Page 33 - La Gatineau 11 septembre 2014
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GRANDE RANDONNÉE PARKINSON
12 500$ pour la recherche
La Gatineau 11 septembre 2014 33
▲ Les participants à la marche au profit de la recherche sur la maladie de Parkinson, organisée chaque année par André Riopel. Il était entouré de ses proches. Malheureusement sa fille Zoé n’a pu être présente mais c’était pour une bonne cause : elle suivait son cours d’arme à feu afin de pouvoir aller à la chasse avec son père.
MANIWAKI - André Riopel, 49 ans, est atteint de la maladie de Parkinson depuis 10 ans. Plutôt que de laisser la maladie rempor- ter le combat, il a décidé de se battre et d’ap- porter sa contribution afin de faire avancer la recherche. Ainsi, chaque année le premier dimanche de septembre, depuis 8 ans, André Riopel organise une marche avec l’aide de sa famille et d’amis.
La dernière a réuni une centaine de per- sonnes, qui sont allées de Jean Coutu à l’Au- berge du draveur en passant par la Cité étu- diante. L’activité a permis de collecter 12 500$ qui seront remis à la Société Parkinson. Des billets ont également été vendus afin de tirer au sort une peinture encadrée, offerte comme chaque année par Carmen Clément Gagnon. Cette marche est aussi l’occasion d’apporter un soutien aux malades et de les encourager à continuer d’affronter la maladie.
«Il y a de l’espoir»
La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative qui se manifeste princi- palement par des troubles du mouvement. Sa cause : la perte de cellules, dans une par- tie du cerveau, responsables de la production d’un élément chimique appelé dopamine, qui agit comme messager entre les cellules du cerveau impliquées dans le contrôle du mouvement. On estime qu’au moment où le diagnostic est prononcé, environ 80 % des cellules produisant la dopamine ont déjà
Culture
cessé de fonctionner. Malheureusement, aucun médicament ne peut encore ralentir ou arrêter la progression de la maladie.
«Avec cette maladie, 15 minutes tu peux être bien et 15 minutes être off, explique André Riopel. Quand ça va, je fais le maxi- mum de choses.» Il s’était notamment beau- coup impliqué suite à la tempête de décembre 2012 qui avait fait de nombreux dégâts dans la région. «Recevoir le diagnos- tic n’est pas facile, ajoute sa conjointe Nathalie Major. Pour vivre la maladie, la personne doit être faite forte et bien entourée.»
Si les médicaments atténuent les symp- tômes, le problème est qu’à la longue le corps finit par s’y habituer, réduisant du coup leurs effets. Mais après une année dif- ficile, André Riopel a reçu des bonnes nou- velles. «En février nous avons rencontré deux nouveaux neurologues, explique Nathalie Major. André est passé de 24 à 8 médicaments. Ils lui ont conseillé de faire 4 à 5 séances de cardio par semaine et d’arrêter certains aliments qui empêchent une bonne absorption des médicaments. Cette année, André n’a pas mangé une seule poutine.»
Mais surtout, André Riopel met tous ses espoirs dans une possible opération future qui devrait lui permettre de contrôler les symptômes de la maladie et d’améliorer sa qualité de vie.
En attendant, André Riopel est aidé,
▲ André Riopel en est convaincu : il y a de l’espoir et un jour au pourra guérir la maladie de Parkinson.
encouragé, chaque jour par ses proches qui considèrent qu’il fait partie, comme il est écrit sur les chandails de la Société Parkinson, de «ces héros qui nous inspirent». Sa mère notamment, Céline Riopel, ne compte pas ses heures de bénévolat pour organiser des levées de fonds pour la recherche, notamment sa vente de pâtisse- ries annuelle.
Après la marche, André Riopel a eu une pensée pour les malades qui n’ont pas pu participer. Il garde l’espoir qu’un jour on pourra guérir cette maladie : «Passez le mes- sage, il y a de l’espoir.»
Sylvie Dejouy
JOURNÉES DE LA CULTURE
Rencontre avec un conteur et un auteur
MESSINES - À l’occasion des Journées de la culture, qui se tiendront du 26 au 28 septembre, la bibliothèque municipale de Messines, avec la contribution de la MRC, du CLD, du ministère de la Culture et de commanditaires, présentera les deux événements suivants.
Louis Mercier à l’école
Vendredi 26 septembre, le conteur bien connu Louis Mercier, résident de Messines, ira à l’école Ste-Croix de Messines présenter aux élèves deux contes interactifs spécialement conçus pour les Journées de la culture.
Un conte s’adressera aux plus jeunes et un autre aux plus âgés. Les deux contes auront pour
thème la littérature. Louis Mercier saura émer- veiller et motiver les enfants et leur demandera de composer eux-mêmes un récit.
L’Événement Georges Lafontaine
Dimanche 28 septembre à 13h30, l’auteur des romans «Des cendres sur la glace», «Des cendres et du feu», «Le Parasite», «L’Orpheline», originaire et résident de Messines, présentera à la bibliothèque municipale de Messines une conférence ayant pour sujet ses écrits, sa démarche, sa motivation et l’importance des écrits pour conserver la mémoire collective.
Ensuite suivra un atelier s’intitulant «Comment réaliser mon projet d’écriture»,
durant lequel Georges Lafontaine conseillera les participants sur la façon de s’organiser pour débuter l’écriture, que ce soit un roman, une biographie ou leurs souvenirs familiaux. L’atelier sera interactif et sera adapté à tous, peu importe le talent littéraire. L’auteur saura motiver et outiller les participants et leur démontrer que tous les écrits ont de la valeur. L’activité est gratuite.
Vous êtes priés de confirmer votre présence à «L’Événement Georges Lafontaine» au 819- 465-2323, poste 21, du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 16h30, ou par courriel à egalipeau@messines.ca


































































































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