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10 12 mai 2016 La Gatineau
ASSOCIATION DES TRANSPORTEURS EN VRAC HAUTE-GATINEAU
35 camionneurs rassemblés
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Trente-cinq camions ont défilé dans les rues de Maniwaki lundi matin pour se rendre ensuite au bureau de la députée- ministre Stéphanie Vallée. À leur bord, des membres de l’Association des transporteurs en vrac de la Haute-Gatineau. Ils prenaient part à un mouvement provincial : 5 000 membres de l’Association nationale des camionneurs artisans inc. (ANCAI) ont livré, avec leurs camions, des lettres à leurs député(e)s dans toutes les régions du Québec. L’objectif était de solliciter l’aide de ces derniers pour que le Règlement sur le courtage en services de camionnage en vrac soit modifié afin de maintenir, dans les marchés publics, le courtage sans but lucratif après le 31 mars 2017, et pour que les autorités concernées prennent des mesures immédiates qui feront cesser le courtage illégal sur les chantiers publics au Québec.
«Ça fait deux ans que nous voulons nous asseoir avec le ministre des Transports et que nous nous butons à des fins de non-recevoir, a déclaré Gaétan Légaré, directeur général de l’ANCAI. Le 31 mars 2017, notre entente se terminera et le silence du gouvernement en cette matière nous fait craindre le pire. C’est non seulement l’accès aux marchés publics de nos 5 000 membres qui est sur la table, mais aussi l’intégrité du système d’attribution de contrats dans le transport des matières en vrac.»
En raison de la modification d’une clause par le ministère des Transports ayant pris effet le 1er janvier 2012, les entrepreneurs n’ont plus l’obligation d’offrir aux organismes de courtage sans but lucratif la partie des transports qu’ils ne comblent pas avec leurs propres camions. Selon l’ANCAI, «dès le lendemain de l’application de la clause modifiée, les premiers actes de courtage illégal ont sévi sur les
▲ Les transporteurs rassemblés devant le bureau de Stéphanie Vallée, afin de remettre un document expliquant leurs revendications. André Cousineau et Rémy Crites ont tenu à remercier les transporteurs qui s’étaient déplacés ainsi que la Sûreté du Québec.
Lettre au prochain Pierre-Karl
À chaque jour devant mon ordi, je me vulgarise la politique. C’est un sujet qui m’a toujours intéressée, pas comme passion, plutôt simplement comme responsabilité sociale. Je me dis que le X que je trace à chaque fois, je le trace pour une raison, pour une
conviction.
Je n’ai ni les chiffres, ni les termes, ni une tonne de références lorsque je parle de politique. Je ne suis vraiment pas de taille pour en parler avec
quelqu’un qui s’y connaît vraiment.
Mais quand je lis les journaux et qu’une nouvelle politique m’intéresse ou m’interpelle, je prends chaque information et je me la vulgarise dans ma tête. Je me démocratise la politique. Je me la «monsieur, madame tout l’monde». Parce que je ne suis pas Bernard Derome.
Par exemple, quand j’ai entendu PKP annoncer sa démission, même s’il l’a fait «en français, SVP!», je me suis traduit son discours à mesure dans ma tête:
«Je quitte à cause que that’s it. J’m’en vas. Moi aussi j’ai écouté Tout le monde en parle hier soir. Quand j’ai vu ma p’tite Julie, j’me suis dit: wô, wô, wô! Faque c’est ça, je lâche toute. Bye la gang!»
Alors comme je suis si bonne (!) pour vulgariser la politique, j’ai décidé d’écrire à ma façon une lettre au prochain chef du PQ. Ça va comme suit:
«Salut à toi qui vas remplacer Pierre-Karl Péladeau. C’est drôle, quand je prononce «Péladeau», j’ai toujours peur de m’enfarger et prononcer «pédalo» à la place. En tout cas!
C’est juste une petite lettre pour te dire que les attentes sont grandes. Personnellement je comprends pas trop pourquoi tu t’embarques là-dedans, ça m’a l’air de toute une job. Juste le fait d’être obligé de porter des boutons de manchette à chaque jour c’est comme...tu vas t’ennuyer de tes bermudas c’t’été!!! En tout cas,
je t’aurai prévenu(e).
Bref. Le premier objectif de ton parti, c’est de réaliser la souveraineté du Québec. Idéalement, faudrait que tu y croies vraiment fort pour que ça marche. Façon Dédé Fortin, mettons.
Faudrait aussi que tu nous mettes riches. Mais genre vraiment super méga riches. C’est tout le temps plus trippant d’être riche que d’être pauvre.
Mais tu le sais qu’on l’est déjà un peu, riches. C’est juste qu’on pourrait l’être plus éventuellement si on pouvait décider par nous-autres mêmes, indépendamment, you know?
