Page 13 - La Gatineau 31 mars 2016
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La Gatineau 31 mars 2016 13 Une cinquantaine de convives
DÎNER DE LA FAIM
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - Le Dîner de la faim du Jeudi Saint des Œuvres charitables de la paroisse de Gracefield a généré des profits nets de 650 $ qui seront distribués aux personnes démunies financièrement du sud de la Vallée- de-la-Gatineau, de Bouchette à Denholm.
«Il y a encore beaucoup de personnes pauvres dans notre région spécifiquement chez les gens seuls et les familles monoparen- tales que nous aidons régulièrement. La semaine dernière seulement, nous avons répondu à une quinzaine de demandes d’aide alimentaire et nous en sommes déjà à trois cette semaine. Et rien ne semble indiquer que la demande va s’estomper à court ou moyen terme», indique Raymonde Carpentier- Marois, membre des Œuvres charitables de la paroisse de Gracefield sous l’égide du conseil de la fabrique de la Visitation de Gracefield.
Les profits vont permettre aux organisa- teurs d’acheter des denrées non périssables qui seront distribuées dans les familles sur le ter- ritoire compris entre Bouchette et Denholm dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau.
Mme Carpentier-Marois rappelle qu’il est possible, en tout temps, d’adresser des dons aux Œuvres qui sont déductibles d’impôt pour une valeur de 20 $ et plus.
Il s’agissait de la cinquième édition du Dîner de la faim qui avait lieu jeudi dernier au sous-sol de l’église de la Visitation de Gracefield. «Nous remercions les gens qui sont venus de même que les bénévoles qui ont préparé et servi le repas», ajoute Mme Carpentier-Marois. Les fèves au lard, qui étaient délicieuses, ont été préparées par Mme Claire Rondeau.
▲ Mme Raymonde Carpentier-Marois, coordonnatrice des Œuvres charitables de la paroisse de Gracefield.
▲ Des figures connues à Gracefield : le curé Mario Thibault, Lynn Watson, Paul Rondeau, Claire Rondeau, Denise Parker et Sylvie Lauber.
ÉLÈVES DE MONTCERF SCOLARISÉS À BOIS-FRANC
Réunion qui n’apaise pas toutes les incertitudes
MONTCERF-LYTTON - La Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais a décidé de ne pas donner suite, malgré une pétition signée par des citoyens, à la demande de Montcerf-Lytton que les enfants de son village scolarisés à Bois-Franc soient rapatriés dans l’école de Montcerf- Lytton, afin d’éviter une éventuelle fermeture de celle-ci. Dernièrement, une rencontre était organisée afin d’expliquer le choix de la CSHBO. Elle était animée par la présidente Diane Nault et le commissaire Daniel Moreau.
Une quarantaine de citoyens ont assisté à la
rencontre.Commel’expliquelemaireAlain Fortin, «ils avaient beaucoup de questions à poser, ils ont beaucoup d’incertitudes. Pour le moment, on ne sait pas ce qu’il va se passer avec les commissions scolaires, on ne sait pas quelle est la vision du gouvernement».
La CSHBO a choisi de garder le statut quo, afin de ne pas choisir entre l’une ou l’autre école et de les garder toutes les deux ouvertes. «Ils ont dit que c’est sûr que s’ils rapatriaient les jeunes de Montcerf-Lytton à Montcerf-Lytton, l’école de Bois-Franc fermerait, explique Alain Fortin. Ils disent que leur mandat n’est pas de fermer les écoles
maisdelesmaintenirouvertes.Nousnotre but n’est pas que l’école de Bois-Franc ferme mais que la nôtre ne ferme pas. J’ai demandé à madame Nault si elle était capable de me garantir que dans six mois il n’y aura pas un ministre qui dira qu’à l’école de Montcerf il y a juste 20 jeunes, le taux d’occupation n’est pas assez élevé, donc on ferme l’école. Elle m’a dit ne pas être capable de me garantir ça. C’est sûr que eux ne veulent pas les fermer mais est-ce que la nouvelle structure qui sera mise en place aura la même vision. Donc les citoyens ont encore des incertitudes, ils n’ont aucune garantie.»


































































































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