Page 31 - La Gatineau 15 Septembre 2016
P. 31

La Gatineau 15 septembre 2016 31 Soutien à l’Aire faunique communautaire
CONSEIL MUNICIPAL
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
GRAND-REMOUS - La municipalité a décidé d’apporter son soutien à l’Aire faunique communautaire du réservoir Baskatong dans ses démarches pour que le gouvernement revienne sur sa décision de mettre fin au projet d’ensemencement de dorés dans ce plan d’eau. Durant la réunion de septembre du conseil municipal, les élus ont nommé le conseiller Patrick Courville responsable du dossier et des actions à entreprendre pour travailler avec l’AFC.
«J’ai été impliqué dans l’Aire faunique pendant plusieurs années comme membre du conseil d’administration, explique le maire Gérard Coulombe. L’Aire faunique est importante, ce sont des emplois dans la
municipalité et elle a un impact majeur sur le réservoir Baskatong.»
Les élus ont par ailleurs adopté une résolution afin de mandater l’AFC pour le nettoyage d’îles dans le secteur Grand- Remous, où des déchets sont souvent laissés.
Agrandissement de la caserne
Les élus ont autorisé la signature du protocole d’entente avec le ministère des Affaires municipales, en lien avec l’aide financière pour l’agrandissement de la caserne incendie. Le coût total du projet d’agrandissement est 388 200$. Le ministère des Affaires municipales a octroyé une aide financière de 252 330$. Une partie du montant sera puisée dans le programme TECQ. Le reste sera pris dans le budget municipal. Les travaux, qui dureraient 12 semaines, devraient
commencer prochainement.
À noter que des travaux sont aussi prévus afin de relier le Centre Jean-Guy Prévost et le Centre sportif.
Municipalité amie des aînés et politique familiale
Grand-Remous va s’associer avec la MRC et d’autres municipalités val-gatinoises afin de se doter d’une politique de Municipalité amie des aînés et d’une politique familiale. «La MRC peut aller chercher une subvention auprès du gouvernement pour embaucher un chargé de projet qui aiderait les municipalités intéressées», précise Gérard Coulombe.
Taxe de secteur
Les élus ont mandaté la directrice générale pour l’étude d’une taxe d’amélioration de secteur. «Le chemin Sandra part du chemin
Lafrance, explique Gérard Coulombe. Comme c’est un cul-de-sac, l’objectif est de le faire déboucher sur le chemin Lafrance, en formant une boucle. Les gens qui demeurent dans le secteur payeraient les frais pour cet aménagement. La municipalité ne pourra pas devenir propriétaire du chemin et l’entretenir car il ne sera pas conforme, mais les gens du secteur vont pouvoir payer un montant annuel pour son entretien et le déneigement l’hiver.»
Octroi d’une subvention
La municipalité a obtenu une aide financière de 4 165 $ pour l’achat de six îlots multimatières. «Ce sont des gros bacs dans lesquels ont peut mettre le recyclage, les déchets et le compostage, précise Gérard Coulombe. Il y en aurait un dans chaque parc et un autre au Centre Jean-Guy Prévost.
JOURNÉE D’ACTION CONTRE LA VIOLENCE SEXUELLE FAITE AUX FEMMES
Une marche de nuit organisée vendredi par le CALACS
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - «La rue, la nuit, femmes sans peur !». C’est le thème de la marche organisée traditionnellement depuis les années 70 par les CALACS (Centre d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel) partout dans la province, à l’occasion de la Journée d’action contre la violence sexuelle faite aux femmes. Cette année, le CALACS de Maniwaki a décidé de réinstaurer dans la région cette marche qui vise à revendiquer le droit de se réapproprier l’espace public et de s’y sentir en sécurité de jour comme de nuit, une problématique qui touche plus particulièrement les femmes.
Toute la population, femmes comme hommes, est invitée à se rassembler vendredi 16 septembre, à 19h30, au gazebo rue des Oblats. Le groupe prendra alors la direction d’endroits problématiques de la ville où les femmes ne se sentent pas en sécurité, comme par exemple des ruelles mal éclairées. «Nous allons demander aux femmes pourquoi elles ont peur de marcher à ces endroits et les inviter à écrire des messages qu’on va laisser avec des épingles à linge tout au long du trajet», explique Maude Bélair, intervenante communautaire au CALACS.
