Page 28 - La Gatineau 6 octobre 2016

28 6 octobre 2016 La Gatineau
COMMISSION SCOLAIRE DES HAUTS-BOIS-DE-L’OUTAOUAIS
Rencontre avec le CISSSO
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSHBO) s’est réuni la semaine dernière, dans le secteur Pontiac. Parmi les points discutés, il y a eu notamment le suivi d’une rencontre organisée en septembre dernier entre les directions générales des cinq commissions scolaires de l’Outaouais et les représentants du Centre intégré de santé et des services sociaux de l’Outaouais (CISSSO)
«Ça fait suite à certains éléments d’insatisfaction qu’il y avait eu au niveau des établissements scolaires, explique le directeur de la CSHBO, Harold Sylvain. Il y a eu une restructuration au niveau du CISSSO. L’objectif de la rencontre était donc d’arrimer nos besoins et de voir comment travailler ensemble de façon plus harmonisée et plus efficace. Ça a été une rencontre très fructueuse. Des objectifs ont été formulés d’un commun accord : on veut s’assurer qu’il y ait une meilleure communication entre le réseau de la santé et le réseau de l’éducation ; qu’une priorité soit donnée à des cas très lourds, qui ne
peuvent être scolarisés, pour trouver des alternatives et bien s’entendre sur qui fait quoi ; travailler au niveau des élèves qui ont des problèmes de santé physiques ou psychologiques et qui ont des pathologies sortant de l’ordinaire, ce qui fait que c’est difficile de les scolariser.»
Terrain synthétique à la Cité étudiante
Le dossier avance : il a été décidé d’embaucher une firme d’architectes paysagistes qui va travailler avec Éric Saumure, ingénieur à la MRC, et Charles Pétrin, directeur des Ressources matérielles à la CSHBO. «Grâce à cette firme, qui a de l’expérience dans la construction de terrains synthétiques, on va être à même de choisir le type de surface que nous voulons, précise Harold Sylvain. On souhaite que fin juin début juillet le terrain soit disponible.»
Conseils d’établissements
La CSHBO a organisé cette semaine deux formations, l’une dans le secteur Pontiac et l’autre dans la Vallée-de-la-Gatineau. «Ce sont des formations destinées à tous les membres parents des conseils d’établissements mais aussi les membres des comités de parents de la commission scolaire et des écoles, explique Harold Sylvain. Une ressource est venue de la
Fédération des comités de parents, qui a pour objectif de bien informer les parents sur les façons de faire, leurs droits, les modes de fonctionnement. Ce type de formation clarifie et aide beaucoup au fonctionnement des conseils d’établissements, comités de parents et autres, car ce sont des parents et non des membres du personnel qui ont la présidence de ces comités donc pour pouvoir œuvrer efficacement des formations leur sont offertes.»
À noter par ailleurs que prochainement sera formé le comité consultatif des services aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage. Selon la Loi sur l’instruction publique, il a pour fonctions de donner son avis à la commission scolaire sur la politique d’organisation des services éducatifs aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage, ainsi que sur l’affectation des ressources financières pour les services à ces élèves. Le comité peut aussi donner son avis sur l’application du plan d’intervention à un élève handicapé ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage.
Persévérance et réussite scolaire
Un programme d’appel d’offres a été lancé en Outaouais et des partenaires de divers secteurs peuvent présenter des projets
concernant la réussite et la persévérance scolaire. «Antérieurement, la Table d’éducation Outaouais avait des sommes qui étaient consacrées à ce type de projets, explique Harold Sylvain. L’an passé, avec le virage qu’il y a eu au niveau du gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon, il n’y en a pas eu. Mais cette année, les financements sont revenus, ce qui permet dans chacun des territoires de l’Outaouais de faire de telles approches.»
Consultation publique sur la réussite éducative
De vastes consultations ont été lancées par le ministère de l’Éducation dans le but de poser les bases de la première politique en matière de réussite éducative, qui vise à appuyer les élèves et le milieu scolaire selon trois axes principaux : l’atteinte du plein potentiel de tous les élèves ; un contexte propice au développement, à l’apprentissage et à la réussite ; des acteurs et des partenaires mobilisés autour de la réussite. Jusqu’au 10 novembre, la population peut donner son avis en ligne en remplissant le questionnaire de consultation, participer à la rencontre qui se tiendra dans leur région ou bien faire parvenir un mémoire.
SOUPER BÉNÉFICE
Plus de 1 000$ pour le petit Émerick
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Un souper bénéfice était organisé lundi soir afin d’aider les parents du petit Émerick, qui est à l’hôpital Ste-Justine à Montréal depuis le 13 juillet. Pour l’occasion, le Restaurant Notre-Dame, habituellement fermé le lundi, a ouvert ses portes exclusivement pour ce souper. Au total, ce sont 1 400$ qui ont été amassés grâce à la centaine de personnes qui se sont présentées. En ajoutant les contributions des différents commanditaires, cela donne 2 000$.
