Page 20 - La Gatineau 11 juin 2015
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20 11 juin 2015 LaGatineau
ASSOCIATION DES VILLÉGIATEURS ET RÉSIDENTS DE CAYAMANT Le président se retire
Y’é-tu trop tard?
La mort de Parizeau, la Saint- Jean qui s’en vient, ce sont toutes des raisons pour parler du Québec, de penser au Québec, de penser le Québec, de panser
le Québec.
À chaque 24 juin, j’écoute des chansons et je lis des poèmes. Je regarde passer les chars avec les drapeaux bleus. Je vais boire une «Bleue» Chez Martineau (PS: quelqu’un peut m’expliquer où est passée la «Bleue Light»?). Bref. Je mets mon t-shirt bleu, j’ai des frissons pendant les discours, je repense à Dédé qui braillait après
le référendum de 1995.
Quand j’entends «les gens de mon pays», quand je vois des gens d’ici briller à l’extérieur, ce sont des petites fiertés qui me rappellent à chaque fois comment le Québec est beau.
Ou plutôt comment je voudrais que le Québec soit. Beau.
En 1973, Robert Charlebois chantait qu’il faudrait «faire kek’ chose» pour que ça change. Je sais que c’est le discours d’un chanteur et qu’il ne faut pas toujours écouter les chanteurs (Note à moi-même: ne pas écouter le discours de Marie- Chantal Toupin), mais lui, on aurait peut-être dû. On ne s’est pas «grouillé le cul». Y’é-tu trop tard?
Je sais que j’ai une vision très candide de la chose, et que je rêve tout l’temps, mais moi quand je regarde autour, quand je vois de quoi on a l’air, quand je compare à ailleurs, j’aimerais ça trouver que ça va bien pis que c’est correct.
Que les printemps soient encore porteurs de voix pour ceux qui ont quelque chose à dire. Qu’on le dise et qu’on le croit, pas juste le 24 juin. Qu’on soit plusieurs à penser et à essayer de mettre un plaster sur les graffignes. Que ça guérisse sans que ça
pîque trop.
Pis j’aimerais ça qu’on se souvienne pour vrai.
CAYAMANT - Robert Berniquez quitte la barre de l’Association des villégiateurs et résidents du lac Cayamant. Suite à cette annonce, le comité de direction de l’association a tenu à témoigner sa gratitude «pour les quinze années de présidence pendant lesquelles Bob a œuvré sans relâche, et souvent sans beaucoup d’appui, afin de promouvoir la mission de l’association d’intervenir maintenant pour protéger l’environnement et la qualité du lac Cayamant pour le bénéfice des générations actuelles et futures».
Dans sa lettre de démission remise le 22 mai, Robert Berniquez affirme que «ce fut
un réel plaisir de travailler avec l’association et les divers intervenants de Cayamant». Il fait le bilan suivant de sa présidence : «Depuis les quinze dernières années nous avons parcouru pas mal de chemin comme association. Nous avons ensemble fait avancer plusieurs dossiers importants tels que l’entretien des fosses septiques par la municipalité et plus récemment les tests d’eau maintenant défrayés par la municipalité. Il reste cependant pas mal de travail à accomplir et le projet de toile de jute pour l’été prochain est certainement un projet important, sinon le plus important que l’association peut faire avancer.»
Robert Berniquez croit que le moment est maintenant venu de laisser à une autre personne le soin de prendre la relève à titre de président de l’association. Il ne peut pas continuer son œuvre pour des raisons personnelles. Le président sortant tient à remercier tout le monde pour leur appui et leur dévouement. Sa grande disponibilité pour les fins de l’organisation en a fait un personnage incontournable à Cayamant pendant les quinze dernières années.
Une assemblée générale des membres de l’association se tiendra le 18 juillet, à Cayamant, afin de tenter de lui trouver un digne successeur.
dernière. J’explique à Karine c’est quoi le métier de notaire. Elle me pose ses questions, me parle de ses craintes. Moi-même il n’y pas si longtemps j’étais à sa place donc ça me fait plaisir de pouvoir l’aider.»
Pour Karine, qui veut faire ce métier afin «d’aider les gens», il s’agit d’une belle opportunité de se renseigner sur la profession et les études nécessaires, de confirmer ou non ce choix de carrière. Le contact avec un professionnel est en effet le meilleur moyen de s’informer.
Peut-être que Karine fera donc partie plus tard de la relève. Selon une étude menée par le gouvernement canadien, en Outaouais les perspectives d’emploi dans ce secteur d’activité sont de trois étoiles sur trois. Il faudra en particulier combler les départs à la retraite.
VOL DE FLEURS Ouvrez l’œil !
MANIWAKI - Le service des loisirs de Maniwaki lance un appel aux citoyens. Ces derniers temps, la Ville de Maniwaki a été victime de vandalisme, de vol de jardinières et de plans sur son territoire. Elle demande l’attention particulière de tous les citoyens afin de dénoncer ces actes.
Les employés des parcs et espaces verts travaillent très fort à l’embellissement de la ville et à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens. De plus, cette année est particulière, car Maniwaki sera évaluée pour les Fleurons du Québec.
PROJET EN PERSÉVÉRANCE SCOLAIRE Immersion en milieu de travail
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Depuis deux ans, Karine Croteau, âgée de 16 ans, songe à devenir notaire. Afin de la guider dans ses démarches, cette étudiante en secondaire 5 de la Cité étudiante a participé à un projet axé sur la persévérance scolaire, mis en place avec l’aide de Sabin Parent-Johnson,
animateur du programme Bouffée d’oxygène. La semaine dernière, la jeune Karine a ainsi pu visiter le bureau du notaire Maître Joanne Lachapelle.
L’étudiante a été accueillie durant une matinée par Amélie Boutin-Renaud, qui fait elle-même ses débuts dans la profession puisqu’elle est notaire depuis mars 2014. «BO2 m’a approchée pour me dire qu’une jeune étudiante était intéressée par la profession de notaire, commente cette
▲ De gauche à droite : Maître Joanne Lachapelle, Karine Croteau, Maître Amélie Boutin-Renaud.
DISPARITION DE CHRISTINE THIBAULT Nouvel appel à la population
LA GATINEAU - La Sûreté du Québec fait de nouveau appel à la population dans le but de recueillir des informations pouvant faire avancer l’enquête sur la disparition de Christine Thibault, 63 ans, de Maniwaki.
Mme Thibault est portée disparue depuis bientôt six ans, soit depuis le 10 juin 2009. Elle a quitté son domicile au volant de son véhicule et a été vue pour la dernière fois sur le pont de la rivière Désert, à Maniwaki. Plusieurs recherches et vérifications ont été effectuées
pour tenter de la retrouver, sans succès.
La Sûreté du Québec lance un appel plus particulier aux personnes qui pratiqueraient des activités en forêt et aux travailleurs forestiers qui seraient susceptibles d’y apercevoir le véhicule abandonné de Mme Thibault. Il s’agit d’une Ford Focus 2001, verte, immatriculée 099 MSL.
Toute information sur cette disparition peut être transmise à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.


































































































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