Page 17 - La Gatineau 3 novembre 2016

La Gatineau 3 novembre 2016 17 Délabrement au Pavillon du Black Rollway
FORÊT DE L’AIGLE
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LA GATINEAU - Les infrastructures du Pavillon du Black Rollway sont méconnaissables. Les couvertures de tôle de plusieurs bâtiments ont été arrachées et certains d’entre eux ont été recouverts d’une toile protectrice et d’autres sont totalement à
découvert.
La Gatineau s’est rendu sur les lieux ce matin en compagnie d’un lecteur qui nous a informé de la situation. Au moment d’aller sous presse, nous avons appris qu’il pourrait s’agir d’actes de vandalisme mais la Sûreté du Québec n’était pas en mesure de nous le confirmer.
Nous approfondirons nos recherches au cours de la semaine et nous vous reviendrons avec un reportage plus précis dans la prochaine édition.
LES VILLES ET LE MOUVEMENT DES CENTRES D’AMITIÉ AUTOCHTONES S’ALLIENT
Pour aborder les enjeux de l’autochtonie urbaine
LA GATINEAU - Une rencontre provinciale était organisée la semaine dernière à La Tuque concernant les enjeux de l’autochtonie urbaine. Elle a rassemblée des municipalités et le Mouvement des Centres d’amitié autochtone du Québec, des représentants du Gouvernement du Québec et du Gouvernement du Canada ainsi que des instances Premières Nations. Le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, et la directrice par intérim du Centre amitié autochtone de Maniwaki, Charlotte Commonda, étaient notamment présents.
Cette rencontre a permis d’approfondir les tendances actuelles et les enjeux de l’autochtonie urbaine au Québec, d’échanger sur les collaborations existantes entre les municipalités, les Centres d’amitié et des communautés avoisinantes et de convenir d’orientations communes pour l’avenir en ce qui a trait aux politiques
publiques ayant un impact sur la vie des Autochtones dans les villes.
«La collaboration des différents acteurs permettra d’apporter une contribution pour l’élaboration de politiques publiques pertinentes visant à soutenir le développement social, culturel et économique des Autochtones dans les villes par une action concertée des différents paliers gouvernementaux», commente la présidente du Regroupement des Centre amitié autochtones du Québec, Christine Jean.
«Vivre en milieu urbain est très souvent un choix obligé pour Atikamekw Nehirowisw, explique le Grand chef de la Nation Atikamekw, Constant Awashish. Nos membres se heurtent à différents obstacles et les municipalités doivent être impliquées dans la recherche de solutions de concert avec les Centres d’amitié et le
Conseil de la Nation Atikamekw, le cas échéant. Nous espérons que cette rencontre aura une suite positive et constructive.»
«En tant que nouveau Centre d’amitié à Maniwaki, en opération depuis septembre 2016, il y a beaucoup à accomplir, explique Charlotte Commonda. C’est à travers la collaboration entre le Conseil tribal
algonquin anishinabeg, la population autochtone de Maniwaki et la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau ainsi que grâce à des initiatives comme celle d’aujourd’hui que nous y parviendrons.»
Cette rencontre a ainsi mis en place les assises partenariales en faveur d’actions concrètes et fructueuses.
COOPÉRATIVE JEUNESSE DE SERVICES Une aide de la MRC
LA GATINEAU - Le conseil des maires de la MRC a décidé d’octroyer une aide de 500$ à la Coopérative jeunesse de services de Maniwaki pour la saison estivale 2017.
La Coopérative jeunesse de services a été créée il y a dix ans par la Coopérative de développement régional. Elle est chapotée par le Carrefour jeunesse emploi Vallée-de-la- Gatineau. Que ce soit pour tondre votre pelouse, laver votre voiture, faire de l’entretien paysager ou ménager, du gardiennage, un déménagement léger, des travaux de peinture,
la mise en place du bois de chauffage, des soins aux animaux, etc, tout le monde peut faire appel chaque été à la Coopérative jeunesse de services de Maniwaki «À La Rescousse». Du côté des jeunes, qui sont âgés de 12 à 17 ans, la coop est une belle opportunité de décrocher un emploi d’été, donc d’acquérir de l’expérience. C’est aussi l’occasion de développer des valeurs entrepreneuriales telles que la confiance en soi, l’autonomie, la créativité, le sens des responsabilités, l’ambition, le leadership, la solidarité.