Page 21 - La Gatineau 30 octobre 2014
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La Gatineau 30 octobre 2014 21 Brigitte Labrie, candidate du siège #4
ÉLECTIONS SCOLAIRES WESTERN QUÉBEC
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Dernière candidate dont nous vous dressons le portrait en vue des élec- tions scolaires du 2 novembre. Brigitte Labrie vise la circonscription numéro 4 de la commis- sion scolaire Western Québec. Elle affrontera Pierre Dionne.
Résidente de La Pêche, Brigitte Labrie, âgée de 40 ans, a été pendant plusieurs années professeur de français langue seconde. Aujourd’hui elle est fonctionnaire à l’École de la fonction publique.
Brigitte Labrie, candidate pour la première fois à une élection scolaire, se présente sous la bannière de l’équipe «Debout Commission scolaire western Québec». «Nick Giannakoulis a voulu créer un groupe de gens qui auraient tous des forces différentes et qui pourraient apporter différents points de vue lors des réu- nions du conseil scolaire, explique-t-elle. Il m’a approchée et pour moi c’est une très bonne
façon de m’impliquer dans la communauté. L’apprentissage me tient à cœur et je pense que j’ai plusieurs choses à apporter à la table.»
Si elle est élue, Brigitte Labrie souhaite s’at- taquer tout particulièrement au problème de décrochage scolaire, ce qui passe notamment selon elle par la question de la rémunération des enseignants : «Les profs de notre conseil scolaire sont les moins bien payés au pays donc il y a beaucoup de roulement, on a toujours des nouveaux profs, ce qui n’est pas bon pour les élèves. Cela reflète le taux élevé de décro- chage. En Outaouais on a un taux très élevé de décrochage.»
Autre thème qui lui tient à cœur : les troubles d’apprentissage. «Qu’est-ce qu’on fait dans les écoles pour améliorer la situation pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage», questionne Brigitte Labrie. Concernant l’en- seignement du français dans les écoles anglo- phones, selon la candidate cet apprentissage devrait être développé, «afin qu’on ait vrai- ment notre société bilingue».
Face à l’éventualité que le gouvernement
abolisse les commissions scolaires, Brigitte Labrie avoue avoir «très peur. Qui va repré- senter les intérêts des électeurs ? Auparavant, les conseils scolaires avaient beaucoup plus de pouvoir. Avec les années ils en ont perdu. Si elles n’existaient plus, il faudrait savoir ce qui va remplacer les commissions scolaires. Est-ce qu’ils vont mettre en place des professionnels qui auront encore leur mot dans ce qu’il se passe, peut-être. Mais si il s’agit juste d’abolir les commissions scolaires, qui représentera les intérêts des électeurs ?»
En Ontario, des élections municipales avaient lieu la semaine dernière et les électeurs devaient choisir en même temps leurs com- missaires scolaires. Selon Brigitte Labrie, cela pourrait être une solution pour intéresser les Québécois aux élections scolaires : «Les gens sont plus aptes à aller vote, ils font une pierre deux coups. Avant de penser à abolir, peut- être qu’il faudrait penser à comment est-ce qu’on mobilise les électeurs et leu donne envie de mieux participer ? C’est sûr que le plus simple serait d’abolir mais la solution la plus simple n’est pas forcément la meilleure.»
circonscription 2 ; 4% pour la circonscription 7 ; 4% pour la circonscription 11.
Western Québec
Les bureaux de vote seront aussi ouverts le 2 novembre de 10h à 20h. Dans la région, il sera possible de voter aux endroits suivants : à l’école Woodland de Maniwaki et l’école Queen Elizabeth de Kazabazua. Le recense- ment des votes se fera le soir du scrutin au 15 rue Katimavik à Gatineau, à partir de 20h.
Il y a trois candidats à la présidence : André
choix de modèles et de couleurs ? Pour la modique somme de 20$, vous aurez droit à un service personnalisé : une bénévole vous assistera dans le choix et l’ajustement de la prothèse et vous recevrez gratuitement une trousse d’entretien. La durée du prêt est variable : vous gardez la prothèse tant et aussi longtemps que vous en avez besoin. Un choix d’accessoires, comme des bonnets ou des foulards, est aussi offert sur place.
Pour un essayage, communiquez avec le centre de services de la SCC le plus près de chez vous. C’est simple comme bonjour : les
▲ Brigitte Labrie vise la circonscription numéro 4 de la commission scolaire Western Québec. Elle affrontera Pierre Dionne.
