Page 14 - La Gatineau 20 août 2015
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14 20 août 2015 LaGatineau CHRONIQUE
SUICIDE DÉTOUR Nouvelle mascotte
santé
MANIWAKI - Grâce au partenariat assidu avec le Comité du parc des chutes de Denholm, Suicide détour a réservé la date du 22 août afin de sortir sa mascotte pour la toute première fois, à l’occasion de la troisième édition d’Art eau chutes au Parc des Chutes de Denholm. «La cause de la santé mentale et la prévention du suicide sont présentes dans les activités du Comité du parc des chutes et le lien entre les deux partenaires ne fait que grandir et se souder au fil des ans, commente Cathy Marinier de Suicide détour. Les
objectifs des deux partenaires sont de promouvoir l’importance d’être actif, de prendre soin de sa santé mentale et d’avoir de saines habitudes de vie.»
Suicide détour travaille depuis plusieurs mois afin de créer une mascotte à son effigie, le but étant de donner de la visibilité lors des activités, promouvoir la vie et le plaisir, attirer les enfants, donner un volet social et inclusif dans la sensibilisation au suicide. Un appel est lancé à la population pour lui trouver un nom : un concours sera mis en place dans les prochaines semaines.
La MPOC, vous connaissez ?
La MPOC, ou maladie pulmonaire obstructive chronique, affecte quelques 750 000 personnes et représente la 4e cause de décès au Canada. On la définit comme une maladie évolutive et irréversible des poumons qui provoque des symptômes comme une toux persistante ou accompagnée de crachats (mucus), des infections pulmonaires fréquentes, un essoufflement et une respiration sif ante.
Il existe plusieurs formes à la MPOC. Par contre, celles que l’on retrouve le plus fréquemment sont la bronchite chronique et l’emphysème. La première se caractérise par une sécrétion importante de mucus et une in ammation des bronches qui entraînent un rétrécissement des voies respiratoires. La deuxième forme de MPOC, l’emphysème, se veut une atteinte progressive et irréversible des poumons se manifestant par une perte d’élasticité des alvéoles pulmonaires. De cette manière, l’air qui pénètre dans les alvéoles y demeure en partie prisonnier, ce qui provoque l’essoufflement caractéristique du patient.
Si vous êtes atteint de MPOC, vous savez certainement que certains facteurs peuvent aggraver les symptômes de la maladie, par exemple la fumée de cigarette, les changements rapides de températures et les infections respiratoires. On appelle « poussée active » l’aggravation des symptômes déjà présents ou encore l’apparition de nouveaux symptômes chez la personne atteinte de MPOC.
Heureusement, il est possible de limiter le développement de poussées actives et ainsi ralentir l’évolution de la maladie. Vous pouvez y arriver notamment en adoptant de saines habitudes de vie, en prenant votre médication sur une base régulière
et en établissant, en collaboration avec votre médecin, un plan d’action pour la prise en
charge de votre MPOC.
Venez nous rencontrer pour de plus amples informations sur le sujet!
Cette chronique est une gracieuseté de
MARTIN ROY
Pharmacien
50, rue Principale Sud, Maniwaki,
819 449-1360


































































































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