et à l’ensemble du comté de Pontiac d’atteindre enfin le même niveau de prospérité et de bien-être que les autres régions du Canada, et même plus».
À noter que l’assemblée d’investiture qui choisira le candidat qui représentera le Parti Libéral lors de l’élection fédérale de 2015 se tiendra cet automne. Seuls les membres ayant acheté ou renouvelé leur carte de membre auront le droit de se pro- noncer. Mais Will Amos reconnaît qu’il faudra travailler pour intéresser les élec- teurs à la campagne, alors que pour beau- coup la politique fédérale leur semble loin.
Sylvie Dejouy


































































































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