Choquette, Clément Bélanger et James Shea. Des élections auront aussi lieu pour la cir- conscription 4 entre Pierre Dionne et Brigitte Labrie, dans la circonscription 5 entre Anthony Coles et Laurie Garbutt, dans la circonscription 8 entre Chris Schaler et Scott Mc Fadden, dans la circonscription 9 entre Wayne Daly et Nick Giannakoulis dans la circonscription 10 entre Mathew Larventz, Gabrielle Castillo et Susan.
À noter que le taux de participation au vote par anticipation a été de 2%.
personnes touchées par le cancer peuvent prendre un rendez-vous en téléphonant à Martha Moore en composant le 819 449- 1872 ou Louise Joly au 819 449-4135. Le nouveau local est situé au CLSC de Maniwaki, au 149, rue Principale Nord, local 154.
Pour en savoir plus sur la santé des seins, communiquez avec le Service d’informa- tion sur le cancer au 1 888 939-3333 ou visitez cancer.ca
Suivez l’actualité SCC sur facebook. com/sccquebec.
On vote dimanche !
LA GATINEAU - Le jour du scrutin approche. Pour la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, les bureaux de vote seront ouverts le 2 novembre de 10h à 20h. Dans la région, il sera possible de voter aux endroits suivants : pour la circonscription 2, secteur 4 au centre municipal d’Aumond, secteur 5 au centre municipal de Déléage, sec- teur 6 à l’école Laval de Sainte-Thérèse-de- la-Gatineau ; pour la circonscription 7, sec- teur 15 à l’école Sacré-Cœur de Gracefield, secteur 16 au centre municipal de Lac Sainte- Marie, secteur 17 au centre municipal de
Kazabazua. Le recensement des votes se fera le soir du scrutin à l’école Sacré-Cœur de Gracefield.
Madeleine Aumont et Michelle Briand s’affrontent pour le siège numéro 2, Bernard Caron et Jacques Masseau pour le siège numéro 6, Damien Lafrenière et Chantal Lamarche pour le siège numéro 7, Gaétane Mousseau et Annette Dumouchel pour le siège numéro 11.
À noter que le taux de participation au vote par anticipation a été de 3% pour la
SOCIÉTÉ CANADIENNE DU CANCER Le Mémo-mamo est lancé
LA GATINEAU - Pour la Société cana- dienne du cancer (SCC), le mois d’octobre est plus qu’une occasion de sensibiliser au cancer du sein. C’est une occasion de pas- ser à l’action pour sauver des vies. La SCC est fière de vous annoncer le lancement de son projet pilote «Passez le mot avec le Mémo-mamo» dans la région de la Vallée-de-la-Gatineau.
Dès cette semaine, vous pouvez aider à transmettre le message en devenant une ambassadrice «Passez le mot avec le Mémo-mamo». En tant qu’ambassadrice, vous aurez la mission de sensibiliser 10 femmes par le biais de brèves conversations face-à-face. Pendant ces conversations, vous utiliserez un excellent outil éducatif appelé Mémo-mamo pour illustrer l’im- portance des mammographies pour détec- ter le cancer du sein tôt, lorsqu’il est plus traitable. Après la conversation et pour renforcer le message, vous remettrez un Mémo-mamo à la personne que vous venez de rencontrer.
Ensemble, nous pouvons passer le mot que les mammographies sauvent des vies. Pour devenir ambassadrice, contacter la bénévole Martha Moore au 819 449-1872.
«Toutes les femmes âgées de 50 à 69 ans sont invitées à passer gratuitement une mammographie de dépistage aux deux ans, explique Lise Dion, porte-parole de la campagne Mémo-mamo de la SCCM. Toutefois, du million de femmes admis- sibles au Programme québécois de dépis- tage du cancer du sein (PQDCS), 400 000 d’entre elles ne passent pas leur mammo- graphie. Je veux dire aux femmes de ne pas hésiter à passer une mammographie, car ce test est la méthode la plus fiable pour détecter un cancer du sein. Il peut sauver une vie!»
La Société canadienne du cancer est là pour vous
Perdre ses cheveux fait partie des mul- tiples épreuves que doit traverser la per- sonne atteinte de cancer. Une étape qui peut sembler sans importance quand on se bat pour sa vie, mais qui est très pénible pour beaucoup de patients, car elle est bien souvent le signe visible de la maladie.
Heureusement, cet état est temporaire. La plupart du temps, les cheveux repoussent après les traitements. Alors pourquoi ache- ter une prothèse capillaire quand la Société canadienne du cancer (SCC) peut vous offrir le prêt de prothèses dans un vaste


































































































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