Page 22 - La Gatineau 3 novembre 2016

22 3 novembre 2016 La Gatineau FORÊT VIVE
Une assemblée générale expéditive
Encore de nouvelles !
MONTCERF-LYTTON – Tous les fidèles et amis de la communauté Ste Philomène de Montcerf-Lytton sont invités à la Fête des défunts de la communauté, dimanche 6 novembre. Les défunts de la dernière année, depuis novembre 2015 jusqu’à ce jour, qui ont eu leur funérailles à l’église
Ste-Philomène, seront soulignés tout spécialement à la messe de 11h. La cérémonie sera suivie d’un repas servi au centre municipal (couvent) de Montcerf- Lytton, au 16, rue Principale Nord.
Pour de plus amples renseignements, composer le (819) 449-1593 ou le (819) 4494540.
MANIWAKI - L’Association de solidarité et d’entraide communautaire (ASEC) a lancé une campagne de levée de fonds sous le thème «Encouragez-nous, on le fait pour vous!»
Des billets sont en vente du 1er novembreau7décembre2016à15h au coût de 0.99$ chacun et 5$ les 6 billets. Vous courrez la chance de gagner une des deux courses à l’épicerie qui se déroulera au Maxi de Maniwaki.
Le tirage se fera mercredi 7
décembre à 16h. Les courses auront lieumardi13décembreà17h.Les billets sont disponibles au bureau de l’ASEC au 147 boulevard Desjardins à Maniwaki ainsi qu’au Lounge Institut au 145 boulevard Desjardins (à côté de l’ASEC).
La mission de l’ASEC est d’informer la population par le biais d’activités de sensibilisation en lien avec les droits humains. Pour continuer son travail, l’organisme a besoin d’aide.
Renseignements : 819-449-6779.
LA GATINEAU - Le jeune Joé Galipeau vous invite à son souper- spaghetti bénéfice le mercredi 9 novembre prochain au Restaurant Rialdo à Maniwaki.
Deux tablées sont prévues, une première à 17h et la seconde à 18h30. Des dons volontaires seront appréciés. Joé est un fervent amateur de musique country. Pour vous remercier de votre présence et votre participation financière, il interprètera deux chansons durant
chacun des soupers. Son père, Rhéo, qui coordonne sa campagne de levée de fonds, en profitera pour dévoiler la valeur des fonds récoltés depuis le tout début il y a quelques mois. Rappelons que Joé pourrait recevoir des soins de santé en Europe dans le but d’améliorer sa vue parce que les traitements par les gênes et par des puces électroniques ne sont pas acceptés par Santé Canada. Pour plus d’information : 819-982-2003 ou le 819-449-0657.
Les élèves de St-Nom-de-Marie ont fêté l’Halloween
LAC SAINTE-MARIE – Chaque année, à l’école St-Nom-de-Marie, est organisé le tant attendu «couloir de la peur». La classe de 5e et 6e années de Mme Alexandra transforme la classe et le corridor en un effrayant lieu afin de le faire visiter aux élèves de l’école. C’est avec fébrilité et une très grande excitation que tous les élèves de l’école en font la visite. Cette année encore, le «couloir de la peur» a été un véritable succès.
Lors de cette même journée, le «déguisethon», une collecte de fonds
qui se déroule sous la forme d’une parade au cœur de la municipalité, a lieu en après-midi, mais à cause de la pluie il s’est transformé en après-midi dansante.
Un gros merci à l’OPP qui, depuis deux ans, fait un don pour l’achat des décorations du «couloir de la peur». Merci également aux pompiers de la municipalité qui étaient disponibles pour veiller à la sécurité des enfants pour la parade. Finalement, merci aux élèves de 5e et 6e années pour leur impressionnant et effrayant «couleur de
la peur».
▲ De gauche à droite : Gilles Bastien, Jérôme Aumond, Marie-Thérèse Kazeef, Dominique Bhérer qui remercie Gilbert Whiteduck pour sa conférence et Eric Higgins.
