Page 2 - La Gatineau 16 avril 2015
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2 16 avril 2015 LaGatineau ENTRETIEN DES CHEMINS
Pétition avec plus de 150 signatures
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Une pétition de citoyens de Déléage très critiques envers la performance de la municipalité en matière d’entretien des chemins au cours des derniers mois a récolté plus de 150 signatures, a annoncé l’instigatrice de la démarche, Emmanuelle Michaud, durant la première période de parole au public de l’assemblée d’avril à Déléage.
«On va se pencher sur la pétition, on va l’analyser et regarder ce que l’on peut faire comme améliorations, a lancé d’entrée de jeu le maire Bernard Cayen. Notre démarrage d’année, ça l’a déjà été dit, a été très erratique. Cela a été corrigé et ça se poursuit. Pour l’ensemble du libellé de la pétition, il y a beaucoup de demandes là-dedans mais il y n’y a pas d’endroit où se ferait la corrélation entre la demande de services additionnels et le budget que ça peut impliquer. Soyez certains que le conseil va se pencher là-dessus et regarder ce que l’on devrait faire. Mais on a aussi des citoyens qui sont satisfaits et qui ne souhaiteraient pas que la municipalité fasse de grandes manœuvres supplémentaires. Alors le rôle du conseil c’est de faire un arbitrage entre ces demandes qui peuvent sembler contradictoires.»
«Ma sous question pour vous monsieur le maire et je m’adresse aussi à l’ensemble du conseil c’est est-ce que vous êtes d’accord avec le fait que les opérations de déneigement devraient être effectuées avant le passage des autobus scolaires et faites à temps pour que la majorité des travailleurs puissent se rendre au travail?
C’est surtout ça la problématique que l’on a dans le chemin de la Ferme Joseph», a souligné Mme Michaud.
«Madame Michaud, vous avez absolument raison, a reconnu le maire Cayen. On en a parlé plusieurs fois, notre démarrage d’année, les premières deux ou trois tempêtes, on a manqué notre coup... ça ne donne rien de chercher à le nier. Pour toutes sortes de raisons : bris mécaniques, de nouveaux employés, absences d’employés, décoller trop tard aussi... On ne peut pas dire que l’on a eu des tempêtes assez extrêmes pour que l’on ait une bonne raison.»
«On ne demande pas grand chose, on demande que ce soit ouvert et sécuritaire, a insisté une autre citoyenne. C’est la sécurité de nos enfants, on a un beau village, il y a des jeunes familles qui s’installent, on est en train de baisser la moyenne d’âge mais ce n’est pas sécuritaire... Il y a même un autobus qui est resté pris cet hiver parce que ce n’était pas déneigé...»
Michel Fortin a pour sa part avancé que certains ponceaux étaient gelés depuis deux semaines ce qui amenait l’eau à passer par-dessus le chemin. «Durant les autres règnes de maire, normalement, une ou deux journées et ils étaient dégelés les ponceaux», a-t-il insisté. Il s’est aussi plaint que la municipalité ait épargné sur le sablage des chemins durant l’hiver.
Les questions du remplissage plus rapide des nids-de-poule et de l’installation de drapeaux rouges sur le bord de la route pour signaler les endroits dangereux faisaient aussi partie des doléances exprimés par les signataires de la pétition.
«À ce temps ici de l’année, pour étendre
▲ La nouvelle contremaître de Déléage, Julie Morissette, a tenté de venir en renfort aux élus pour apporter certaines réponses aux citoyens exprimant leurs insatisfactions face à l’entretien des chemins.
une «cold patch» et réparer la chaussée, on a juste une petite fenêtre parce que l’asphalte molle gèle vite et n’est plus malléable», s’est notamment défendu le maire Cayen.
La nouvelle contremaître de la municipalité, Julie Morissette, entrée en poste au cours de l’hiver, a tenté de calmer le jeu et de venir en renfort aux élus durant la période de questions. «L’inspection des routes ça se fait une fois par semaine et en ce moment c’est deux à trois fois par semaine parce que les ponceaux, ça gèle et dégele beaucoup, a notamment expliqué Mme Morissette. Il y a des journées où tu passes et il n’y a rien et quatre à cinq heures plus tard ça peut couler dans le chemin. On travaille fort là-dessus. Et pour le
ponceau dont vous avez parlé, il va falloir y aller avec la «pépine» (pelle à rétrocaveuse) et creuser le fossé. Il y a beaucoup de nettoyage de fossés à faire.»
La nouvelle contremaître de la municipalité a aussi parlé d’expérimenter de nouveaux moyens de réparer les nids de poule l’an prochain.
Les réponses fournies par le conseil et la nouvelle contremaître n’ont pas semblé satisfaire complètement la trentaine de personnes qui s’étaient déplacées pour l’assemblée d’avril et il y a fort à parier que les questions liées à l’entretien des chemins referont surface lors de prochaines séances du conseil de Déléage.
Courrier du lecteur
Gatineau et aller jusqu’à questionner le travail de la municipalité, mais car c’est ce que j’ai vécu et c’est assez. Je veux que tout le monde sache ce qui s’y passe.
