Page 20 - La Gatineau 7 mai 2015
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20 7 mai 2015 LaGatineau HALTE-FEMME
Besoin d’aide pour acheter des jeux aux enfants
MANIWAKI - Dans le cadre de son plan d’action 2015-2016, Halte-Femme Haute- Gatineau sollicite l’aide de la population et des commerçants de la région afin d’amasser des fonds pour l’achat d’une structure de jeux extérieurs, de jouets éducatifs et récréatifs pour les enfants.
Suite aux recherches des dernières années, il est reconnu que l’exposition des enfants à la violence conjugale a beaucoup d’impacts négatifs sur leur développement, et ce dès le stade prénatal. Les enfants exposés à cette violence sont plus à risque d’être en difficulté. «Notre rôle auprès des enfants est d’autant plus important et le jeu demeure le meilleur moyen de créer un lien
de confiance afin de mieux intervenir, expliquent les responsables de Halte- Femme. Le jeu leur permet aussi d’être stimulés afin de progresser positivement pour surmonter leurs difficultés, faire différents apprentissages, développer leurs habiletés sociales, cognitives et motrices. De plus, le jeu permet aux enfants de retrouver la notion du plaisir et surtout de retrouver le sourire.»
Halte-Femme Haute-Gatineau offre hébergement et soutien aux femmes victimes de violence conjugale ou vivant de multiples problématiques sociales, avec ou sans enfants. L’organisme offre un milieu de vie sécuritaire, empreint de respect et
d’écoute. Il accueille et accompagne sans jugement les femmes ainsi que les enfants, et ce, à partir des valeurs de respect, transparence, solidarité et de justice. «Nous travaillons en intervention féministe, avec pour objectif la réappropriation par les femmes du pouvoir sur leur vie, poursuivent les responsables. Lors de l’hébergement, en post-hébergement, ou en externe, nous sommes présentes afin d’accompagner et soutenir les femmes et les enfants dans leur démarche ; prévenir, sensibiliser et informer sur les différentes sortes de violence ; promouvoir les intérêts des femmes et des enfants dans la lutte contre la violence conjugale.»
En 2014-2015, Halte-Femme Haute- Gatineau a accueilli 45 femmes et 21 enfants en hébergement ; l’organisme a fait 1 764 interventions avec les femmes et enfants hébergés ; de la prévention et de la sensibilisation auprès de 897 élèves du préscolaire, primaire et du secondaire ; a répondu à plus de 235 appels d’urgence. Depuis le 1er avril 2014, 1 400 femmes et enfants ont bénéficié de ses services sur le territoire.
Pour faire un don : 819-449-4545 ; www.halte-femme.haute-gatineau.ca
Un reçu vous sera remis pour fins d’impôt.
TECHNICIEN EN SOUTIEN INFORMATIQUE Un passionné de mégaoctets
L’avenir de la Vallée-de-la-Gatineau,
je m’y emploie !
LA GATINEAU - Suite de notre chronique dédiée à l’emploi et présentée en collabora- tion avec Mélanie Marchand, agente d’ac- cueil, d’intégration et de rétention de la stra- tégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau. Nous vous parlons cette fois du métier de technicien en soutien informatique.
Votre passion se définit en mégaoctets et en vitesse RAM ? Pour vous, un ordinateur qui «gèle» représente un défi et non un fac- teur de stress ? Le métier de technicien en soutien informatique est pour vous. Ce der- nier aide à l’installation et à l’exploitation de base du matériel informatique. Ce métier est passionnant et valorisant, car il évolue sans cesse dans un monde où personne ne peut se passer de l’ordinateur et de l’Internet.
En effet, le technicien en soutien informa- tique a comme principale mission d’offrir une assistance technique aux utilisateurs de sys- tèmes informatiques, d’Internet, d’intranet, etc. Il conseille les utilisateurs et leur donne la formation requise pour une utilisation effi- cace des systèmes informatiques et des diffé- rents programmes et logiciels. L’agent de
soutien technique est vital dans une entre- prise, c’est lui qui, en première ligne, résout un problème informatique en économisant un temps précieux pour le personnel.
