Page 26 - La Gatineau 10 septembre 2015

26 10 septembre 2015 LaGatineau DANIEL CÉCIRE
Un passionné de généalogie
Culture
SYLVIE FILION
sfilion@lagatineau.com
LA GATINEAU - Daniel Cécire est un passionné de généalogie de la région de l’Outaouais. Il affiche 34 000 visiteurs sur son blogue «Il était une fois dans la vallée... du Nord», créé au printemps dernier. «Les visiteurs viennent de la région de Maniwaki mais aussi d’Europe, explique-t-il. Ce sont des personnes qui s’intéressent à la région, à ce qui se passe ici.»
Daniel Cécire a débuté la généalogie en faisant des recherches sur ses propres origines, découvrant des racines écossaises du côté de sa mère, une «Knox» en l’occurrence (un dérivé du mot Knock qui veut dire butte ou bosse en écossais). «J’ai commencé à m’intéresser à la généalogie à
l’âge de 14 ou 15 ans», se rappelle Daniel Cécire, qui a aussi un groupe Facebook : «Tu sais que tu viens de la région de Maniwaki quand...», mis en ligne il y a environ 6 ans et qui compte 5 359 abonnés.
Les adhérents sont nombreux à manifester l’appréciation qu’ils ont de cette page. Ces abonnés viennent de partout à travers la région. «Il y en a qui mettent des photos de leur famille et de la région et qui racontent leur histoire. Je reprends ces histoires pour les mettre dans le blogue», explique Daniel Cécire qui a, pendant deux ans, également animé une chronique à la radio CHGA à l’émission «Ann le matin». «Pendant l’émission, je pouvais, par exemple, parler de la famille Gagnon et remonter jusqu’aux descendants qui venaient de France, évoque-t-il. Ça m’a toujours passionné et ça me passionne toujours autant. J’en mange de la généalogie.»
▲ Daniel Cécire s’intéresse à l’histoire des gens d’ici. Depuis sa jeunesse, c’est un passionné de la généalogie.
Dans son blogue, Daniel Cécire tente surtout de retracer les origines des familles de la Vallée-de-la-Gatineau, jusqu’en Nouvelle-France. Par exemple, on peut avoir accès à des recherches sur les Paradis d’Amérique, Les Riopel-le, les Martineau, les Lemieux ou même sur les Lapointe.
«Je me sers beaucoup des baptistaires des églises et des archives de celles-ci pour travailler. Je suis aussi abonné à Ancestry.com, ce qui me permet d’avoir un plan au niveau international», rapporte Daniel Cécire, qui fait remarquer que certaines archives peuvent être absentes dans certaines municipalités ou certaines villes, mais que «les gens nous surprennent toujours en ressortant des photos d’archives qui traînent dans les fonds de tiroirs».
Écrire un livre...
Daniel Cécire ne se sent pas prêt pour l’instant à écrire un livre, bien qu’il ait fait des recherches pour plus de 200 familles dans la région de la Vallée-de-la- Gatineau. «Je me concentre présentement sur la Vallée-de-la-Gatineau. Je ne m’étendrai pas pour tout de suite en dehors de cette région», dit-il.
Avec tout ce qu’il a découvert, le généalogiste pourrait facilement reconstituer des arbres généalogiques pour les personnes qui veulent en obtenir un. «Mais, je ne me lancerai pas dans ce commerce. Je le fais pour la passion», ajoute-t-il.
La piqûre de la généalogie
«Les gens ont souvent la piqûre de la généalogie en se posant de simples questions sur leur grand-mère, par exemple, qui peut être une Poirier. Alors, là, on part de cette question et on va chercher les informations qu’on peut trouver dans la région, explique Daniel Cécire. Ce qui est intéressant, c’est de voir la différence des mentalités des régions et des villages même qui ne sont qu’à quelques mètres de distance les uns et des autres. Ce qui me passionne le plus aussi, c’est de voir ce qui se cache dans un arbre généalogique.»
Selon lui, être à la recherche de ses origines est un signe de curiosité, mais aussi une soif de connaissance qu’il peut attribuer au commun des mortels partageant le savoir d’une mémoire collective qui refuse de mourir.
