Page 29 - La Gatineau 29 septembre 2016
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La Gatineau 29 septembre 2016 29 M. Merleau mijote plusieurs dossiers
RAPPORT D’ACTIVITÉS DU PRÉFET
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GRACEFIELD - Comme c’est le cas tous les mois, le préfet Michel Merleau a déposé son rapport afin d’informer les maires sur ses engagements particuliers concernant les dossiers régionaux. Son dernier rapport couvre la période comprise entre le 20 juin et le 20 septembre 2016.
«Tout au long de l’été 2016, l’approvisionnement en bois de nos usines de transformation de Vallée-de-la- Gatineau et de l’Outaouais est demeuré d’actualité en raison de la menace de fermeture des chemins à double vocation à Montcerf-Lytton à la sortie de la route Maniwaki-Témiscamingue et de la menace d’un déclassement du pont de la rivière Gens-de-Terre sur le chemin Lépine-Clova.»
Le préfet explique que la fermeture des chemins à double vocation dans Montcerf- Lytton n’a pas eu lieu en raison d’une décision du ministère des Transports du Québec, mais le pont sur la rivière Gens- de-Terre, sur le chemin Lépine-Clova, a bel et bien été déclassé par les autorités du
gouvernement du Québec, forçant du même coup les compagnies forestières, dont Produits forestiers Résolu, à trouver d’autres secteurs de coupes dans la réserve faunique de La Vérendrye et à négocier une entente de dernière minute avec la SÉPAQ pour permettre des opérations de coupes et de transport de bois pendant la période de chasse à l’orignal, dans le secteur route 29.
«Dans le cas des chemins à double vocation dans Montcerf-Lytton, via le chemin de l’Aigle et le Rang Six, bien que le transport du bois soit maintenu et que des mesures de mitigation ont été mises en place pour réduire la vitesse des camions lourds, il n’y a vraiment rien de réglé. On doit trouver une solution définitive pour que la route Maniwaki-Témiscamingue puisse rejoindre la route 105 en évitant complètement le centre-village de Montcerf-Lytton.»
Les études réalisées par le service de génie de la MRC semblent démontrer que la solution la plus viable et durable soit celle identifiée dans le projet initial des années 1980, à savoir la construction d’un nouveau pont sur la rivière Désert et l’utilisation du chemin Maniwaki-Montcerf. Quelle que soit la solution retenue, ça va prendre un
nouveau pont sur la rivière Désert selon le préfet Merleau.
«À mon avis, il s’agit d’un dossier régional prioritaire qui concerne l’avenir économique non seulement de la Vallée-de- la-Gatineau, mais de l’Outaouais toute entière.»
Le référendum de Déléage
L’autre sujet qui a retenu l’attention du préfet au cours de l’été a été le référendum à Déléage sur une fusion éventuelle avec Aumond, Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau et Maniwaki. «Les camps du oui et du non ont livré une bataille inégale en ce qui a trait à la valeur des faits versus les fabulations, les insinuations malsaines et les attaques personnelles à l’endroit de personnes de bonne foi. L’écrasante victoire du non équivaut à une victoire du statu quo qui, pour la région, n’est pas une alternative.»
Implication régionale
Pendant les mois d’été, écrit le préfet Merleau, la direction de la MRC-VG a travaillé en étroite collaboration avec les MRC voisines du Pontiac et du Témiscamingue à concevoir une stratégie
▲ Le préfet Michel Merleau a livré son rapport du mois lors de la séance ordinaire de septembre du conseil des maires.
et un plan d’actions communs pour convaincre les gouvernements du Québec et d’Ottawa de doter ces trois territoires d’outils indispensables à un développement économique soutenu et durable. Un document conjoint devrait être présenté aux deux paliers de gouvernement avant Noël.
PAROISSE ASSOMPTION
«Sans les bénévoles, il n’y aurait pas d’église»
◀ Le curé Sylvain Desrosiers en compagnie des personnes qui ont aidé à préparer le souper offert aux bénévoles.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Afin de remercier les bénévoles pour leur dévouement, la paroisse Assomption organisait un souper la semaine dernière à la salle Christ-Roi. Plus de 200 invitations avaient été envoyées et ce sont plus de 130 personnes qui ont répondu présentes. Des bénévoles en provenance des sept communautés qui composent la paroisse soit Maniwaki, Aumond, Sainte-Thérèse, Montcerf-Lytton, Bois-Franc, Grand- Remous et Messines.
«Les bénévoles travaillent très fort, que ce soit pour les activités de financement, l’entretien de l’église, la messe le dimanche, l’organisation de déjeuners, le cimetière, etc, commente le curé Sylvain Desrosiers. Plus de 200 bénévoles pour cinq églises et sept
communautés, c’est beaucoup. Sans eux il n’y aurait pas d’église. Le souper est notre façon à nous de les remercier pour tout leur engagement. C’est aussi l’occasion de se retrouver ensemble et de nous rappeler que nous ne sommes pas seuls. Je trouve ça beau de voir autant de monde et ils sont très heureux de se rencontrer.»
Le bénévolat est une belle façon de rencontrer des gens, sortir de l’isolement. Louise Beaulieu, de Maniwaki, est impliquée depuis de nombreuses années. «J’ai du temps à donner, explique-t-elle. Ça me valorise.» Pour elle comme pour d’autres, les bénévoles de la paroisse forment une belle grande famille.