La marche se terminera près du pont du Golf des Trois Clochers avec la lecture de discours et les personnes présentes seront invitéesàs’exprimer.
La Journée d’action contre la violence
sexuelle faite aux femmes a pris naissance en 1978 avec le slogan «La rue, la nuit, femmes sans peur !» Des femmes américaines descendues aux barricades manifestaient à l’époque contre la pornographie. Elles avaient comme mission de «reprendre la nuit». Depuis, des milliers de femmes du monde entier ont fait du 3ème vendredi de chaque mois de septembre un symbole de lutte contre la violence faite aux femmes.
Au Québec, la JACVSFF est un moment
privilégié pour favoriser, entre autres, la solidarité des femmes en passant par la dénonciation et la riposte face à la violence que ces dernières vivent au quotidien. Par le fait même, cet évènement sert à sensibiliser le public sur la problématique par l’entremise d’actions collectives. Pour ce faire, les groupes de femmes s’attaquent directement aux causes et aux structures que véhiculent et entretiennent ce phénomène.
Renseignements : page Facebook «CALACS de Maniwaki».
PISTE CYCLABLE GRACEFIELD-MESSINES
Un projet non-rentable clament les citoyens
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - La reconstruction et l’asphaltage de la piste cyclable sur 21km entre Gracefield et Messines ne fait pas l’unanimité auprès de plusieurs citoyens de Gracefield qui ont exprimé leur désaccord lors de la période de questions de la séance régulière du conseil lundi soir.
Le contribuable Michel Rice a voulu savoir combien d’argent on allait retenir sur son compte de taxes pour la piste cyclable. Il ne l’a pas su alors que la mairesse, Joanne Poulin, lui a répondu que la facture allait être divisée entre 2 307 contribuables. «Ça va coûter combien ? Saviez-vous que la plupart des ponceaux de la piste cyclable sont «finis», de lancer Michel Rice. La mairesse lui a répondu que ces réparations étaient prévues dans l’ensemble des travaux qui seront effectués sur ce tronçon.
Réal Rochon, ex-maire de Gracefield, a voulu en savoir plus sur le règlement d’emprunt de 1,5 million $, s’il y avait eu de l’opposition de certains maires de la MRC par rapport à son adoption. La mairesse lui a répondu que la résolution avait été unanime. Puis il a été question de la contribution de 15 000 $ de la Ville de Gracefield à ce projet pour la première année. La mairesse a indiqué que la contribution
allait être moindre dans le futur. Si elle devait demeurer à 15 000 $ pour les 20 prochaines années, cela équivaudrait à une somme de 300 000 $.
Plusieurs points d’interrogation
André Cousineau, entrepreneur forestier de Gracefield, qui habite le long de la piste cyclable, a voulu savoir si la MRC n’avait pas réalisé une étude de rentabilité sur la piste cyclable. «Je voudrais bien savoir dans quoi on s’embarque. Quelqu’un pourrait-il nous dire si ça va être rentable ? Et quand on pense qu’on ne peut même pas investir dans notre réseau routier local !»
La mairesse Joanne Poulin a indiqué que la piste a nécessité beaucoup d’investissement dans le passé. «Si on abandonnait tout, on perdait tout. On arrêtait ou on continuait pour qu’elle devienne une route verte. La promotion de Tourisme Outaouais est également à considérer. Ça ne veut pas dire que les gens de l’extérieur ne l’utiliseront pas. J’ai des projets en tête pour la piste dans Gracefield.»
André Cousineau a laissé savoir que les citadins ne partiront pas de l’urbain pour se rendre à Low ou Kazabazua avec leur vélo. Ils ont tout le parc de la Gatineau à leur disposition. «Il aurait fallu demander l’opinion des gens de Gracefield avant de procéder. Je suis convaincu que le projet n’aurait pas été accepté. Il n’est tout simplement pas rentable».


































































































   29   30   31   32   33