Page 19 - La Gatineau 19 mars 2015
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La Gatineau 19 mars 2015 19 Le syndicat demande l’annulation
FERMETURE DE RÉSIDENCES AU PAVILLON DU PARC
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Le syndicat des employé(e) s du Pavillon du parc, affilié à la FSSS-CSN, a fait connaître dernièrement son inquiétude et son opposition face à la fermeture des résidences de Fort-Coulonge et Maniwaki à partir du 18 avril 2015.
En février, le Pavillon du parc annonçait qu’à compter du 18 avril, ses résidences à assistance continue (RAC) de Maniwaki et Fort-Coulonge, seront fermées. Les personnes qui y sont logées, dont quatre à Maniwaki, seront réorientées vers d’autres types d’hébergement. Une mesure qui n’a rien à voir avec d’éventuelles coupures ou une fusion, contrairement à ce que pourrait laisser penser le contexte actuel. Il s’agit d’une réorganisation des services résidentiels, qui est en marche depuis 2006.
Suite à cette annonce, nous avions rencontré Martin St-Amour, coordonnateur en réadaptation pour les territoires de la Vallée-de-la-Gatineau, Pontiac et des Collines. Il nous avait expliqué que «comme service de réadaptation, on doit faire des évaluations annuelles, avec la participation des parents, dont il ressort le profil des clients. Comme on l’a expliqué aux familles, pour les quatre personnes concernées dans Vallée-de-la-Gatineau, nous allons nous assurer de les orienter vers le bon niveau de service.»
Le Pavillon du parc dispose de deux autres types d’hébergement, moins spécialisés, pour
lesquels l’institution fait appel à des contractuels : les ressources intermédiaires et les ressources de type familiale, qui elles continueront d’exister. Martin St-Amour avait précisé qu’il devait donc être décidé avec les familles où les quatre personnes iront par la suite. Deux, originaires de la région, resteront ici. Pour les deux autres, le Pavillon du parc verra avec leurs familles si elles restent ici ou si elles sont rapatriées près de leurs proches.
Mais le syndicat des employé(e)s ne voit pas d’un bon œil cette réorganisation. «Actuellement, neuf personnes ayant une déficience intellectuelle profonde et sévère vivent dans ces résidences et elles devront être transférées dans d’autres ressources, commente Michel Rossignol, président du syndicat. Pour ces personnes cela signifie un changement majeur. Elles y résident dans depuis plus de 35 ans dans certains cas et avec les mêmes employé(e)s depuis de nombreuses années. C’est comme perdre sa famille. Pour ces personnes, il n’est pas facile de s’adapter.»
Michel Rossignol a rencontré le personnel de la résidence de Maniwaki jeudi 12 mars. «Pour le personnel concerné, plus de 20 personnes, dont l’équivalent de dix à Maniwaki (certaines sont à temps partiel), c’est tout un choc, explique-t-il. Cela signifie être obligé de transférer à Gatineau sinon de perdre son emploi. Certains employé(e)s de Fort-Coulonge et de Maniwaki ont plus de 30 ans d’ancienneté. Ces transferts entrainent aussi une série de supplantations dans les résidences de Gatineau. Au bout de la chaine de supplantation ce sont les employé(e)s de la
liste de rappel qui se retrouvent à la rue, n’ayant aucune sécurité d’emploi.»
Le syndicat dénonce ce qu’il considère comme étant «l’improvisation d’un tel projet. La convention collective prévoit que l’employeur doit donner un avis de six mois au syndicat plutôt que deux mois comme c’est le cas actuellement. De plus, il est déplorable que l’employeur refuse de s’engager à verser la prime d’inconvénient (trois mois de salaire pour plus de 150 km) et de déménagement pour ces employés qui devront transférer à Gatineau. Pour Fort-Coulonge et Maniwaki, déjà affectées par de nombreuses fermetures, ce sont encore des emplois qui disparaissent. Notons qu’à l’automne le point de service de St-André-Avellin a été fermé».
Michel Rossignol ajoute que «pour l’exercice budgétaire 2014-2015, il y a une coupure de 730 431$ dans les budgets
provenant de l’agence et du ministère. Dans le budget pour l’année en cours, on peut voir que les coupures affecteront l’intégration à l’emploi, les RAC et tout le secteur de l’hygiène, salubrité, entretien des installations. Comment le Pavillon du parc peut-il parler de rehaussement de la qualité par ces coupures ?»
Le syndicat demande donc l’annulation de ces fermetures pour les raisons suivantes : «Il s’agit d’une ressource essentielle pour une clientèle lourdement handicapées ; les régions de Maniwaki et Fort-Coulonge sont déjà fortement affectées par des fermetures ; il y a un différent majeur concernant les droits des employé(e)s transférés, un arbitre de grief sera saisi du dossier ; à compter du 1er avril la direction du Pavillon du parc n’est plus en poste, pourquoi prévoir une telle mesure le 18 avril ?»
PÊCHE SPORTIVE BASKATONG Augmentation des tarifs
GRAND=REMOUS - L’AFC Pêche Sportive du Réservoir Baskatong annonce une augmentation des tarifs des autorisations pour la prochaine saison de pêche été 2015. Les surplus encaissés serviront à la remise en état des frayères sur le Baskatong. Cela fait partie du plan d’action de l’AFC pour 2014/2017.
Voici donc les nouveaux tarifs :
individuel une journée, 6$ ; conjoints une journée, 12$ ; individuel deux jours, 11$ ; conjoints deux jours, 20$ ; individuel trois jours, 13$ ; conjoints trois jours, 22$ ; individuel 7 jours, 14,50$ ; conjoints 7 jours, 24$ ; individuel saison, 45$ ; conjoints saison 80$.
L’AFC vous souhaite une bonne saison de pêche.


































































































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