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La Gatineau 15 octobre 2015 27 Lancement de la saison 2015-2016
FRIPERIE KOUDON
DANY OUELLET
redaction@lagatineau.com
MANIWAKI - La friperie Koudon, située dans les espaces de la Cité étudiante à Maniwaki, a procédé au lancement de sa saison 2015–2016 la semaine dernière. L’objectif était de montrer aux jeunes qui ne la connaissent pas encore que la friperie existe, leur faire connaître les services qu’ils y retrouveront et les inviter à partici- per par la même occasion.
Sandra Fortin, agente de sensibilisation à l’entreprenariat jeunesse au Carrefour Jeunesse Emploi (CJE), explique que le projet de la friperie provient du CJE. Le but est de récupérer et recycler des vête- ments et tissus, avec l’idée de pouvoir
démontrer aux jeunes qu’on peut faire du neuf avec du vieux et qu’ils ne sont pas obligés d’acheter constamment de nou- veaux vêtements.
Marie-Claude Rousseau est l’ensei- gnante qui apprend aux étudiants l’art de la couture et leur procure des astuces pour avancer dans la réalisation de leurs créa- tions. Sandra Fortin vient l’aider le midi, car avec quinze élèves qui participent aux activités elles ne sont pas trop de deux pour répondre aux questions et demandes des jeunes.
La participation se fait sur une base volontaire. Plusieurs jeunes passent beau- coup de temps à la friperie, tant le midi que le soir. C’est le cas notamment d’Alice, qui y vient pour la deuxième année. Ce qu’elle aime, c’est réinventer le vieux linge. Elle y
▲ Le groupe d’élèves participant aux projets de la friperie avec, au centre, Sandra Fortin, agente de sensibilisation à l’entreprenariat jeunesse au Carrefour Jeunesse Emploi, et Marie-Claude Rousseau, enseignante en couture et principale responsable des activités de la friperie.
▲ DeuxrobesconfectionnéesparunedesélèvesdelaFriperieKoudon.
trouve une façon de récupé- rer et recycler tout en stimu- lant sa créativité. Jessica quant à elle profite des ate- liers pour confectionner des vêtements destinés à son chien, qui dispose mainte- nant de toute une collection. Jade trouve ça super le fun, elle conçoit une robe et un costume d’Halloween. Samuel, un des rares garçons à participer, s’est inscrit aux ateliers car il aime dévelop- per sa créativité. Il fabrique des coffres à crayons.
La friperie tient des midis
branchés avec des ateliers abordant diffé- rentes thématiques. Ainsi, un atelier sur le tressage de tissus et un autre sur la confec- tion de bijoux seront donnés bientôt. Le thème de Noël suivra avant les fêtes. Ici, les jeunes filles peuvent aussi confectionner leur robe de bal, à moindres coûts.
Selon Marie-Claude Rousseau, la fripe- rie stimule la créativité des jeunes et ces derniers deviennent autonomes après une année sur les machines. Elle dit qu’il faut être patient, car l’objectif des cours com- bine couture et récupération, pour finir avec des créations uniques. Sa mission est de les conseiller sur les choix de tissus ou leur agencement entre eux, sur les méthodes de couture à utiliser afin
d’obtenir l’effet escompté dans le vêtement en création. Elle mentionne aussi que la friperie sert de point de dépannage pour les jeunes qui peuvent venir y chercher des vêtements. Il y a en effet deux sortes de vêtements à la friperie : les vêtements transformés et ceux non transformés. Les premiers proviennent des créations des participants et sont vendus tandis que les seconds sont donnés aux élèves qui en ont besoin. Ils n’ont qu’à passer les chercher.
La friperie est un OBNL et les profits des vêtements transformés y sont réinves- tis. Les confections du groupe d’élèves sont en vente chez la Fleuriste Ella Bénard. La friperie va aussi organiser une vente d’ici les fêtes.


































































































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