Page 11 - La Gatineau 2 octobre 2014
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Journées de la culture
Kilt, cornemuse
et culture écossaise
La Gatineau
2 octobre 2014 11
▲ Trois membres du 78th Fraser’s Highlanders pipes and drums, qui ont partagé leur passion pour la cornemuse.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - À l’arrivée devant le Château Logue, deux joueurs de corne- muse et un joueur de tambour prati- quaient à l’extérieur, alors que la nuit était tombée, à peine éclairés par les lampa- daires. Un peu plus, en fermant les yeux, et on se serait cru en Écosse, des frissons jusqu’au bout des oreilles en écoutant ce drôle d’instrument qu’est la cornemuse.
La sixième édition des Journées de la culture organisée par la Bibliothèque J. R. L’Heureux avait pour thème «Un vent d’Écosse sur la Haute-Gatineau». Rien à voir avec le récent référendum écossais, pur hasard du calendrier. Encore une fois, ce fut un succès : la salle Robert Coulombe était comble.
La soirée a commencé par la présenta- tion de cet instrument typiquement écos- sais qu’est la cornemuse. Une présentation animée par les cornemuseurs du 78th Fraser’s Highlanders pipes and drums. En ouverture, la plus célèbre musique jouée à la cornemuse : Scotland the brave, qui fait partie des premières pièces qu’on apprend lorsqu’on adopte la cornemuse.
Marie-Hélène Brière, l’une des trois membres du groupe, a partagé sa pas- sion pour cet instrument. Originaire de Québec, c’est là que la jeune femme a commencé à apprendre à en jouer. Aujourd’hui, elle vit à Maniwaki et s’est jointe à un groupe de Gatineau avec lequel elle participe à plusieurs rassemblements.
Le saviez-vous, les Égyptiens et les Grecs auraient commencé à jouer de la cornemuse mais sans le sac. Ce sont les Romains qui auraient ajouté ce dernier. Parait-il que l’empereur Néron, en 100 avant J-C, en jouait. La cornemuse aurait fait son arrivée en Europe grâce au commerce des Grecs et des Romains avec les Celtes. Elle serait apparue en Angleterre suite à l’invasion des Romains puis dans les Highlands d’Écosse autour du 14e-15e siècles.
Après la cornemuse, les spectateurs ont pu apprécier la voix de la chanteuse Coralie Laurendeau. Comme chaque année, des artistes étaient mis à l’honneur : les œuvres de Geneviève Calvé, Charlotte Thibault et Marie-Claude Rousseau étaient exposées.
Si après cette soirée, il vous prendrait l’envie d’apprendre la cornemuse, sachez qu’il vous faudra probablement supporter
À la découverte des arts populaires
DENHOLM - Une activité était organi- sée samedi à la salle communautaire. Elle avait pour thème les arts populaires. «Nous estimons avoir atteint la mission éducative de la journée ainsi que les objec- tifs, qui étaient de permettre l’exploration et de souligner l’importance des arts et de la culture dans une relation simple et cha- leureuse», commente la conseillère muni-
cipale Sylvie Lagacé.
Les membres du Comité socio-écono- mique municipal de Denholm tiennent à remercier le public qui leur a rendu visite: «Ce fut un privilège d’avoir avec nous des artistes chevronnés qui ont grandement contribué à la réussite de cette activité.» Ils remercient aussi le maire Gaétan Guindon
et l’entreprise Copie Conforme, de Gatineau, pour leur appui dans ce projet.
«Enfin, merci tout spécialement à mes collègues, le conseiller Richard Poirier et la conseillère Danielle Cillis, pour l’aide et le soutien tout au long de l’organisation de cette journée de la culture à Denholm», conclut Sylvie Lagacé.
▲ La jeune Jessy portant le béret traditionnel.
quelques moqueries. Comme disait, Alfred Hitchcock, pour n’en citer qu’une, «j’imagine que l’inventeur de la corne- muse a été inspiré par la vue d’un homme portant un cochon asthmatique et furieux sous son bras. Malheureusement, le son obtenu avec l’artefact n’a jamais égalé la pureté du son produit par le cochon».


































































































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