Page 8 - La Gatineau 31 mars 2016

8 31 mars 2016 LaGatineau
NOUVEAU CHEF À LA TÊTE DU POSTE DE LA SQ VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
Rencontre avec le capitaine Daniel Viau
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - En 1998, Daniel Viau mettait définitivement la clé sous la porte du poste de la SQ à Low. Dix-huit ans plus tard, un autre Daniel Viau, le fils, est devenu chef du poste de la MRC Vallée- de-la-Gatineau. Arrivé le 11 janvier, il est officiellement en poste depuis le 26 février suite à la signature du directeur général et du ministre de la Sécurité publique. Âgé de 37 ans, il succède à Richard Tremblay, qui a pris sa retraite.
Quelles sont les grandes lignes de votre parcours ?
Je suis rentré à la Sûreté du Québec en
2001, au poste de la MRC Papineau, à
Papineauville, comme agent patrouilleur
pendant un an. Par la suite, je suis allé au
poste de la MRC Témiscamingue, à Ville-
Marie, pour une période de trois ans
comme patrouilleur encore une fois. Je suis
allé à la MRC Rivière-du-Nord, à Prévost,
comme patrouilleur pendant trois ans. Je
suis arrivé dans la Vallée-de-la-Gatineau
en 2007, comme sergent de relève. Donc là
c’était une promotion, comme responsable
d’une équipe sur la patrouille. Je suis resté
jusqu’en 2012. Pendant cette période, j’ai
été en prêt, durant un peu plus d’un an, aux
enquêtes. J’ai aussi remplacé de façon
intérimaire l’adjoint à la sécurité routière et
l’adjoint aux enquêtes. En 2012, j’ai eu une
promotion comme lieutenant directeur
adjoint de la MRC Antoine-Labelle, à
▲ Daniel Viau est le nouveau chef du poste de la SQ MRC Vallée-de-la-Gatineau. Il a succédé à Richard Tremblay, qui a pris sa retraite.
Mont-Laurier, où j’ai occupé les fonctions
Gatineau
de directeur adjoint mais également de
directeur intérimaire pendant près d’un an.
Pendant cette période, j’ai aussi agi comme
directeur intérimaire de la MRC Pontiac. Depuis 2007 avec ma conjointe, qui est infirmière, et nos deux enfants, nous demeurons dans la Vallée-de-la-Gatineau, donc je voyageais. C’est un peu notre terre
Inscrivez-vous ou inscrivez le
bénévole de votre choix !
Bénévoles admissibles
• Le personne mise en candidature doit être engagée dans des activités d’aide à la communauté ou à la société, et ce, en dehors de ses activités professionnelles.
Documents requis
• Formulaire d’inscription et règlements disponibles au siège social de la Caisse.
• Lettre de recommandation appuyant la candidature du bénévole provenant d’un membre de l’organisme pour lequel le bénévole œuvre.
Prix
• Une contribution nancière de 500$ sera remise à l’organisme pour lequel œuvre le récipiendaire.
• Le récipiendaire 2016 sera dévoilé au cours de l’assemblée générale annuelle de la Caisse, soit le 25 avril 2016.
Date limite :
• Les candidatures doivent être remises à la Caisse avant le 8 avril 2016.
d’accueil car moi je suis natif de Gatineau et on s’est beaucoup promené. La MRC Vallée-de-la-Gatineau c’est notre chez nous maintenant. C’était donc dans la logique des choses que je revienne ici au poste.
Concrètement, quel est votre rôle ?
C’est de coordonner en respectant l’organigramme qui est en place. Une des premières choses que j’ai faite en arrivant en poste c’est de mettre un organigramme clair, car il y a différentes gestions à différents niveaux. Comme directeur de poste je suis imputable de tout, je suis responsable de tout ce qui se passe en dessous de moi, mais je ne peux pas gérer tout le personnel. Ici on a 56 personnes en place. Donc mes deux subalternes directs sont le lieutenant Sylvain Desjardins, qui
Ce prix annuel honore une personnalité de la région qui s’illustre dans son millieu par son action bénévole. Le bénévolat est une force du dévelopement d’une collectivité, c’est pourquoi votre caisse l’encourage.
est le directeur adjoint et responsable de tout le volet gendarmerie, et le sergent Pascal Rochon, qui est responsable des enquêtes. Au niveau de la patrouille, il y a 5 sergents de relève, qui sont aussi des gestionnaires, qui relèvent directement de Sylvain Desjardins. C’est important d’avoir un organigramme clair pour savoir de qui on relève. Mais l’imputabilité me revient totalement et le secrétariat relève directement de moi, de même que l’agent aux relations communautaires.
Quelles sont les principales problématiques auxquelles la région fait face ?
On parle plus de priorités. Elles sont établies avec le comité de sécurité publique sur lequel siègent certains maires de la région, le préfet et la directrice adjointe de
la MRC Véronique Denis. Il est présidé par le maire de Messines, monsieur Cross. D’une année à l’autre, on établit si les priorités qui étaient en place l’année d’avant sont toujours d’actualité. Ce qu’on a établi comme priorités, c’est un peu le travail au quotidien d’un policier. On doit offrir un sentiment de sécurité qui a trois volets : au niveau de la sécurité routière, des enquêtes criminelles et du travail en partenariat c’est-à-dire tout ce qui est le parrainage des municipalités. Au niveau de la sécuritÉéproruetiuèrve,ec’est par exemple être visibles sur les chemins municipaux qui sont loin des grands axes et faire des opérations sur des chemins en retrait. Le fait d’être visible dans ces chemins fait en sorte qu’on travaille les problématiques de sécurité routière mais aussi au niveau des introductions par effraction souvent dans les chalets et résidences secondaires. Le crime le plus répertorié dans notre MRC, comme dans celles semblables à la nôtre où il y a beaucoup de résidences secondaires, ce sont les introductions par effraction. Donc on travaille en faisant de la patrouille préventive et, même si c’est le crime le plus répertorié, il est en constante diminution, notamment grâce à l’implication des citoyens. Au niveau de la sécurité routière, on fait aussi beaucoup d’opérations en lien avec la vitesse, l’alcool, la ceinture de sécurité, les téléphones cellulaires. Il y a aussi beaucoup de dossiers concernant la vente, la production de stupéfiants. On est très proactif dans ce créneau.
Est-ce que l’apport de la communauté est nécessaire pour résoudre des enquêtes ?
Oui, il est très important. Les citoyens sont nos yeux et nos oreilles, que ce soit au niveau de la sécurité routière, au niveau criminel. On incite les gens à nous appeler. Je suis de ceux qui croient qu’il faut un peu démystifier le travail des policiers et réduire au maximum la barrière qu’il peut y avoir, en étant présent dans les activités, au niveau des conseils municipaux. Je suis allé au conseil des maires et je leur ai mentionné que je suis disponible pour rencontrer leurs citoyens et répondre aux questions.
M. Jocelyn Danis et M. Yvon Morin, les récipiendaires de 2015 en compagnie de M. Jocleyn Mantha, président et Mme Christiance Carle, directrice générale de la Caisse.
Votre caisse a versé, en 2015, une somme de plus de 127 000$ à la communauté.
Voilà un avantage concret de notre distinction coopérative !