Page 16 - La Gatineau 1 octobre 2015

16 1er octobre 2015 LaGatineau L’ÉCOLE À BOUT DE BRAS
Woodland rejoint le mouvement
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - La campagne «L’école à bout de bras» prend de l’ampleur à travers la province. Les enseignant(e)s de Woodland ont décidé de rejoindre le mouvement qui vise à dénoncer la surcharge de travail des enseignants et des professionnels de l’éducation, dans un contexte de restrictions budgétaires, alors que des négociations sont actuellement en cours avec le gouvernement Couillard pour le renouvellement des conventions collectives dans le milieu de l’éducation. Les enseignants et le personnel de soutien dénoncent notamment le manque criant de services pour les élèves en difficultés dans un contexte où la tâche s’alourdit sans cesse.
En octobre dernier, l’Association provin- ciale des enseignantes et enseignants du Québec a déposé, au nom des 8 000 ensei- gnantes et enseignants des écoles publiques anglophones, sa demande pour la nouvelle convention collective auprès des représen- tant(e)s du Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires anglophones (CPNCA). Cette demande sectorielle vise à «améliorer nos conditions de travail dans nos écoles et dans nos centres. Nous cher- chons à obtenir des groupes d’élèves moins nombreux et plus de soutien pour les élèves aux besoins particuliers, une meilleure sécu- rité d’emploi, plus d’autonomie dans notre travail, ainsi que des améliorations quant à notre progression dans l’échelle salariale et des subventions en faveur des assurances».
À la même date, le Front commun, la
▲ Les enseignant(e)s de l’école Woodland ont rejoint le mouvement «École à bout de bras» qui vise à dénoncer la surcharge de travail des enseignants et des professionnels de l’éducation, dans un contexte de restrictions budgétaires.
coalition à l’échelle de la province des syn- dicats du secteur public, a déposé une demande collective auprès du gouvernement au nom des centaines de milliers d’em- ployé(e)s du secteur public, comprenant les enseignant(e)s de l’APEQ. Cette demande intersectorielle vise à «améliorer la rémuné- ration que reçoivent les employé(e)s du sec- teur public. La principale revendication est une hausse salariale annuelle de 4,5 % pour la période du contrat de trois ans».
Toutes les demandes sont fondées sur les consultations qui ont été tenues avec les enseignant(e)s de l’APEQ. Celle-ci explique que «notre demande sectorielle ref lète ce
que nous avons déclaré durant la consulta- tion. Nous avons connu une hausse de la quantité de travail qui est attendue du per- sonnel enseignant au quotidien, avec les commissions scolaires qui lui en demandent toujours davantage, tout en lui fournissant toujours moins de ressources. Nous conti- nuons de voir un grand nombre d’élèves aux besoins particuliers qui ont besoin d’une aide particulière. Nous devons aborder ces situations pour le bien de nos élèves et pour leur apprentissage». La demande salariale intersectorielle «ref lète aussi ce que nous avons déclaré durant la consultation. Nos hausses au cours des dernières années ont
été plus faibles que le taux d’inflation ; nos demandes nous permettraient de compenser le pouvoir d’achat que nous avons perdu».
Depuis, les négociations n’ont guère avancé. L’APEQ , tout comme la Fédération des syndicats de l’enseigne- ment, estime que les enseignants sont appelés à en faire beaucoup plus, mais avec beaucoup moins de ressources et que rien dans les demandes patronales n’améliore les services aux élèves ou n’allège la tâche des enseignants : «Ce dépôt [patronal] ne sert qu’à déguiser des compressions en semblant de négociations.»
MARCH-O-THON
Une faible participation à la deuxième édition
DANY OUELLET
redaction@lagatineau.com
SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA- GATINEAU - L’édition 2015 du march-o- thon de Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau a été organisée samedi par le Comité des loisirs et le Comité de sauvegarde des garderies qui ont joint leurs efforts pour la préparation et le déroulement de cette activité. Le comité d’organisation est composé de Mélanie
Renaud (conseillère municipale), Sophie Lefebvre, Nancy Majeau, Caroline Éthier et Marijo Lacroix.
Il y a eu 10 inscriptions mais seulement 4 braves personnes se sont présentées. La sécurité a été assurée par Nicolas Levesque, un pompier volontaire de Ste Thérèse-de-la- Gatineau. Un goûter fût servi à l’arrivée pour les participantes et les personnes présentes.
Comme le mentionne Caroline Éthier, les fonds accumulés servent à organiser des activités pour les jeunes ou comme mise de
fonds sur des acquisitions, comme par exemple le module de jeu récemment acheté aucoûtde35000$etquiseralivréàla municipalité le 7 octobre. D’autres activités de financement sont organisées dans l’année comme des ventes de garage et le carnaval de Ste-Thérèse. L’activité de samedi aura permis d’amasser environ 500 $.
C’est la deuxième année que ce march-o- thon était organisé. La participation a été moindre que l’an passé. Selon Marijo Lacroix, la date de l’évènement et le manque
de visibilité de l’activité en préalable ont dû jouer un rôle dans la faible participation de cette année. L’an passé, cette activité avait eu lieu dans la seconde fin de semaine de septembre, avant le début de la chasse. Les comités chargés de l’organisation vont sûrement tirer leurs conclusions de ces observations.
Il est encore possible de faire des dons aux comités des loisirs et de sauvegarde des garderies en appelant Marijo Lacroix au numéro suivant : 819-441-1667.
▲ Les quatre dames ayant pris part au march-o-thon. À la question ▲ Caroline Éthier, une des organisatrices, en «où étaient les hommes par cette superbe journée d’automne?», compagnie de Yves (Mooses) Morin, conseiller elles ont répondu en chœur «à la chasse». municipal, qui donne toujours un coup de main lors
des activités à Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau.
▲ Mélanie Renaud, conseillère municipale, et Nancy Majeau, organisatrices du march-o-thon. Tout avait été prévu pour le confort et la sécurité des participantes sur le trajet : eau, toilette sèche, véhicule d’urgence, etc.