Page 5 - Journal La Gatineau 28 janvier 2016 no.4
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La Gatineau 28 janvier 2016 5
Courrier du lecteur
Projet de parc régional du lac 31-Milles
C’est avec intérêt que ma conjointe et moi avons lu l’article susmentionné dans La Gatineau. Or, nous vivons au 31-Milles depuis que nous sommes à la retraite et pour ma part je fréquente ce plan d’eau depuis les années 70. Après la lecture de votre article, ma conjointe s’est écriée : «Ils n’ont qu’à rouvrir la pêche en hiver !»
Si le projet de parc régional a comme véritable impératif d’attirer des villégiateurs afin de revitaliser l’économie régionale, à court terme un moteur de développement économique serait en effet de rouvrir la pêche blanche au lac des 31-Milles. Cette activité procurait un essor économique incontestable par les nombreux amants de la nature de la Vallée-de-la-Gatineau et d’ailleurs. En effet, dans le passé j’ai moi-même croisé des gens (de l’extérieur de la région) venus se récréer au lac pour chasser la grisaille des longs mois d’hiver et par la même occasion faire rouler une économie tellement fragile en hiver. Depuis la fermeture de la pêche blanche au lac des 31-Milles l’année dernière au nom du Plan de gestion du touladi, ceci a été le dernier coup de grâce dans une économie déjà rendue anémique.
Je me souviens d’une époque où il était possible de pêcher toutes les espèces de poissons durant les mois d’hiver. À cette époque, un bon nombre de commerces bénéficiaient des revenus générés par les amants de la nature de passage dans la région au cours des longs mois d’hiver. Il est encore possible de nos jours de redonner un tel essor
économique et de faire encore mieux : se dépasser quoi ! Je me permets de faire une suggestion.
Pourquoi ne pas copier sur les leçons exemplaires de la gestion halieutique pratiquée au lac Ontario où les gouvernements de l’Ontario et des États-Unis ont généré une économie de plusieurs milliards de dollars, et ce, en faisant du lac un véritable succès planétaire au plan de la pêche. Calqué sur pareil succès, le lac des 31-Milles pourrait faire l’objet de programmes agressifs d’ensemencement d’espèces sportives, ouverture de la pêche à l’année, campagne de marketing intégrée qui vante les attraits du lac, ses particularités touristiques (exemple : plus grand ravage de chevreuil au Québec continental) et de tous les partenaires qui avoisinent les alentours du lac. Un programme de tournois de pêche et autres activités du genre. Et pourquoi pas une présence constante des acteurs dans la gestion du milieu, à savoir biologistes, agents de conservation et autres.
Je demeure convaincu que les revenus seraient au rendez-vous et assureraient la pérennité des municipalités environnantes au grand plaisir de ses concitoyens. Mais pour ce faire, ceci demande une action concertée des gouvernements, et ce, à tous les paliers. Et, sans un véritable plan de la gestion intégrée de la faune et de la flore, les chances de créer des moteurs économiques durables ne demeureront que pure spéculation.
Pierre et Ghisline Lacasse, Bouchette.
Vol de sac à main
Les personnes qui ont trouvé mon sac à main dans la cours du Maxi, lorsque vous prendrez l’argent, vous verrez ma photo. Vous penserez toujours à l’argent, à mes effets personnels et surtout, ma pension de vieillesse. À la personne qui m’a demandé
mon numéro de téléphone et qui avait des informations sur la personne qui a pris mon sac à main, veuillez s’il vous plait donner les informations à la Sûreté du Québec. Jamais vous n’aurez la conscience tranquille.
Reine-Aimée Rivet.


































































































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