Page 5 - La Gatineau 25 Août 2016
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Courriers du lecteur
Suite au débat radiophonique, je suis resté sur ma faim
La Gatineau 25 août 2016 5 l’étude regroupant les quatre municipalités.
Qu’arrive-t-il si Aumond dit NON ?
Chers citoyens de Déléage, le 28 août prochain, disons NON à cette fusion.
Daniel Lyrette, citoyen de Déléage.
Pour ce qui est du développement économique, j’aurais bien aimé connaître la position du OUI en ce qui concerne l’aide à apporter à nos usines existantes afin qu’elles demeurent dans la région, performent et que les emplois soient maintenus. On fait quoi pour l’approvisionnement de ces usines et le bois fourni par nos producteurs privés ?
En ce qui a trait à la dette de 7,6 millions de Maniwaki, comment comptent-ils faire pour rembourser leur dette seuls s’ils accordent une baisse de taxes de 427 287.00$ à leurs résidents et que la ville continue de dépenser. Le plus bel exemple est le gazon synthétique pour le soccer qui
Il était une fois...
Il y a de ça plusieurs années, on fondait des paroisses, ensuite des villages avec églises, dépanneurs, stations service et petites écoles. Plus tard, le gouvernement les a désignés municipalités. Qu’est-ce qu’il en reste aujourd’hui... Une petite ville (Maniwaki), une petite municipalité (Déléage) et deux petits villages. Il faut vraiment oser se regarder dans le miroir, on recule et on continuera à reculer à moins d’être visionnaires et d’avoir le courage de foncer et de se doter d’une ville plus grande avec une organisation plus forte et mieux structurée.
L’héritage de chacune des municipalités va nous rester. Rien ne s’efface. Déléage fera partie de la nouvelle ville en conservant tout son historique, ses souvenirs et sa fierté.
coûtera 1 509 086.00$. Est-ce qu’il y a beaucoup d’enfants qui se sont plaints de devoir jouer sur du gazon naturel. Dans les ligues professionnelles, plus de 60% des terrains sont à surface naturelle. De plus, le parc Auger qui servait autrefois pour le baseball, la ville a toujours continué à couper la pelouse, il ne manque que les lignes blanches à faire et installer les buts et les enfants pourraient y jouer sans abîmer le terrain de football.
C’est le genre de questionnement que nous avons ici à Déléage et c’est certainement une des raisons pour lesquelles nous sommes moins endettés. Quel est l’avantage réel pour les résidents
C’est une erreur sentimentale que de penser que l’on veut tout nous enlever. Le passé reste mais l’avenir sera plus prometteur suite à la fusion.
Pourquoi je vote oui ? Parce que je désire faire partie de la plus grande ville de la Haute-Gatineau. Avec nos 6 850 habitants, nous serons le pôle d’attraction de la région et en mesure de faire compétition avec Mont-Laurier.
Parce que je désire voir ma région progresser au lieu de reculer. Les petites municipalités (villages) ne vont nulle part, surtout avec les esprits de clochers que nous connaissons aujourd’hui.
Parce que je désire un maire à plein temps qui s’occupe de nos affaires au lieu de maires
de Déléage ? Aucun.
De plus, on nous parle de deux conseillers par municipalité. Ce n’est que pour deux mandats et par la suite, Maniwaki détient 55.70 % de l’électorat. Après 8 ans ils pourront gérer les budgets à leur guise car ils auront toujours la majorité.
Le OUI de M. Cayen présente l’augmentation de taxes pour Déléage à 2.54$ par année pour une maison valant 150 000$. En réalité, l’étude à la page 25 nous dit qu’une mesure d’harmonisation pourrait fixer le taux à 5% d’augmentation, rien ne les oblige à respecter ces termes. Toute la campagne du OUI est fondée sur
à temps partiel. Dans le monde municipal d’aujourd’hui, il faut pouvoir gérer nos affaires avec efficacité.
Parce que je désire un service de loisirs qui peut s’occuper sérieusement de nos enfants. Il faut une bonne programmation qui vise non seulement sports et loisirs mais aussi culture.
Parce que je désire, sincèrement, le bien- être de tous nos concitoyennes, concitoyens et surtout de nos enfants et petits enfants.
Nous serons tous avantagés en nous regroupant. Soyons visionnaires, occupons- nous sérieusement de nos affaires et de notre avenir. Le 28 août, votons oui.
Fernand Brousseau, citoyen de Déléage et de la future ville.


































































































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