Page 31 - La Gatineau 11 septembre 2014

APRÈS DES ANNÉES DE DIVISION Rencontre
La Gatineau 11 septembre 2014 31 historique des chefs algonquins
LA GATINEAU - Les chefs de la nation algonquine entendent «présenter un front uni face aux défis et aux menaces que les différentes interventions des deux paliers de gouvernements font peser sur le territoire algonquin et auxquels les membres des communautés sont confrontés».
Rassemblés lors d’une première rencontre historique dans la communauté de Eagle Village, près de Kipawa, les chefs ont convenu de mettre de côté les différends qui divisaient la nation depuis de nombreuses années, pour travailler sur des objectifs communs et échanger les informations nécessaires entre eux pour mieux protéger leur territoire ancestral et les intérêts des membres des différentes communautés.
Outre la chef Madeleine Paul, de Eagle Village, qui avait initié la rencontre, les chefs Harry St-Denis (Wolf Lake), Terence McBride (Timiskaming), Kirby Whiteduck (Pikwàkanagàn), Salomée McKenzie (Lac Simon), Bruno Kistabish (Pikogan), Derek Mathias (Winneway), et Gilbert Whiteduck (Kitigan Zibi) assistaient à la rencontre. La chef Adrienne Anichinapéo (Kitcisakik) a également assisté à une partie de la rencontre par ligne téléphonique.
Le grand chef du Secrétariat de la nation algonquine, Allan McLaren, était aussi pré- sent à titre d’observateur, tout comme la vice-chef Colleen Polson de Timiskaming. Les chefs des communautés de Barriere Lake, Casey Ratt, et de Wahgoshig, Dave Babin, n’ont pu se joindre à la rencontre, chacun ayant des obligations dans leur communauté.
Les chefs ont convenu de trouver des solutions face aux interventions qui affectent leur territoire et pour lesquelles ils affirment être peu ou pas consultés de la part des gou- vernements qui émettent des permis d’ex- ploitation des différentes ressources. Ils ont également longuement discuté de la récente décision de la Cour suprême du Canada dans le dossier de la Nation Tsilhqot’in, en Colombie Britannique, reconnaissant le titre ancestral que ce groupe possédait sur son territoire. Considérant que la majeure partie du territoire algonquin n’a jamais été cédé ou abandonné, ce jugement pourrait
FORMATIONS POST-NATALES
Apprendre à masser bébé
MANIWAKI - Le Centre de santé et de services sociaux de la Vallée-de-la- Gatineau convie les parents à des rencontres post-natales au CLSC de Maniwaki, au 149 rue Principale Nord, combinées avec une formation de massage pour bébés.
Plusieurs rencontres sont planifiées pour les nouveaux parents de bébés de moins d’un an. Elles porteront sur les thèmes sui- vants : les sièges d’auto, le lien d’attache- ment, les dents c’est important, soigner les petits bobos et l’introduction des solides. Elles auront lieu le 25 septembre, 10, 16, 20 et 23 octobre.
Toutes les rencontres se terminent avec la formation massage pour bébé par une ergo- thérapeute. Vous pouvez vous inscrire auprès de Manon Carrière au CLSC de Maniwaki au 819-449-2387 poste 2316.
constituer une porte ouverte à une négocia- tion de nation à nation avec les gouverne- ments qui chevauchent le territoire algonquin.
Les chefs ont d’ailleurs dit espérer «que cette nouvelle rebuffade de la part du plus haut tribunal du pays fera comprendre à Ottawa, Québec et Toronto, qu’ils doivent respecter les droits des Algonquins et qu’ils accepteront de négocier de bonne foi avec le peuple algonquin sans exiger comme prére- quis qu’ils abandonnent leurs droits, leur culture et leur territoire, comme ce fut mal- heureusement le cas dans le passé». Ils ont également convenu de se rencontrer à nou- veau pour aborder les questions qu’ils ont dû laisser en suspend à l’issue de cette première rencontre chargée tant en terme de contenu que par l’importance historique de ce rapprochement.
▲ Les chefs de la nation algonquine étaient rassemblés lors d’une première rencontre historique dans la communauté de Eagle Village. À gauche, le chef Gilbert Whiteduck, de Kitigan Zibi.
