Page 10 - Journal La Gatineau 7 janvier 2016

10 7 janvier 2016 LaGatineau DANIEL LOGUE
L’un de ses vœux réalisé
MANIWAKI - Une plaque de bronze décrivant le transporteur de troupes blindé a été installée devant la Légion canadienne. Il s’agissait de l’un des souhaits de Daniel Logue, décédé l’an passé, suite à son don généreux à la Légion de Maniwaki.
Sur la photo : les membres de sa famille avec, de gauche à droite, Norm Larson, Johanne Logue Larson, Jeannine Logue (sa
mère), Elysia Larson et Patrick Logue. Absents sur la photo: Jonathan Larson, Debbie Logue et Ben Little.
La mère de Daniel Logue et les membres de sa famille invitent toute la population à venir voir la plaque. La Légion Royale Canadienne de Maniwaki désire également remercier la Ville de Maniwaki pour sa contribution dans ce projet.
BUDGET 2016
Hausse du compte de taxe de 1,6%
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
SAINTE-THÉRÈSE-DE-LA- GATINEAU - Les élus municipaux ont voté dernièrement le budget 2016. Il s’élève à 1 611 753 dollars.
Les dépenses sont les suivantes : 420 523 dollars pour l’administration, 200 773 dollars pour la sécurité publique, 424 323 dollars pour le transport, 187 409 dollars pour l’hygiène du milieu, 112 663 dollars pour l’aménagement et l’urbanisme, 67 340 dollars pour les loisirs et la culture, 49 009 dollars pour la promotion et le développement, 149
713 dollars pour le financement.
Côté revenus, ils sont de 765 391 dollars pour les taxes sur la valeur foncière, 193 583 dollars pour la tarification des services municipaux, 6 194 dollars pour les immeubles des réseaux, 200 773 dollars pour la sécurité publique, 59 970 dollars pour les recettes de source locale, 30 000 dollars pour l’imposition des droits, 6 687 dollars pour les intérêts, 349 155 dollars de subventions gouvernementales.
La taxe foncière générale est de 0,83 sous du 100 dollars d’évaluation. Comme l’explique le maire André Carle, «on a une augmentation de taxe en moyenne de 1,6%. Deux effets l’expliquent. D’abord, on avait surestimé l’année passée l’évaluation
imposable dans notre budget 2015 de sorte qu’on démarre 2016 avec un manque à gagner de 25 000 dollars. Et notre quote-part de la MRC a augmenté plus que la hausse moyenne des autres municipalités de la MRC, qui est de 6%. Dans notre cas, parce qu’on est à la dernière année de notre rôle d’évaluation, notre quote-part monte de 12%. Il y a aussi les augmentations de salaire pour nos employés. Donc tout ça fait qu’on part avec un manque à gagner d’une quarantaine de milles dollars, ce qui est important pour une petite municipalité comme la nôtre. On a travaillé fort pour couper ce qu’on pouvait dans les dépenses, ce qui a permis de les réduire de 18 000 dollars par rapport à 2015. On a aussi coupé dans des projets comme par exemple celui qui aurait introduit en 2016 la possibilité pour nos contribuables de faire des demandes de permis en ligne.»
Le maire tient à préciser par ailleurs que malgré ces coupures dans les dépenses, certains postes sont maintenus, notamment le budget attribué au développement économique : «C’est pas à ce niveau là qu’on a coupé parce que le conseil est conscient qu’il faut investir si on veut se développer.»
Cour municipale
Un avis de motion a été déposé durant la réunion de décembre du conseil municipal en vue de l’adoption prochaine d’un règlement autorisant l’adhésion de la municipalité à la cour municipale de la MRC des Collines-de- l’Outaouais. Comme l’explique André Carle, «actuellement, les frais juridiques sont tellement élevés que des fois on devrait donner
des amendes mais on ne le fait pas car ça nous coûterait plus cher en procédures».
Parc régional du lac 31-Milles
Sainte-Thérèse a pour projet avec Déléage, Gracefield et Bouchette de créer un parc régional du lac 31-Milles. Les élus municipaux, comme ceux des trois autres conseils, ont adopté une résolution pour déposer une demande à la MRC afin qu’elle entreprenne les démarches nécessaires auprès du MAMOT en vue de créer ce parc régional. «L’idée est de générer plus de retombées économiques pour la région en respectant la nature du lac 31-Milles», explique le maire.
Terrain lac des Pères
La municipalité a acheté au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, en 1993, 37 hectares de terrain le long du lac des Pères. Dans le contrat de vente, une clause empêchait la municipalité de s’en départir ou de faire autre chose qu’un parc communautaire pour une période de 30 ans. La municipalité a donc décidé de déposer une demande afin de faire lever cette clause.
Club de ski et planche Vallée-de-la-Gatineau
La municipalité a décidé d’accorder une subvention de 60 dollars par jeune de sa municipalité participant à ce programme afin d’aider au financement de leur transport vers le Mont Sainte-Marie pendant huit dimanches.
Municipalité amie des aînés
La municipalité a décidé de déposer une demande afin de devenir une municipalité amie des aînés.
