Page 36 - La Gatineau 19 novembre 2015
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36 19 novembre 2015 LaGatineau
NOUVELLE CARTE DES ZONES INONDABLES
Changements propices au développement
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, et la responsable du service d’urbanisme de la Ville, Pascale Duquette, ont dévoilé lundi, à l’occasion d’une conférence de presse, la nouvelle carte des zones inondables situées sur le territoire de la municipalité. «Auparavant, 42% du territoire était en zone 0-20 ans ou 20-100 ans, a expliqué le maire. Maintenant, c’est 4% de la ville qui est
situé en zone problématique. Sur ce 4%, il reste 65% encore en zone 0-20 ans et 35% dans la zone 20-100.»
Les premières cotes d’inondation dataient de 1978, après que Maniwaki ait connu une très grosse inondation en 1974. Ce changement drastique est lié au fait que la municipalité a mandaté une firme d’ingénieurs, avec Déléage, pour réévaluer les cotes d’inondation. Cela lui a coûté 60 000$. Le tout a été soumis à l’approbation du ministère de l’Environnement.
Plusieurs terrains situés par exemple dans Comeauville ou le long de la rivière
Désert étaient classés en zone inondable. Pour ceux cotés 0-20 ans, il était impossible de réaliser des travaux, que ce soit une nouvelle construction, un agrandissement ou encore l’aménagement d’un sous-sol. Pour ceux classés 20-100 ans, des changements étaient possibles mais avec des restrictions. «Si on prend l’exemple de la Pointe des pères, où se situe le terrain de golf, avant il y avait absolument rien qui était possible, note Robert Coulombe. Même le parc Auger, où on voulait faire du développement, une partie était encore dans la zone 20-100 ans. Combien de fois des promoteurs qui voulaient faire du
développement sont venus nous voir mais on devait leur dire que c’était pas possible.»
Des nouvelles constructions, agrandissements, seront donc désormais possibles dans les zones déclassées. «Ces changements permettront la réalisation d’investissements importants et seront bénéfiques au niveau du rôle d’évaluation, commente Robert Coulombe. Ça va être extrêmement important au niveau du développement.» Parmi les personnes présentes à la conférence d’ailleurs, il y avait notamment un propriétaire d’espaces situés auparavant en zones inondables.
▲ La carte des zones inondables avant la réévaluation des cotes d’inondation.
Maniwaki conserve ses quatre Fleurons
MANIWAKI - La ville a de nouveau été évaluée cet été, comme à chaque trois ans, par les Fleurons du Québec. Bien qu’elle espérait en obtenir un cinquième, la municipalité a quand même la satisfaction de conserver ses quatre Fleurons.
Robert Coulombe a tenu à souligner «le travail colossal du personnel responsable des parcs et espaces verts, qui ne négligent rien, dans le souci de bien faire leur travail. À chaque année ils nous émerveillent avec des arrangements époustouflants, ce qui rend agréable de se promener en ville».
Le maire a souligné aussi le travail réalisé par «le résidentiel, l’institutionnel, le commercial et l’industriel, qui font partie de l’évaluation. Dans le résultat final des évaluateurs, nous constatons que tous les secteurs dont je viens de faire mention devront nous accompagner, si nous voulons conserver nos Fleurons et atteindre les meilleures notes».
À noter que 98 autres municipalités ont obtenu la même note. Il faut savoir qu’elles ne sont que trois au Québec à posséder cinq Fleurons.
▲ De gauche à droite : les conseillères municipales Charlotte Thibault, Estelle Labelle et Francine Fortin ; Daniel Lecavelier et Ginette Danis, qui travaillent dans le service des Parcs et Espaces verts ; le maire Robert Coulombe ; le conseiller municipal Jacques Cadieux ; le contremaître des infrastructures de loisirs Normand Lefebvre.
Hommage aux victimes des attentats de Paris
MANIWAKI - Sur une note plus triste, le maire Robert Coulombe a tenu à ouvrir sa conférence de presse en rendant hommage aux victimes des fusillades survenues à Paris la semaine dernière : «Au nom de tous les citoyens de
Maniwaki, je partage avec tous nos amis français, parents et amis des victimes, l’incompréhension des actes de barbarie et extrémistes, de gens qui cultivent et alimentent une doctrine de gestes ultime de mort, envers des personnes
innocentes, au nom de je ne sais qui ou quoi. On leur inculque, à tous ces kamikazes, qu’ils seront éternellement reconnus comme des héros dans la cause qu’ils défendent. Nous devons leur répondre que nous ne céderons pas
devant leurs menaces. Nous offrons à toute la France nos sympathies, du courage dans cette épreuve, nous sommes avec eux pour pleurer toutes ces personnes qui sont décédées.»
▲ La carte des zones inondables après la réévaluation des cotes d’inondation.


































































































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