Page 11 - La Gatineau 12 mars 2015
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La Gatineau 12 mars 2015 11 Pas de renouvellement pour A. Hubert
AGENCE DES FORÊTS PRIVÉES
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le représentant de la Vallée-de-la-Gatineau à l’Agence des forêts privées de l’Outaouais (AFPO), Armand Hubert, sera bientôt remplacé par un élu, a confirmé le préfet de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, Michel Merleau.
Le mandat d’Armand Hubert doit normalement se terminer lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme durant la deuxième semaine de juin.
L’Agence des forêts privées de l’Outaouais est un partenariat régional formé du Ministère des Ressources naturelles, de l’Industrie forestière, du monde municipal et de propriétaires de boisés privés de l’Outaouais. Cette structure de planification et de concertation régionale a pour objectif d’orienter et de développer la mise en valeur des forêts privées de son territoire dans une perspective d’aménagement forestier durable. Un représentant de chaque MRC siège sur le conseil d’administration de cet organisme aussi connu sous le nom de l’agence de mise en valeur du bois de l’Outaouais.
Joint au téléphone, Armand Hubert a choisi de ne pas commenter de façon exhaustive. Il s’est contenté de dire que c’est un dossier un peu politique et qu’il prévoyait terminer son mandat en juin.
«J’ai déjà exprimé à M. Hubert mon choix de nommer un élu du conseil et je dois le rencontrer à son retour de vacances dans le sud», a indiqué le préfet Michel Merleau.
Questionné à savoir s’il y avait d’autres motifs pour ce remplacement outre le fait que M. Hubert ne soit plus maire de Bois- Franc et que le préfet souhaite nommer un élu en fonction, le préfet s’est montré vague. «Il y a toutes sortes de choses, a
reconnu d’entrée de jeu M. Merleau. De toute manière, il est moins disponible qu’il l’était auparavant. Les choses ont bien changées. On a également des ingénieurs forestiers qui sont à la table du conseil. C’est simplement dans cette optique-là que j’ai exprimé cette préférence-là. Je vais l’exprimer à la table du conseil (des maires) lors d’une prochaine assemblée, mais ça ne sera pas nécessairement la prochaine non plus. Ce n’est pas un dossier majeur pour moi. J’ai beaucoup d’autres choses à traiter que ce dossier-là... C’est quand même quelqu’un qui s’est dévoué pendant de nombreuses années pour siéger à l’agence, il faut respecter cela.»
la donnent à moi, ils vont peut-être devoir la donner à d’autres?»
Entente avec le MTQ
Parmi les autres sujets abordés durant cette rencontre du conseil peu chargée, le renouvèlement de l’entente entre Maniwaki et le ministère des Transports du Québec (MTQ ) pour que la Ville se charge du balayage des routes 105 et 107 sur son territoire moyennant rétribution par le MTQ.
LOGO DE MANIWAKI
Demande d’autorisation pour l’utiliser
MANIWAKI - Le sculpteur de Sainte- Thérèse-de-la-Gatineau, Henri Keller, a demandé au conseil municipal de Maniwaki lors de sa première assemblée de mars la permission d’utiliser le logo de la Ville pour l’incorporer dans une série d’œuvres.
Le conseiller Jacques Cadieux a répondu qu’à première vue le conseil n’avait pas d’objection mais que l’aspect légal de cette demande devrait être étudié plus en profondeur avant qu’une résolution pour
accorder l’autorisation puisse être votée lors d’une assemblée ultérieure.
Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, ne s’est pas prononcé puisqu’il était absent et que l’assemblée était présidée par la conseillère Estelle Labelle.
«Maniwaki c’est la dernière grande agglomération avant la grande forêt, lance Henri Keller. À mes yeux, c’est aussi la seule dans la région qui est bien équipée pour recevoir du monde au point de vue touristique avec des hôtels et tout. Le logo
de la Ville sera derrière des animaux dans mes œuvres et le tout sera relié dans une histoire à l’intérieur d’une collection. La faune sera mon premier modèle.»
L’ancien bûcheron qui fait de la sculpture depuis l’enfance aimerait aussi par ses œuvres inciter les gens à mieux protéger la nature de la région.
«Ce n’est pas sûr, même s’ils veulent me donner l’autorisation, qu’ils peuvent me la donner, souligne M. Keller. Comme c’est officiel, s’ils me donnent l’autorisation, s’ils


































































































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