(ATTENTION: DEUXIÈME RONDE POUR LES BOURSES DE LA RELÈVE: 2015 - 2016 LES DEMANDES DOIVENT PARVENIR AU SIÈGE SOCIAL POUR le 15 janvier 2016)
Les bourses de la relève sont
attribuées
depuis l’année académique 2007-2008 dans le
cadre du plan d’action du « projet Complicité
Emploi de la Vallée-de-la-Gatineau » créé par
la table de développement social de notre région
et présidée par le préfet de la MRC, Monsieur
Michel Merleau. Le conseil d’administration
organise la campagne et recueille les fonds qui serviront aux bourses de la relève et aux activités de Complicité Emploi.
La « Fondation des Bourses de la relève » reçoit les demandes de bourses et en gère la distribution. Cette fondation est présidée par M. François Côté. La fondation prévoit deux remises de bourses par année : en automne et au printemps.
La fondation des bourses de la relève rappelle aux futurs candidats et candidates que les demandes de bourses doivent parvenir au siège social de la fondation avant
le troisième vendredi de septembre ou le troisième vendredi de janvier. Le comité de sélection se réunit dans le courant du mois d’octobre et dans le courant du mois de février afin d’analyser les dossiers. Les dossiers qui auront du retard ou qui sont incomplets ne seront pas pris en considération. Une seule demande par année académique est acceptée.
Pour les nouvelles candidatures, la demande doit être accompagnée d’une lettre de présentation, d’un curriculum vitae, d’une lettre d’un employeur éventuel, d’une preuve d’inscription pour la session d’automne 20145 ou pour la session d’hiver 20165 et d’une preuve de réussite de la session précédente s’il y a lieu.
Les étudiants et étudiantes qui ont déjà bénéficié d’une bourse de la fondation peuvent faire une autre demande. Dans ces cas, ils ou elles doivent envoyer avec leur demande leur relevé de notes attestant de leur réussite et une preuve d’inscription au programme pour la session suivante.
La fondation des bourses de la relève précise que les études visées sont les études professionnelles (DEP) offertes à l’extérieur du territoire de la MRC (500$), les études collégiales techniques (500$) et les études universitaires (1000$).
Les participants au projet Complicité Emploi signeront un contrat d’honneur qui repose sur un engagement moral à revenir travailler dans la Vallée de la Gatineau pour le nombre d’années pendant lesquelles ils ont été supportés par le projet Compli- cité Emploi.
La fondation Bourses de la relève tient à préciser que cette initiative a pour but d’encourager la persévérance scolaire chez nos jeunes et le retour aux études chez nos adultes et le projet Complicité Emploi vise aussi à encourager l’attraction et la rétention de jeunes et adultes dans notre MRC.
L’adresse du siège social de la fondation où les demandes doivent être adressées est la suivante :
Fondation des bourses de la relève 331 rue du Couvent
Maniwaki J9E 1H5
Pour plus d’informations : 819 449 7866 poste 17251
Source : François Côté, Président de la « Fondation des bourses de la relève »
Les critères d’admissibilité sont les suivants :
La candidate ou le candidat doit poursuivre des études à temps plein
La candidate ou le candidat ou ses parents doivent posséder une adresse permanente sur le territoire de la Vallée-de-la- Gatineau; les candidatures de la région de la MRC de la VG seront traitées prioritairement; pour les autres candidatures venant d’autres MRC, elles pourront être considérées selon la disponibilité des fonds et les besoins de main-d’œuvre.
La candidate ou le candidat doit avoir fait une prise de con- tact avec un employeur potentiel qui identifie un besoin de relève dans la Vallée-de-la-Gatineau ou participer aux séjours exploratoires de PAJQ.
La candidate ou le candidat doit démontrer le sérieux de son projet d’étude et la qualité de son dossier.
La candidate ou le candidat doit démontrer sa motivation à demeurer en région.
Dans le cas où le nombre de demandes dépasse l’offre du montant d’argent disponible, l’ensemble du dossier
sera considéré et analysé.
Les bourses sont octroyés à la condition que tous les cours soient réussis à la session précédente s’il y a lieu.
La décision du comité de sélection est sans appel.
VIOLENCES ENVERS LES FEMMES Des pistes de solutions
MANIWAKI - Encore une fois cette année, la maison Halte-Femme Haute-Gatineau est fière du bilan de ses activités qui ont eu lieu du 26 novembre au 6 décembre dans le cadre de la campagne des 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes.
Rappelons tout d’abord que la maison d’hébergement a fait la distribution de 200 magnifiques sacs sur le territoire de la Vallée- de-la-Gatineau, en collaboration avec le CALACS de Maniwaki.
Cette campagne s’est terminée avec un déjeuner où la maison d’hébergement Halte- Femme Haute-Gatineau avait invité des hommes et des femmes de la région à discuter de leurs préoccupations concernant la violence envers les femmes et les enfants et des conséquences multiples de celle-ci. Le bilan de
cette activité permet de dégager des pistes de solutions intéressantes amenées par les participants. Selon les hommes présents, afin que cesse la violence envers les femmes et les enfants, voici les pistes suggérées : prévention, sensibilisation, éducation ; en parler ; dénoncer ; réfléchir sur les impacts de la violence dans notre société ; se conscientiser, apprendre à gérer sa colère ; demander de l’aide.
C’est avec beaucoup d’ardeur que la maison d’hébergement Halte-Femme Haute-Gatineau va continuer son travail dans la communauté de la Vallée-de-la-Gatineau et réaliser sa mission en tenant compte de ces pistes de solutions pour atteindre ses objectifs.
Une femme sur trois subira de la violence au cours de sa vie au Québec. Il faut que ça change ! Faites partie du changement...