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
MANIWAKI - L’ordre du jour de l’assemblée générale annuelle de Forêt vive s’est épuisé rapidement pour faire place au conférencier invité, Gilbert Whiteduck, qui est venu jaser de sa communauté à la bonne franquette le mercredi 26 octobre dernier à l’Auberge du Draveur à Maniwaki.
Le président de Forêt vive, Dominique Bhérer, a dirigé la rencontre. Les administrateurs n’ont pas été très occupés au cours de la dernière année n’ayant tenu qu’une seule rencontre.
Paul Aumond a proposé que tous les membres du conseil d’administration actuel soient réélus en bloc. Les membres présents ont indiqué leur accord à cette résolution si bien que Dominique Bhérer, Erik Higgins, Marie-Thérèse Kazeef, Gilles Bastien et Jérôme Aumond conservent leurs postes pour 2016-2017.
La conférence
Gilbert Whiteduck, ex-chef de Kitigan Zibi Anishinabeg (KZA), maintenant intervenant social au Centre Wanaki, a accepté l’invitation des membres de Forêt vive pour discuter de la présence algonquine dans la région et dresser le portrait de cette communauté.
Tout de go, il a indiqué que les Algonquins de KZA devaient une fière chandelle au chef Antoine Pakinawatik qui a démontré beaucoup de leadership auprès des siens afin d’assurer l’avenir des générations futures.
Gilbert Whiteduck rappelle que dans les années 1860, les dirigeants canadiens ont tenté, sans y parvenir, d’imposer un système de gouvernance aux Algonquins. La formule du lotissement du territoire a été adoptée en 1867 lors de la création de la Confédération canadienne.
«L’arpentage de notre territoire a permis la création de lots semi-privés pour lesquels nous devions obtenir un certificat de possession. Et il fallait respecter notre territoire, ne pas s’aventurer sur celui du voisin pour y tuer du gibier pour assurer notre subsistance. Les Algonquins ont toujours été, et l’histoire ne ment pas, les alliés des Blancs. La rencontre avec Samuel
de Champlain, en 1603, à Tadoussac, a été le fer de lance de très bonnes relations avec les francophones. Les Algonquins sont allés à la guerre en 1812 sur les ordres du Grand Chef Tecumseh afin de préserver notre territoire de l’invasion par les Américains.»
Un peu partout
Les Algonquins sont plus nomades que sédentaires. Ils ont vécu un peu partout en Outaouais. Les Tenasco, Commanda, Whiteduck et Odjick ont vécu au Baskatong où une réserve a failli être créée. Puis ils se sont dispersés un peu partout en Outaouais dont dans la Petite Nation à Duhamel et Chénéville. Ils ont également vécu à Lac Sainte-Marie, à Sainte-Cécile-de-Masham.
«L’histoire nous rappelle que les dirigeants canadiens étaient beaucoup plus permissifs avec les immigrants anglais, irlandais, allemands et écossais qu’ils ne l’ont jamais été ave les Algonquins.»
Ouverture d’esprit
«Le fait que je sois ici à discuter avec vous ce soir démontre que les temps changent. Nous ne sommes pas contre le développement mais il faut en arriver à des ententes qui font l’affaire de tous. La MRC, par exemple, démontre beaucoup plus d’ouverture à notre endroit, notamment depuis l’arrivée de Michel Merleau à la préfecture. La MRC a appuyé KZA dans sa demande d’obtention de territoire sur la Forêt de l’Aigle.»
Une bonne gouvernance et une saine gestion budgétaire ont fait en sorte que KZA a progressé au cours des vingt dernières années. «Nos chiffres sont publics. Ils sont publiés sur notre site web et nous faisons parvenir nos bilans à tous les gens de la communauté.»
Gilbert Whiteduck a effleuré la problématique vécue dans les pensionnats par de nombreux autochtones dont certains de KZA. «Mais, au moment où on se parle, 20 000 enfants de nos familles sont placés en familles d’accueil. C’est beaucoup plus que dans les pensionnats.»
Les membres de l’assemblée ont grandement apprécié la présence de Gilbert Whiteduck et ont formulé le vœu de l’inviter à l’assemblée générale annuelle de Forêt vive l’an prochain.
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Campagne de financement de l’ASEC
Joé vous invite au restaurant Rialdo
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