Émerick est le premier bébé de Joannie Gravel et Éric Beauregard. Alors qu’il souffrait d’un pneumothorax dans le ventre de sa mère, les médecins ont dû procéder d’urgence à une césarienne. Né prématurément à 34 semaines, il souffre d’ischémie cérébrale diffuse, qui touche une artère du cerveau et est responsable de
▲ Le petit Émerick est à l’hôpital Sainte- Justine où il bénéficie d’une surveillance constante.
lésions cérébrales ; de chylothorax, soit un épanchement de liquide lymphatique dans la cavité pleurale ; d’hydrops, qui désigne en terme médical un œdème. Derrière ces mots scientifiques, il y a un bébé qui se bat pour sa vie et a besoin de soins constants. Son état s’est un peu amélioré, il a quitté les soins intensifs il y a quelques jours. Mais pour le
▲ L’équipe du Notre-Dame qui n’a pas hésité à s’impliquer pour organiser ce souper bénéfice.
moment il est difficile d’évaluer quelles seront les conséquences sur son développement.
Les parents d’Émerick sont à son chevet constamment. C’est Marc Gravel, grand-père du bébé et père de Joannie, qui a eu l’idée d’organiser un souper bénéfice car «depuis le mois de juillet ils n’ont plus de revenus. Ça coûte 330$ par mois juste pour rester au Manoir. Il faut ajouter la nourriture, leur loyer ici».
Marc Gravel tient à remercier les gens qui se sont déplacés, les commanditaires et l’équipe du Restaurant Notre-Dame pour leur précieux soutien.
LAC À L’ÉPAULE DE LA COMMISSION SCOLAIRE
Le dossier des taxes est une priorité
LA GATINEAU - Le conseil des commissaires et le directeur général de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais (CSHBO) ont tenu la semaine dernière un lac à l’épaule à Gracefield. La rencontre a permis de faire le point sur les dossiers prioritaires de la nouvelle année scolaire.
De plus en plus de Québécois délaissent leur commission scolaire au profit d’une autre où les taxes sont moins élevées, et ce, en toute légalité. En effet, selon l’article 306 de la Loi sur l’instruction publique, un immeuble dont le propriétaire n’a pas d’enfant admis aux services d’une commission scolaire peut payer la taxe à la commission scolaire de son choix.
Pour la présidente de la CSHBO, Diane Nault, la question des taxes scolaires sera un dossier prioritaire cette année. Les commissaires ont adopté il y a quelques mois une résolution afin de dénoncer les écarts de
taux entre la CSHBO et la Commission scolaire Western Québec. Un propriétaire qui décide de payer ses taxes scolaires à la commission scolaire anglophone a pour effet de faire diminuer le taux de taxation de celle-ci et augmenter celui de la CSHBO. Selon cette dernière, les écarts de taux s’accentuent année après année dans l’Outaouais entre les commissions scolaires francophones et anglophones. Il est donc demandé au ministère de l’Éducation de remédier à la situation.
Une des solutions pourrait être un taux de taxe unique. «Il y a un travail à faire avec les autres commissions scolaires pour voir ensuite avec le ministre ce qu’on peut faire», commente Diane Nault. Selon elle, changer de commission scolaire pour payer moins cher revient à «prendre en otage les parents qui ont des enfants à l’école car ça fait augmenter les taxes automatiquement».
La rencontre a aussi permis de former les différents comités du conseil des commissaires.
CLUB QUAD VALLÉE-DE-LA-GATINEAU
Éric Girard quitte la présidence
LA GATINEAU - Le président du Club quad Vallée-de-la-Gatineau, Éric Girard, a quitté son poste dernièrement. Une décision qu’il explique par un manque de temps en raison de son travail. C’est donc Luc Guy, qui est déjà secrétaire et trésorier sur le conseil d’administration du club, qui occupe la présidence par intérim. «Le conseil d’administration va s’occuper de combler le poste, explique ce dernier. Nous allons approcher quelques personnes qui pourraient être intéressées.»
Perte d’un droit de passage
Le 31 août dernier, Éric Girard informait les membres que le club a perdu un droit de passage suite à un vol commis dans un camp de chasse d’un propriétaire privé à Déléage. Nul ne sait qui
a commis ce vol mais une chose est sûre, c’est le club qui en est pénalisé. Or, ce droit de passage était primordial pour maintenir le lien entre le relais Les Copains et Maniwaki.
«Nous travaillons sur le dossier afin de dévier le sentier vers un autre secteur, explique Luc Guy. Nous allons approcher les propriétaires d’un terrain, qui sont originaires de l’Ontario, pour savoir s’ils veulent nous laisser un droit de passage. S’ils ne veulent pas, nous avons une autre alternative mais les gens auront un peu plus long d’asphalte à faire pour se rendre au sentier, 6km avant de rentrer dans le bois. De toute façon le sentier devait être fermé jusque mi novembre à cause de la chasse donc ça nous laisse encore un peu de temps pour trouver une solution.»