Qualités et aptitudes nécessaires
Il faut faire preuve d’un bon sens du rai- sonnement logique et d’une bonne capacité de résolution de problèmes. De bonnes apti- tudes de communication peuvent d’ailleurs aider le technicien en soutien informatique à obtenir les informations qui faciliteront son travail lors de la résolution de problèmes.
Finalement, le technicien en soutien aurait fort avantage à être bilingue, puisque si la majorité de la population (dont les travail- leurs eux-mêmes) au Québec sont franco- phones, beaucoup d’entreprises ont des sièges sociaux ou des réseaux de supports tech- niques anglophones.
Perspectives
Ce métier offre des perspectives d’emploi stables et ce, pour des années à venir, dans un domaine dynamique où l’évolution est constante et où le changement fait partie du quotidien.
▲ Dany Lefebvre, technicien informatique chez Informatique DL, en compagnie de Mélanie Marchand, agente d’accueil, d’intégration et de rétention de la stratégie Complicité Emploi Vallée-de-la-Gatineau.
«Il faut tous les jours relever de nouveaux défis»
Où exercer le métier ?
Le technicien en soutien informatique est présent dans plusieurs milieux : entreprises privées et publiques, municipalités, établisse- ments d’enseignement et toute entreprise ayant un système informatique.
Les études
Afin d’obtenir ou développer les compé- tences nécessaires pour effectuer ce travail,
les candidats peuvent opter, à priori, pour un diplôme d’études professionnelles en soutien informatique, et des formations subséquentes sont disponibles aussi au niveau collégial. Le DEP dure de 1 800 heures, c’est-à-dire 2 ans à temps plein.
Notons que les services de Complicité Emploi sont possibles grâce à la participation du Centre local d’emploi de Maniwaki.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Depuis deux ans, Dany Lefebvre, 24 ans, travaille comme tech- nicien en informatique chez Informatique DL. Un métier qu’il a choisi notamment parce qu’il aime résoudre les casse-tête. «Un peu avant l’âge de 10 ans, j’avais déjà suivi des cours de Microsoft sur CD, explique- t-il. On me demandait d’essayer de résoudre des problèmes informatiques. Je jouais souvent sur les ordinateurs.»
Après son secondaire à Maniwaki et quelques années à chercher sa voie, Dany Lefebvre a suivi le cours de «Soutien technique en informatique», au Centre de formation professionnelle de Mont- Laurier, pendant deux ans. À sa sortie de l’école, il a mis un pied chez Informatique DL comme stagiaire et a
finalement été embauché.
Ici, Dany Lefebvre tra- vaille surtout en atelier. Virus, ordinateur lent, net- toyage, etc. Il s’occupe des ordinateurs apportés par les clients. D’autres techniciens font du commercial, c’est-à- dire qu’ils vont dans les entreprises réparer le maté- riel informatique.
Selon Dany Lefebvre, les aptitudes nécessaires pour exercer ce métier sont «la patience, être curieux, per- sévérant pour résoudre les problèmes. Il faut aussi avoir le désir d’apprendre car ça évolue beaucoup, on doit suivre des formations pour se mettre à jour. Il faut être bon en anglais, même si la plupart des postes sont en
▲ Dany Lefebvre, à droite, en compagnie de son collègue également technicien en informatique, Marc Sicard.
français, car souvent on apprend les termes en anglais».
Ce que le jeune homme aime dans ce métier, c’est «le chalenge. On peut avoir deux fois le même problème mais plusieurs solutions pour le résoudre. Il faut tou- jours explorer plusieurs solutions. C’est toujours un défi, j’aime me casser la tête pour régler les problèmes».
Aux jeunes qui envisage- raient de travailler égale- ment dans l’informatique, Dany Lefebvre leur conseille de s’entraîner beaucoup à la maison avant d’aller suivre un cours, d’explorer les ordinateurs, s’essayer, sans pour autant être obligé de casser des ordinateurs.


































































































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