Page 16 - La Gatineau 25 février 2016
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16 25 février 2016 LaGatineau REGISTRE DES ARMES À FEU
Manifestation contre le projet de loi
MANIWAKI - Une manifestation pacifique sera organisée samedi 27 février, de 10h à 12h, devant le bureau de Stéphanie Vallée afin de protester contre la création d’un «nouveau coûteux et inutile registre des armes d’épaule».
Un projet de loi pour la création d’un registre québécois des armes à feu a été déposé par Pierre Moreau, lorsqu’il était ministre de la Sécurité publique par intérim. Le projet de loi 64 sur l’immatriculation des armes à feu prévoit que toute arme à feu «sans restriction» doit être immatriculée et que le gouvernement doit émettre un numéro unique pour chacune des armes enregistrées.
Le Québec compte actuellement 1,6
million d’armes de chasse ou d’épaule, qui devront être immatriculées dans le nouveau fichier dans les 12 mois qui suivront l’adoption de la loi. Les inscriptions, qui se feront par Internet, seront gratuites.
La mise en place du projet nécessiterait des investissements de 17 millions de dollars. Son coût d’exploitation annuel serait de 5 millions de dollars et la gestion en serait confiée au registraire de l’État civil.
Du côté des opposants à ce projet, une pétition a été mise en ligne sur le site Internet de l’Assemblée nationale et elle a recueilli plus de 30 signatures à travers le Québec. La pétition stipule que «les armes à utilisation restreinte et les armes
prohibées continuent d’être enregistrées ; plusieurs Québécois, propriétaires ou non d’armes à feu, sont défavorables à l’implantation d’un registre québécois des armes d’épaule ; la liste des personnes en droit de posséder des armes est accessible aux policiers ; l’examen des données sur les homicides disponibles sur Statistiques Canada n’a réussi à démontrer aucun bénéfice relié à une des lois canadiennes sur les armes à feu adoptées entre 1974 et 2008, incluant le défunt registre fédéral des armes d’épaule ; le jugement Dalphond reconnaît que «les forces policières ailleurs au pays fonctionnent sans un registre des armes de chasse depuis octobre 2012 et que rien ne m’indique qu’il en a résulté un préjudice irréparable ou même sérieux» ; Québec est en période de rigueur budgétaire, les ressources sont limitées, les besoins sont illimités et cet argent pourrait être mieux utilisé». La pétition parle aussi du «désastre
financier du défunt registre canadien des armes d’épaule» et des «soupçons de collusion dans les contrats informatiques».
Les personnes qui le souhaitent ont jusqu’au 11 mars pour signer cette pétition sur le site www.assnat.qc.ca
De leur côté, les partisans de ce projet de loi, en particulier le groupe des étudiants et diplômés de Polytechnique pour le contrôle des armes, PolySeSouvient, estiment qu’une «vaste quantité de désinformation circule à l’égard de la création d’un registre des armes d’épaule au Québec». À cette fin, le groupe a produit un document qui répond aux principaux arguments soulevés au cours des dernières semaines par les opposants au projet de loi 64. Ils assurent notamment que «la mise en œuvre du registre fédéral est associée à une baisse substantielle des crimes et des suicides commis avec une arme d’épaule».
CONSEIL MUNICIPAL
Demande au ministère
des Transports
Mercredi 17 février
Un accident s’est produit sur le chemin Cayamant à Cayamant. Un homme de 17 ans a été transporté au centre hospitalier de Hull.
Une introduction par effraction a été commise dans une remise sur le chemin Daly à Low.
Un accident impliquant une déneigeuse et une souffleuse s’est produit sur la route 105 à Grand- Remous. Il n’y a pas eu de blessé.
Jeudi 18 février
Un accident avec délit de fuite s’est produit dans un stationnement sur la rue de la Colline à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Vendredi 19 février
Une femme de 36 ans a été arrêtée pour conduite avec les capacités affaiblies, délit de fuite et menaces, sur le chemin Patry à Messines.
Un accident s’est produit sur la route 105 à Bois-Franc. Il n’y a pas eu de blessé.
Un véhicule a percut un chevreuil sur la route 105 à Low. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accident s’est produit dans un stationnement de la rue Principale nord à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accident s’est produit sur le chemin Ferme-Joseph à Déléage. Il n’y a pas eu de blessé.
Samedi 20 février
Un accident s’est produit sur la route 117 dans le Parc La Vérendrye. Un homme de 65 ans a été transporté à l’hôpital de Mont-Laurier.
Un accident avec délit de fuite s’est produit sur la route Transcanadienne à
Grand-Remous. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accident s’est produit sur la route 105 près du chemin Potvin à Bouchette. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accident avec délit de fuite s’est produit dans un stationnement du chemin de la Traverse du Lac Long à Blue Sea. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accident s’est produit sur le chemin Blue Sea à Messines.