(ATTENTION: PREMIÈRE RONDE POUR LES BOURSES DE LA RELÈVE: 2014 - 2015 LES DEMANDES DOIVENT PARVENIR AU SIÈGE SOCIAL POUR le 19 septembre 2014)
Les bourses de la relève sont attribuées
depuis l’année académique 2007-2008 dans le
cadre du plan d’action du « projet Complicité
Emploi de la Vallée-de-la-Gatineau » créé par
la table de développement social de notre région
et présidée par le préfet de la MRC, Monsieur
Michel Merleau. Le conseil d’administration
organise la campagne et recueille les fonds qui serviront aux bourses de la relève et aux activités de Complicité Emploi.
La « Fondation des bourses de la relève » reçoit les demandes de bourses et en gère la distribution. Cette fondation est présidée par M. Jean-Paul Gélinas. La fondation prévoit deux remises de bourses par année : en automne et au printemps.
La Fondation des bourses de la relève rappelle aux futurs candidats et candidates que les demandes de bourses doivent parvenir au siège social de la fondation avant le troisième vendredi de septembre ou le troisième vendredi de janvier. Le
comité de sélection se réunit dans le courant du mois d’octobre et dans le courant du mois de février afin d’analyser les dossiers. Les dossiers qui auront du retard ou qui
sont incomplets ne seront pas pris en considération. Une seule demande par année académique est acceptée.
Pour les nouvelles candidatures, la demande doit être accompagnée d’une lettre de présentation, d’un curriculum vitae, d’une lettre d’un employeur éventuel, d’une preuve d’inscription pour la session d’automne 2014 ou pour la session d’hiver 2015 et d’une preuve de réussite de la session précédente s’il y a lieu.
Les étudiants et étudiantes qui ont déjà bénéficié d’une bourse de la fondation peuvent faire une autre demande. Dans ces cas, ils ou elles doivent envoyer avec leur demande leur relevé de notes attestant de leur réussite et une preuve d’inscription au programme pour la session suivante.
La Fondation des bourses de la relève précise que les études visées sont les études professionnelles (DEP) offertes à l’extérieur du territoire de la MRC (500$), les études collégiales techniques (500$) et les études universitaires (1000$).
Les participants au projet Complicité Emploi signeront un contrat d’hon- neur qui repose sur un engagement moral à revenir travailler dans la Vallée-de-la- Gatineau pour le nombre d’années pendant lesquelles ils ont été supportés par le projet Complicité Emploi.
La Fondation bourses de la relève tient à préciser que cette initiative a pour but d’encourager la persévérance scolaire chez nos jeunes et le retour aux études chez nos adultes et le projet Complicité Emploi vise aussi à encourager
l’attraction et la rétention de jeunes et adultes dans notre MRC.
L’adresse du siège social de la fondation où les demandes doivent être adressées est la suivante :
Fondation des bourses de la relève 331 rue du Couvent
Maniwaki J9E 1H5
Pour plus d’informations : 819 449 7866 poste 17251
Source : Jean-Paul Gélinas, Président de la « Fondation des bourses de la relève »
Les critères d’admissibilité sont les suivants :
La candidate ou le candidat doit poursuivre des études à temps plein
La candidate ou le candidat ou ses parents doivent posséder une adresse permanente sur le territoire de la Vallée-de-la- Gatineau; les candidatures de la région de la MRC de la VG seront traitées prioritairement; pour les autres candidatures venant d’autres MRC, elles pourront être considérées selon la disponibilité des fonds et les besoins de main-d’œuvre.
La candidate ou le candidat doit avoir fait une prise de con- tact avec un employeur potentiel qui identifie un besoin de relève dans la Vallée-de-la-Gatineau ou participer aux séjours exploratoires de PAJQ.
La candidate ou le candidat doit démontrer le sérieux de son projet d’étude et la qualité de son dossier.
La candidate ou le candidat doit démontrer sa motivation à demeurer en région.
Dans le cas où le nombre de demandes dépasse l’offre du montant d’argent disponible, l’ensemble du dossier
sera considéré et analysé.
Les bourses sont octroyées à la condition que tous les cours soient réussis à la session précédente s’il y a lieu
La décision du comité de sélection est sans appel.