Année académique 2015-2016
(ATTENTION: PREMIÈRE RONDE POUR LES BOURSES DE LA RELÈVE: 2001415- 2-2010516 LES DEMANDES DOIVENT PARVENIR AU SIÈGE SOCIAL POUR le 198 septembre 20145)
Les bourses de la relève sont attribuées
depuis l’année académique 2007-2008 dans le
cadre du plan d’action du « projet Complicité
Emploi de la Vallée-de-la-Gatineau » créé par
la table de développement social de notre région
et présidée par le préfet de la MRC, Monsieur
Michel Merleau. Le conseil d’administration
organise la campagne et recueille les fonds qui serviront aux bourses de la relève et aux activités de Complicité Emploi.
La « Fondation des Bourses de la relève » reçoit les demandes de bourses et en gère la distribution. Cette fondation est présidée par M. Jean-Paul Gélinas. La fondation prévoit deux remises de bourses par année : en automne et au printemps.
La fondation des bourses de la relève rappelle aux futurs candidats et candidates que les demandes de bourses doivent parvenir au siège social de la fondation avant
le troisième vendredi de septembre ou le troisième vendredi de janvier. Le comité de sélection se réunit dans le courant du mois d’octobre et dans le courant du mois de février afin d’analyser les dossiers. Les dossiers qui auront du retard ou qui sont incomplets ne seront pas pris en considération. Une seule demande par année académique est acceptée.
Pour les nouvelles candidatures, la demande doit être accompagnée d’une lettre de présentation, d’un curriculum vitae, d’une lettre d’un employeur éventuel, d’une preuve d’inscription pour la session d’automne 20145 ou pour la session d’hiver 20165 et d’une preuve de réussite de la session précédente s’il y a lieu.
Les étudiants et étudiantes qui ont déjà bénéficié d’une bourse de la fondation peuvent faire une autre demande. Dans ces cas, ils ou elles doivent envoyer avec leur demande leur relevé de notes attestant de leur réussite et une preuve d’inscription au programme pour la session suivante.
La fondation des bourses de la relève précise que les études visées sont les études professionnelles (DEP) offertes à l’extérieur du territoire de la MRC (500$), les études collégiales techniques (500$) et les études universitaires (1000$).
Les participants au projet Complicité Emploi signeront un contrat d’honneur qui repose sur un engagement moral à revenir travailler dans la Vallée de la Gatineau pour le nombre d’années pendant lesquelles ils ont été supportés par le projet Compli- cité Emploi.
La fondation Bourses de la relève tient à préciser que cette initiative a pour but d’encourager la persévérance scolaire chez nos jeunes et le retour aux études chez nos adultes et le projet Complicité Emploi vise aussi à encourager
l’attraction et la rétention de jeunes et adultes dans notre MRC.
L’adresse du siège social de la fondation où les demandes doivent être adressées est la suivante :
Fondation des bourses de la relève 331 rue du Couvent
Maniwaki J9E 1H5
Pour plus d’informations : 819 449 7866 poste 17251
Source : Jean-Paul Gélinas, Président de la « Fondation des bourses de la relève »
Les critères d’admissibilité sont les suivants :
La candidate ou le candidat doit poursuivre des études à temps plein
La candidate ou le candidat ou ses parents doivent posséder une adresse permanente sur le territoire de la Vallée-de-la- Gatineau; les candidatures de la région de la MRC de la VG seront traitées prioritairement; pour les autres candidatures venant d’autres MRC, elles pourront être considérées selon la disponibilité des fonds et les besoins de main-d’œuvre.
La candidate ou le candidat doit avoir fait une prise de contact avec un employeur potentiel qui identifie un besoin de relève dans la Vallée-de-la-Gatineau ou participer aux séjours exploratoires de PAJQ.
La candidate ou le candidat doit démontrer le sérieux de son projet d’étude et la qualité de son dossier.
La candidate ou le candidat doit démontrer sa motivation à demeurer en région.
Dans le cas où le nombre de demandes dépasse l’offre du montant d’argent disponible, l’ensemble du dossier
sera considéré et analysé.
Les bourses sont octroyés à la condition que tous les cours soient réussis à la session précédente s’il y a lieu
La décision du comité de sélection est sans appel.