Sois vert, et arrange-toi pour qu’on le soit aussi, le plus possible. Donne-nous les ressources accessibles.
Sois vert et ouvert aussi, pour tous ceux qui aimeraient être comme tout le monde mais qui ne le sont pas.
Si tu as des enfants, place-les au même niveau que tous les enfants d’ici. Vis la réalité d’un parent québécois.
D’un prof! - D’un éducateur! - Répare l’éducation!!!
Continue, «steplaît», d’imposer le français partout, tout le temps. S’il y a un seul chemin à suivre pour qu’on puisse être tout seul un jour, c’est celui de notre
langue, vulnérable «par boute» mais forte et riche!
Continue d’ouvrir la porte aux autres, c’est ça le plus cool ici, qu’on soit une vraie palette «sico» qui se chicane pas trop. Ceux qui veulent mettre le trouble se cachent la face avec un sac de papier, on les reconnaît même pas anyway...
Si tu es une femme, je trouve ça vraiment cool et courageux, mais surtout, très normal. Il faut que
ça soit normal!
Bon ben ça va être ça! Bonne chance dans ton nouvel emploi de Chef du Parti québécois!
P.S: Ca te dérange pas que je te tutoie? Bye là!!!»
chantiers du MTQ. Cette clause a sûrement été modifiée de bonne foi, mais elle permet aux entrepreneurs de se donner des contrats de transport de matières en vrac entre eux. Cela a pour effet de faciliter la collusion et même la corruption, car ces opérations ne sont surveillées par aucun organisme public, telles la Commission des transports du Québec ou la Commission de la construction du Québec».
À Maniwaki, les transporteurs ont donc remis eux aussi le fameux document, de 18 pages, au bureau de Stéphanie Vallée. Comme l’expliquent Remy Crites, directeur de l’Association des transporteurs en vrac de la Haute-Gatineau, et André Cousineau, président de cette dernière et membre du conseil d’administration de l’ANCAI au niveau provincial, «après le 31 mars 2017, notre permis est échu. Le ministre des Transports ne semble pas prendre ça au sérieux, il n’a toujours pas accepté de nous rencontrer. Les anciens contrats datent de 1973, 1978, 1990, 2000 et
2012. On ne veut pas renouveler le contrat pour cinq ans, on veut qu’il soit permanent. On veut aussi que les autorités concernées prennent des mesures immédiates pour que le courtage illégal cesse sur les chantiers publics. Nous on a un permis de la Commission des transports du Québec, on a un code de déontologie, des règlements généraux. Ce matin, ce n’est pas une manifestation qu’on fait mais une livraison de documents, les manifestations suivront si on voit que le ministre des Transports ne réagit pas».
L’ANCAI existe depuis 1966. Elle regroupe plus de 5 000 camionneurs artisans et petites entreprises de camionnage effectuant du transport en vrac. Les membres se spécialisent dans le transport de gravier, d’asphalte, de sable, de pierre, ainsi que de neige et de produits antidérapants. Ces transporteurs de matériaux en vrac sont abonnés à l’un des postes locaux de courtage à but non lucratif autorisés par la Commission des transports du Québec.
CONCOURS «MAMAN JE T’AIME»
Bravo à Roxanne Bigras et Gisèle Roussel
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Bravo et félicitations à Roxanne Bigras qui a permis à sa maman, Gisèle Roussel, de gagner un très beau cadeau dans le cadre du concours «Maman je t’aime», organisé par le Château Logue conjointement avec le journal La Gatineau, en vue de la Fête des mères.
Ces dernières semaines, nous avons invité nos lectrices et lecteurs à aimer la page Facebook «Journal La Gatineau», partager sur Facebook la publicité du Château Logue annonçant le concours et son brunch de la Fête des mères, commenter en inscrivant le nom de leur maman. Vous avez été très nombreux(euses) à participer et à nous écrire pourquoi votre maman méritait de gagner ce concours.
Le tirage au sort a eu lieu le 2 mai, en présence de Mélanie Gaudeau, responsable des
▶ Mélanie Gaudeau, responsable des groupes et banquets au Château Logue, et notre conseillère publicitaire Mélanie L’Écuyer, lors du tirage au sort.
groupes et banquets au Château Logue, et de notre conseillère publicitaire Mélanie L’Écuyer. Gisèle Roussel a donc remporté tout un forfait au Château Logue : une nuitée en suite Prestige, un souper pour deux personnes et un brunch pour quatre personnes «Fête des mères». Nous lui souhaitons de profiter
pleinement de ce cadeau, offert par Le Château Logue en collaboration avec le journal La Gatineau.
Nous remercions toutes les personnes qui ont participé et espérons pouvoir vous offrir d’autres opportunités de gagner un concours.