Page 5 - La Gatineau 16 octobre 2014
P. 5

La Gatineau 16 octobre 2014 5
CONSEIL MUNICIPAL
La couverture cellulaire
encore problématique
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - Les élus de la munici- palité de Bois-Franc ont adopté à l’unani- mité lors du conseil d’octobre une résolu- tion pressant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) d’agir en faveur de l’installation d’une nouvelle tour de relais cellulaire sur son territoire.
Renouvellement de l’entente sur la collecte des matières résiduelles
La municipalité de Montcerf-Lytton continuera de procéder au ramassage des ordures et du recyclage sur le territoire de Bois-Franc suite au renouvellement de l’en- tente lors du conseil d’octobre. La facture grimpera d’environ 2 000$ mais représen- tera tout de même une économie par rapport à celle de l’ancien pourvoyeur de ce service. La directrice générale de Bois-Franc, Annie Pelletier, a noté une grande diminution des plaintes depuis que c’est la municipalité voi- sine qui se charge de la cueillette.
Étude de fusion : Grand-Remous pourrait être conviée dans un second temps
Suite à l’annonce conjointe des munici- palités de Bois-Franc et Montcerf-Lytton de s’engager dans une étude sur l’opportu- nité de fusionner, celle de Grand-Remous avait adopté une résolution pour manifes- ter son désir de se joindre à cette étude. Ce qui a été reçu de façon plutôt tiède par cer- tains membres des conseils municipaux des deux autres localités.
«Fusion, ça fait peur à beaucoup de gens, reconnaît d’emblée la mairesse de Bois- Franc, Julie Jolivette. Même autour de la table de notre conseil, lorsque l’on a discuté de procéder à l’étude gratuite par le minis- tère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT), il y avait déjà plusieurs réti- cences puisque beaucoup de citoyens pensent avec leur cœur et non avec la tête. On a finalement été capables d’avoir un oui pour l’étude. Quand Grand-Remous a adopté sa résolution, ils ne nous avaient pas contacté pour nous le dire, nous l’avons appris par quelqu’un d’autre. Depuis, j’ai parlé avec le maire de Grand-Remous. Je lui ai dit que personnellement je n’avais pas de problème avec ça. Mais déjà pour l’étude avec Montcerf-Lytton, plusieurs étaient fortement réticents. Alors nous allons commencer avec celle-là et si on voit que c’est intéressant et qu’il y a plus d’ou- verture que l’on pense, on regardera plus largement.»
La mairesse de Bois-Franc avoue qu’elle est ouverte à plus que bien des personnes à ce niveau. «Moi dans ma tête, si on pouvait être Egan-Sud, nous autres, Montcerf- Lytton et Grand-Remous, ce serait encore mieux, mais c’est difficile... ce n’est pas moi qui va décider, les citoyens décideront. Je n’ai pas envie de me faire dire que la fille née à Messines a fusionné leur village sans leur consentement...»
Moratoire sur l’exploration et l’exploitation de l’uranium
▲ La mairesse de Bois-Franc, Julie Jolivette, a présidé le conseil d’octobre.
quatre contre trois un moratoire sur l’ex- ploration et l’exploitation sur le territoire de la localité. Ce faisant, ils ont emboité
le pas à plusieurs autres municipalités québécoises qui ont adopté une telle résolution.
Les élus de Bois-Franc ont voté à


































































































   3   4   5   6   7