Page 13 - La Gatineau 2 octobre 2014
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La Gatineau 2 octobre 2014 13
CLUB OPTIMISTE
Déléage veut le sien
▲ Les personnes présentes à la réunion avec, de gauche à droite : Denis Brazeau, Jeanne Labelle, Paul Grondin, Nancy Gagnon, Gilles Jolivette, Claude Miner, Antoine Dénommé, Géraldine Parent, Claire Dumouchel-Charette, François St-Amour et Paul-André Parent.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Fondé en 1987 par Mario Charette, le Club Optimiste de Déléage a tiré sa révérence après 25 ans de services. Sa charte a en effet été dissoute en 2012- 2013. Une poignée de personnes a en tête de le faire renaître. Elles bénéficient pour cela de l’expertise d’une organisation solide qui a beaucoup d’expérience : le Club Optimiste de Maniwaki.
Afin de poser les premières pierres de cette organisation renaissante, une ren- contre avait lieu la semaine dernière, à la salle municipale de Déléage. Elle était ani- mée par Paul-André Parent, adjoint au gouverneur et membre fondateur du Club Optimiste de Touraine à Gatineau, venu spécialement de Gatineau. Paul-André Parent n’en est pas à sa première création de Club Optimiste. La cause tatouée sur le cœur, il a aidé à en fonder un peu partout au Québec, jusqu’en Gaspésie.
Une dizaine de personnes ont assisté à la réunion, dont le président Claude Miner et
des membres du Club Optimiste de Maniwaki, qui s’engagent à parrainer la nouvelle organisation, à l’aider à redémar- rer et à lui donner des conseils. Deux conseillers municipaux de Déléage étaient aussi là : Gilles Jolivette et Denis Brazeau. Autour de la table également, Claire Dumouchel-Charette, dont le mari Mario Charette a été membre-fondateur du Club Optimiste de Déléage.
«C’est définitif qu’on aimerait avoir de nouveau un Club Optimiste à Déléage, a déclaré Gilles Jolivette. On a de beaux objectifs pour nos jeunes.» Il faut au moins 15 membres pour fonder ou relancer un Club Optimiste. Toute la difficulté est de trouver des personnes prêtes à s’investir un minimum et en particulier de la relève.
Le temps est loin où la salle était pleine lors des réunions du Club Optimiste de Déléage et où les activités attiraient beau- coup de monde. Mais les quelques per- sonnes prêtes à s’impliquer et les membres du Club Optimiste de Maniwaki ne manquent pas de motivation pour relancer la machine.
Depuis la réunion, douze personnes
seraient prêtes à embarquer. Il en manque donc au moins trois pour pouvoir réactiver le club.
Depuis 1919
Le premier Club Optimiste a vu le jour en 1912 dans l’État de New-York. L’organisation des Clubs Optimistes en Amérique du Nord existe depuis 1919. Le but à l’origine était de créer un monde meilleur avec pour slogan «L’ami du petit gars». Il s’agissait en effet d’organiser des activités pour les jeunes garçons qui cour- raient dans les rues.
Les Clubs Optimistes sont des organi- sations bénévoles et communautaires, qui travaillent dans et pour la communauté, avec un accent sur la jeunesse. Il n’y a qu’à voir les activités organisées par les 45 membres du Club Optimiste de Maniwaki: la course de canards, le tournoi Optimiste, l’Opération nez rouge, etc. De grosses activités dont tous les profits retournent à la jeunesse.
Renseignements pour les personnes intéressées à devenir membre : Nancy au 819-441-0004.
TENTATIVE DE MEURTRE
Un chasseur devant la justice
LA GATINEAU - Un chasseur origi- naire de la région de Joliette comparaissait au palais de justice de Gatineau cette semaine. Michel Rheault est accusé d’avoir pris pour cible deux autres chas- seurs, dans la réserve faunique de La Vérendrye. Il a été arrêté par la Sûreté du Québec après une courte poursuite.
Selon le sergent Marc Tessier, porte-pa- role de la SQ en Outaouais, l’origine de ce
fait-divers pourrait être un conflit entre le suspect et les deux chasseurs concernant leur territoire de chasse. Quand la dispute a éclaté, l’homme aurait quitté les lieux pour revenir avec son arme et ouvrir le feu en direction des deux chasseurs. La SQ dit avoir reçu un appel concernant deux hommes en détresse qui tentaient d’échapper aux tirs d’un chasseur en furie. Les présumées victimes n’ont pas été
blessées.
La Couronne a refusé la remise en liberté du suspect. Michel Rheault est notamment accusé de tentative de meurtre envers un des chasseurs, de menaces de mort et de voies de fait. L’affaire devrait être transférée au palais de justice de Maniwaki.
La SQ lance un appel à la prudence et au civisme en ce début de saison de chasse.


































































































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