Page 5 - La Gatineau 21 mai 2015

USINE DE RÉSOLU À MANIWAKI Manifestation le 22
CAMP DE JOUR
Il y en aura un cet été
La Gatineau 21 mai 2015 5
FRANÇOIS ROBERT
frobert@lagatineau.com
LA GATINEAU - Après le report la semaine dernière d’une rencontre pour dénouer l’impasse dans les négociations pour faire débloquer la coupe de bois dans le secteur du lac Barrière, les employés de Résolu ont décidé de sortir dans la rue pour manifester vendredi afin d’accélérer la reprise du deuxième quart de travail à l’usine de Maniwaki et ils invitent tous leurs sympathisants à se joindre à eux, a précisé le président du syndicat de l’usine de Résolu à Maniwaki, Richard Forêt.
La manifestation est organisée conjointement avec les travailleurs de l’usine de Résolu à Gatineau qui est approvisionnée en copeaux à partir de la scierie de Maniwaki. Un autobus rempli de travailleurs partira le matin de Gatineau en direction du stationnement des Galeries de Maniwaki où aura lieu un premier rassemblement sur l’heure du midi. Les travailleurs qui termineront leur quart de travail à midi trente à l’usine de Maniwaki viendront se joindre au groupe. Vers 13h, le convoi mêlant autobus et camions de transports du bois prendra la direction de la jonction des routes 105 et 117 à Grand- Remous où la manifestation devrait débuter vers 13h30.
Une trentaine d’employés sur les 80 que compte l’usine de Maniwaki sont en arrêt de travail en raison de la suspension du deuxième quart de travail depuis le début de l’année. Après avoir annoncé la reprise pour le mois de mai, la compagnie a récemment confirmé que faute d’approvisionnement en bois suffisant, le deuxième quart de travail était encore suspendu au moins jusqu’à septembre.
Les négociations avec les Autochtones du lac barrière pour faire reprendre la coupe de bois dans ce secteur et l’approvisionnement en provenance de ce territoire ne progressent pas, déplore Richard Forêt.
Une autre source d’approvisionnement où il n’y a pas ou peu de progrès, c’est les négociations de Résolu avec l’Office des producteurs de bois de la Gatineau (OPBG). «Il n’est pas question pour nous de prendre position là-dessus et de blâmer l’OPBG, nuance toutefois Richard Forêt. Je trouve ça excessivement dommage qu’ils n’arrivent pas à s’entendre, mais on ne peut pas prendre position contre l’office. On comprend la situation des producteurs de bois. Si par exemple une personne a une voiture à vendre, et que d’un bord du chemin quelqu’un lui offre un montant et de l’autre plus, il va choisir de vendre à celui qui paye le plus, c’est normal. On trouve ça dommage qu’ils n’arrivent pas à s’entendre et de voir les camions de bois aller à l’usine de Ferme-Neuve mais on comprend la situation des membres de l ’OPBG.»
Le gouvernement québécois est interpelé par la manifestation de vendredi. «On veut que le gouvernement sache que l’on n’abandonne pas le dossier, insiste Richard Forêt, que l’on continue à être là, et que l’on veut qu’il continue à pousser pour faire débloquer le dossier. Si l’on continue à avoir des réunions qui sont reportées, on n’y arrivera pas. On a des travailleurs qui vont arriver au bout de leur assurance-emploi et qui n’auront même pas travaillé de l’année.»
Le syndicat invite les habitants et les commerçants de la Vallée-de-la-Gatineau àsejoindreàlamanifestation.Leprésident du syndicat assure que la Sûreté du Québec a été prévenue de la manifestation de vendredi et que l’itinéraire a été fourni.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GR ACEFIELD - Les élus du conseil municipal sont revenus sur leur décision : il y aura finalement un camp de jour à Gracefield cet été.
Une résolution avait dans un premier temps été adoptée lors de la réunion du lundi 11 mai, afin de mettre fin au projet de camp de jour cet été à Gracefield. Une décision prise à contrecœur, faute d’argent suffisant, mais qui avait déçu plusieurs citoyens. Finalement, la
mairesse Joanne Poulin a utilisé son droit de véto.
Une nouvelle résolution a ensuite été adoptée lors d’une séance extraordinaire mercredi 13 mai. Celle-ci stipule que «la Ville de Gracefield épongera un déficit possible n’excédant pas 10 000$, à condition que cette subvention soit appliquée strictement aux enfants provenant du territoire de la Ville de Gracefield». La municipalité puisera pour cela dans son surplus.
Le camp sera géré, comme à Maniwaki, par la Fondation Le Terrier. La Ville fournira aussi un moniteur provenant du programme Emplois d’été Canada.
NOUS SOMMES HÉROS DE L’EAU Envoyez vos conseils et photos
LA GATINEAU - Afin de poursuivre son travail de sensibilisation, le Regroupement pour la protection de l’eau de la Vallée-de-la-Gatineau a lancé dernièrement une campagne, dans le journal La Gatineau et à la radio CHGA, sur le thème «Nous sommes héros de l’eau, de Grand-Remous à Low».
Jusqu’au 2 juin, tout le monde est invité à prendre sa photo en «selfie» et à l’envoyer accompagnée d’un conseil personnel sur la protection de l’eau. Le tout devra être envoyé via Facebook à «herosdeleau» ou Instagram à «#herosdeleau». Les participants courent la chance de gagner l’une des quatre tablettes.