Page 12 - La Gatineau 27 novembre 2014
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12 27 novembre 2014 La Gatineau
au JOURNÉE INTERNATIONALE DE L’HOMME
Comprendre la violence conjugale
Épreuve
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - À l’occasion de la Journée internationale de l’homme qui se tenait mercredi 19 novembre, l’AREQ (Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec) organisait une conférence au Château Logue. Animée par Daniel Seguin, de l’Impact rivière Gatineau, elle avait pour thème la violence conjugale.
Cette conférence, c’est Jean-Claude Robert qui en a eu l’idée. Il est responsable de la condition de l’homme pour l’AREQ Haute-Gatineau. «Depuis que je suis responsable, je voulais organiser des activités, explique-t-il. L’année prochaine, j’aimerais des activités pour célébrer les réalisations de l’homme.»
Daniel Seguin a expliqué que nous avons tous cinq besoins essentiels, qui vont déterminer notre vie dès notre plus jeune âge : la sécurité et ce dès que nous sommes dans le ventre de notre mère ; l’amour, aimer et être aimé ; avoir une place dans un groupe d’appartenance, à commencer par la famille ; des moments de liberté ; du pouvoir, à commencer par reprendre le pouvoir sur notre vie plutôt que d’essayer d’en avoir sur les autres. La violence prend souvent naissance dans le déséquilibre de l’un ou plusieurs de ces besoins fondamentaux.
Daniel Seguin a aussi souligné l’importance de surmonter nos peurs : «80% des gens ne surmontent pas leurs peurs et vivent avec toute leur vie.»
Le cycle de la violence
La violence conjugale se cache derrière plusieurs façades. De la violence physique à la violence psychologique et verbale en passant par les agressions sexuelles et le contrôle des finances personnelles, les formes d’agressions sont nombreuses et demeurent souvent inconnues de l’entourage.
▲ De gauche à droite : Jean-Claude Robert, l’organisateur de cette conférence ; Daniel Seguin, qui l’animait ; Claude Duplessis, qui a aidé à l’organisation.
Bien qu’il existe des hommes victimes de violence conjugale, dans la majorité des cas la victime est une femme et l’agresseur son conjoint actuel ou son ex-conjoint.
De manière insidieuse, l’agresseur met en place un cycle de violence conjugale qui comprend cinq phases : un climat de tension, l’agresseur a des accès de colère ; des crises, il violente l’autre personne sur le plan verbal, psychologique, physique, sexuel ou économique ; la justification, il trouve des excuses pour justifier son
comportement ; la lune de miel, il demande pardon, parle de thérapie ou de suicide.
Il faut savoir que certains actes de violence sont de nature criminelle, qu’ils se passent à l’intérieur ou à l’extérieur du couple. Le fait de croire que la violence conjugale est privée condamne les victimes à rester sous l’emprise de leur agresseur et rend plus difficile l’intervention des autres, ce qui par conséquent, perpétue la violence. La violence conjugale est un problème d’ordre social important.
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