Un accident s’est produit sur le chemin Merlot à Denholm. Il n’y a pas eu de blessé.
Deux véhicules sont entrés en collision sur le chemin lac Ste-Marie à Kazabazua. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accident avec blessé mineur s’est produit sur la route 105 à Bouchette.
Dimanche 21 février
Une introduction par effraction a été commise dans un commerce du chemin Lac Ste-Marie à Lac Ste-Marie. Deux suspects ont volé trois caisses de bières et six/sept bouteilles d’alcool.
Un accident s’est produit sur la route 107 à Déléage. Il n’y a pas eu de blessé.
Lundi 22 février
Un accident s’est produit sur le chemin Lac Désormeaux à Gracefield. Il n’y a pas eu de blessé.
Un accident entre deux véhicules s’est produit dans un stationnement de la rue Principale sud à Maniwaki. Il n’y a pas eu de blessé.
Une introduction par effraction a été commise dans une résidence de la rue Nault à Maniwaki mais rien n’a été volé.
Une introduction par effraction avec vol a été commise dans une résidence de la route 105 à Gracef ield.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
CAYAMANT - Parmi les points à l’ordre du jour durant la réunion de février du conseil municipal, les élus ont adopté une résolution afin d’adresser une demande au ministère des Transports pour qu’il prenne en charge la rue Principale sur 0,6 km, de l’église jusqu’à l’arrêt des chemins Lac-à- Larche et du Petit-Cayamant.
«Déjà dans le passé ça a été sous la responsabilité du MTQ , explique la mairesse Chantal Lamarche. On aimerait qu’il le reprenne.»
Cour municipale
Les élus ont adopté le règlement autorisant la municipalité de Cayamant à adhérer, comme ses homologues val- gatinoises, à la cour municipale de la MRC des Collines-de-l’Outaouais. «Ça va être très bon pour Cayamant et la
Vallée-de-la-Gatineau, au niveau des coûts et pour faire respecter nos règlements, commente Chantal Lamarche. Les contraventions seront gérées par la cour municipale.»
Sécurité incendie
Les élus ont adopté le plan de mise en œuvre du Schéma de couverture de risques en sécurité incendie pour l’année 4. «On est à jour, commente Chantal Lamarche. On a une préventionniste qui est Martine Gravel, avec notre directeur du service incendie Yves Brousseau.»
Persévérance scolaire
Une résolution a été adoptée afin d’appuyer les Journées de la persévérance scolaire qui s’étalaient du 15 au 19 février. Par ailleurs, cette semaine les enseignants de l’école primaire de Cayamant devaient sélectionner un élève persévérant à qui la municipalité va offrir une paire de billets pour le Festival des arts de la scène val- gatinois à Lac Sainte-Marie.
COOPÉRATIVE DES PARAMÉDICS DE L’OUTAOUAIS
Appel à signer une pétition
LA GATINEAU - La Coopérative des paramédics de l’Outaouais invite la population à signer une pétition qui a été mise en ligne sur le site Internet de l’Assemblée nationale. Les paramédics demandent au gouvernement du Québec «d’abolir les horaires particuliers en vigueur dans plusieurs régions du Québec afin d’assurer un service ambulancier uniforme, efficace et rapide en instaurant des horaires réguliers, c’est-à-dire des quarts de travail dit à l’heure».
Le texte de la pétition stipule que «l’horaire particulier dit «de faction» est un type d’horaire où les techniciens ambulanciers paramédicaux ne sont pas prêts à intervenir au moment de l’appel d’urgence ; étant de garde à leur domicile, les paramédics vaquent à leurs occupations et lors d’une demande d’urgence, ils
doivent se rendre à l’ambulance qui se trouve dans une caserne située à un maximum de 5 minutes pour ensuite se diriger vers les lieux de l’urgence ; ce type d’horaire est en place dans plusieurs zones semi-urbaines et rurales du Québec ; les distances dans les zones semi-urbaines et rurales sont beaucoup plus grandes à couvrir ; les délais causés par ce type d’horaire augmentent les taux de mortalité et de morbidité ; toutes les Québécoises et tous les Québécois sont en droit d’avoir les mêmes services d’urgence».
Les personnes intéressées à signer la pétition ont jusqu’au 10 mai pour le faire sur le site Internet www.assnat.qc.ca
À noter que la Coopérative des paramédics de l’Outaouais compte 11 casernes, dont à Gracefield et Maniwaki.


































































































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