Page 34 - La Gatineau 27 novembre 2014
P. 34

Gatineau
34 27 novembre 2014 La Gatineau CLINIQUES MÉDICALES
Facturation illégale dénoncée
CHRONIQUE
LA GATINEAU - Cinq associations de défense des droits et de justice sociale unissent leur voix pour dénoncer la facturation médicale illégale observée dans certaines cliniques médicales. Ces associations, qui regroupent à la fois des médecins et des dizaines de milliers d’usagers du réseau de la santé, s’inscrivent dans la foulée d’un recours collectif contre le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), la RAMQ et plusieurs cliniques médicales.
Médecins québécois pour le régime public (MQRP) dénonce une nouvelle fois la multiplication des frais facturés aux patients. «Cette pratique atteint aujourd’hui des proportions inégalées, affirme la Dre Isabelle Leblanc, présidente de MQRP. Nos patients se font facturer de plus en plus de frais lors des visites médicales, au-delà des rares exceptions permises par la loi.»
«Vulnérables face aux difficultés d’accès, les patients sont mal placés pour refuser de payer des sommes souvent élevées, ajoute la Dre Leblanc. Pourtant, tout ce qui est médicalement requis doit être accessible gratuitement. C’est le fondement même de notre régime public d’assurance maladie! Il est inacceptable que le Collège des médecins du Québec et la RAMQ ne sanctionnent pas ces pratiques illégales en dépit des nombreuses plaintes reçues. MQRP appuie donc sans réserve le recours collectif contre les frais accessoires.»
De son côté, le président de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ- CSQ ) déplore que les personnes aînées soient prises en otage par certains médecins. « Il est souvent difficile de départager les frais qui sont légaux ou légitimes, et ceux qui ne le sont pas, souligne Pierre-Paul Côté. Dans le doute, trop de personnes aînées se taisent et ramassent la facture. Aussi, dans un contexte où l’accès à un médecin devient de plus en plus difficile et où les délais d’attente pour une consultation avec les spécialistes s’allongent, elles hésitent à s’opposer au paiement de frais réclamés lors d’une consultation, surtout s’ils sont présentés comme étant inévitables.» L’AREQ tient donc à dénoncer publiquement cette situation et elle invite ses membres à s’inscrire
massivement au recours collectif.
«Nous croyons que les frais abusifs facturés par certains médecins représentent un frein à l’accessibilité des services médicaux, estime Geneviève Dorval, du Comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles. Malheureusement, il est courant que des patients, incapables d’assumer des coûts supplémentaires, soient privés de soins pourtant médicalement requis et couverts par le régime public. Afin de démontrer l’ampleur de ces pratiques injustifiées, la Clinique mettra en place un registre des frais abusifs qui sera disponible dès janvier 2015 et pour lequel nous solliciterons les témoignages de la population.»
Pour la Coalition Solidarité Santé, «cette surfacturation ne protège pas notre système public de soins de santé et de services sociaux : elle vient créer deux catégories de malades et de personnes soignées, l’une qui aura les moyens de se payer les soins et services, et l’autre qui ne les aura pas. Et la catégorie qui ne les aura pas, non seulement ne pourra se soigner, mais peut-être verra son état se détériorer, et, son cas s’aggravant, coûtera plus cher au système public pour lui donner les soins nécessaires», souligne Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition. Celui-ci en conclut que la surfacturation des frais accessoires, tout comme le projet de loi 10, n’ont qu’une seule raison d’exister : faire de la santé une occasion d’affaire, pour les «vraies affaires».
La semaine dernière, le cabinet d’avocats
Grenier Verbauwhede Avocats a annoncé que 17 autres cliniques étaient ajoutées à une requête pour autoriser l’exercice d’un recours collectif contre le MSSS, la RAMQ et des cliniques, à la suite de la facturation médicale illégale qui se pratiquait dans ces cliniques. En tout, depuis le dépôt du recours collectif, une cinquantaine de cliniques ont été ajoutées à la demande de patients victimes de surfacturation en cliniques médicales. La requête a été déposée par le cabinet d’avocats au nom de M. Philippe Léveillé et d’autres patients.
santé
La vitamine C
et la santé
On l’appelle acide ascorbique ou encore ascorbate de calcium. Notre organisme est incapable de la fabriquer. Nous devons donc la puiser quotidiennement dans notre alimentation. Nous savons qu’elle est bénéfique pour la santé. Mais au fait, à quoi sert cette vitamine?
La vitamine C assure plusieurs fonctions à l’intérieur de notre corps. Elle participe notamment à la fabrication du collagène, au maintien de la fonction immunitaire, à la cicatrisation des plaies et à la protection des cellules contre les radicaux libres. Voilà donc une liste assez étoffée pour une seule vitamine!
Les bienfaits attendus de la vitamine C sont aussi nombreux. On prétend qu’elle préviendrait le rhume, la grippe, la goutte, les maladies cardiovasculaires, le cancer... Mais attention! À l’heure actuelle, les études ont montré une efficacité seulement dans le cas du rhume, et ce uniquement chez les sportifs de haut niveau. En ce qui concerne les autres allégations, les résultats demeurent encore contradictoires.
N’empêche que la vitamine C est essentielle au maintien d’une bonne santé. Et elle est relativement facile à trouver dans l’alimentation. Les fruits et légumes colorés en regorgent, particulièrement les poivrons, les oranges, les kiwis et les brocolis. Et combien en avons-nous besoin? On estime l’apport quotidien recommandé à 90 mg pour les hommes et à 75 mg pour les femmes. À titre de comparaison, une orange de grosseur moyenne contient environ 70 mg de vitamine C. Il est à noter que les fumeurs présentent un taux de vitamine C dans le sang inférieur à celui des non-fumeurs. Ainsi, ils ont besoin d’environ 35 mg de plus par jour pour combler leurs besoins.
Les carences en vitamine C, qui se manifestent par le scorbut, sont très rares au Canada. Si vous croyez que votre apport quotidien est insuffisant, il existe des suppléments. Attention cependant : de trop grosses doses (plus de 2 000 mg par jour) pourraient occasionner
des troubles gastro- intestinaux comme des selles molles et de la diarrhée. Dans tous les cas, consultez votre pharmacien!
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
Arbre de Noël des Petits Anges
Le Club Richelieu la Québecoise organise comme à chaque année la cueillette de cadeaux pour l’arbre des petits anges.
INSCRIVEZ VOS ENFANTS avant le 14 décembre en communiquant avec Suzanne Milone au 819 449-2095, cell: 819 441-4519 ou avec Muguette Céré au 819 441-8171 entre 9h30 et 18h.
Les personnes qui désirent offrir un cadeau à ces enfants devront se rendre aux Galeries de Maniwaki auprès de l’Arbre de Noël des Petits Anges pour prendre une enveloppe.
819 449-1360
2 500$


































































































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