Aujourd’hui encore, je dois laisser mon auto au stationnement au bout de la plage et j’ai toujours une crainte de me faire intimider par ces gens qui n’ont aucun respect. À cet endroit public, avec de la surveillance et des employés, je vais me sentir plus en sécurité. Quand vous comparez un projet de la Ville de Gatineau avec un projet de terrain de camping à Cayamant, j’ai le goût de vous dire : quand vous achetez une propriété à Gatineau, est-ce que vous achetez un droit d’y contrôler vos voisins ? Et j’ajouterai que les gens qui sont payés juste au salaire minimum comme vous dites si bien, eux savent très bien que l’achat d’une propriété au Lac Cayamant comme ailleurs, ne veut pas dire contrôler le voisin d’à côté.
Je souhaite à la municipalité de mener ce beau projet à terme et comme tous les lacs des environs pouvoir accommoder les gens qui ne sont pas à proximité du lac et les touristes.
Serge Dubois, villégiateur de Cayamant et fier de l’être.
«Oui au projet de camping à Cayamant»
BRAVO au conseil municipal de Cayamant (des gens que nous avons élus) pour leur bon vouloir de développer notre belle municipalité. Ma petite famille et moi sommes des villégiateurs et en faveur d’un terrain de camping. Bizarre non ! Et nous ne sommes pas les seuls à ce que je sache.
Nous avons vécu de l’intimidation de la part «des seuls et uniques propriétaires de la plage publique», et ce, à deux reprises. Pour me rendre à mon chalet, il n’y a pas de chemin d’accès et je dois stationner mon auto au bout du lac, à la plage publique, pour me rendre à mon chalet en bateau. À ma grande surprise, la première fois il y a un homme qui m’attendait assis sur le bord du lac pour m’aviser d’un ton très autoritaire : «Ôte-toi de là! Je suis chez nous ici et tu n’as aucun droit de stationner à cet endroit». La situation a continué. Je suis arrivée à mon auto la deuxième fois et j’avais une note sur mon pare-brise. Qui est cet homme et qui me laisse des notes à mon auto ? Et qui fait de l’intimidation?
Je veux dire à tous les villégiateurs et résidents, moi aussi je suis villégiateur et moi aussi je paye des taxes comme vous, comme les riverains résidents et comme tout le monde. Cette plage elle est
publique, elle est à tout le monde. Les gens qui veulent s’approprier le bout du lac, ils ont juste à demander un permis et payer pour le louer.
Pour nous, l’idée d’un camping est tout simplement une merveilleuse idée. Nos municipalités voisines en ont et si cela n’était pas rentable, elles ne les exploiteraient plus. Quoi de mieux qu’un camping bien contrôlé, bien surveillé, qui aidera non seulement la municipalité mais l’économie des commerces de Cayamant et des environs.
Et oui, le salaire minimum est encore à la mode et le sera toujours. J’ai cru comprendre que c’était ridicule de travailler au salaire minimum ? Mais voyons, nos enfants doivent commencer quelque part et c’est très bien de travailler peu importe le salaire. J’ai commencé au salaire minimum et je n’en suis pas mort. J’ai comme l’impression qu’il y a des gens qui souhaiteraient que le lac n’accepte que les gens de 50 ans et plus et seulement les pontons... Franchement ! Vous demandez aux élus de réparer les chemins, faites ceci, faites ça, et n’augmentez surtout pas nos taxes. Même vous si je ne me trompe pas vous demandez qu’elles soient baissées.
Si je me souviens bien, en 2011 ou 2012,
il y avait une barrière au bout du lac à la plage publique mais seulement les gens à proximité de la plage avaient le droit d’avoir la clé. J’étais même parmi les bénéficiaires de cette clé. Quelle discrimination pour tous les gens de Cayamant, tout le monde devrait pouvoir bénéficier de son lac. Chaque fois que je raconte mon histoire à quelqu’un, j’entends souvent : «Tu n’es pas le seul à avoir vécu ce genre de commentaires par des gens au bout du lac.» Mais il ne faut surtout pas mettre tout le monde dans le même bateau, tout comme vous qui écrivez que les villégiateurs ... et les villégiateurs... et les villégiateurs... (référence à l’article du président de l’Association des villégiateurs et résidents, paru le 26 mars, NDLR). Je suis curieuse de savoir combien de gens comme moi portent le chapeau de villégiateur et ne sont pas du tout d’accord avec l’article que vous avez publié. Un référendum, ça coûte cher.
Comment vous osez croire qu’en publiant un tel article vous serez pris au sérieux. Pour ma part, je publie le mien non pas pour mettre tout le monde dans le même bateau, pour nuire à un projet, pour dénigrer le conseil municipal, pour faire peur aux citoyens avec des chiffres de


































































































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