Page 10 - La Gatineau 24 novembre 2016
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10 24 novembre 2016 La Gatineau
AIRE FAUNIQUE COMMUNAUTAIRE
«Des rencontres peu concluantes»
Courriers du lecteur
Rien de plus faux
La lettre intitulée «Forêt de l’Aigle : mais où est passé l’argent?» parue dans l’édition du 10 novembre du journal La Gatineau (rubrique «Opinion du lecteur»), laisse l’impression que la municipalité de Cayamant et/ou la Corporation de développement économique de Cayamant (CDEC) auraient commis des gestes illégaux. Il n’y a rien de plus faux.
D’abord, c’est la Coopérative de solidarité de la forêt de l’Aigle (CSFA), une entité juridique distincte, qui était responsable de gérer les revenus et les dépenses provenant de la Forêt de l’Aigle. S’il est vrai que notre municipalité a assumé une gestion ponctuelle et temporaire de ces sommes, un état des résultats cumulatifs a été préparé par une firme de comptables externe, et une copie de cette reddition de compte a été transmise aux avocats de la CSFA.
Tant la municipalité de Cayamant que la CDEC ont tout mis en œuvre afin d’aider la CFSA dans la poursuite de ses objectifs. Si le conseil d’administration de la CSFA a décidé de recourir à la Loi sur la faillite, cette décision lui appartient, et elle doit en assumer toutes les conséquences qui en résultent. Les créanciers impayés auraient intérêt à s’adresser au syndic de cette faillite pour obtenir des réponses à leurs questions, sans ternir la réputation des tiers.
Je n’ai aucune hésitation à affirmer à toute la population, et particulièrement aux citoyens et citoyennes de Cayamant, que leurs élus n’ont absolument rien à se reprocher en ce qui concerne ce dossier.
Chantal Lamarche, mairesse de Cayamant.
GRAND-REMOUS - Des rencontres ont été organisées dernièrement suite à la décision du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) de mettre fin à l’ensemencement de dorés dans le réservoir Baskatong par l’Aire faunique communautaire (AFC) du réservoir Baskatong. Trois fonctionnaires du MFFP de Gatineau (Linda Bédard, Julie Deschênes et Serge Talbot) ont notamment rencontré le conseil d’administration de l’AFC et le Comité de sauvegarde de l’AFC le 14 novembre.
Selon Nicolas Chaussé, membre du comité de sauvegarde, «les gens du MFFP ont fait une longue démonstration que le Baskatong est en bonne santé, que l’ensemencement semblerait totalement inefficace au Baskatong et ne semblerait produire presque aucun doré jaune. Cette démonstration est basée seulement sur un décompte des larves réintroduites par l’AFC et ne tient pas compte du fait que l’AFC réintroduit aussi des alvins et des fretins en meilleure santé qui croissent plus rapidement. Malgré ces contradictions, les gens du MFFP maintiennent que la remontée du doré jaune au Baskatong semblerait être seulement et uniquement due à l’imposition des tailles de remise à l’eau (30 cm et 37-53 cm).»
Il a été demandé pourquoi le MFFP ne souhaite pas que l’AFC continue ses activités de récolte des géniteurs et d’incubation des œufs fécondés et des alvins, tout en réduisant le nombre de larves et d’alvins remis à l’eau pour quelques années, le temps de faire d’autres pêches expérimentales. «Les gens du MFFP ont finalement répondu que cette décision n’est pas du ressort du bureau de Gatineau mais est prise à Québec selon le cadre de gestion provincial, poursuit Nicolas Chaussé. Ce cadre de gestion se base en gros sur trois études faites en Ontario en 1995 et 1996 et sur l’étude Thibault faite au Québec en 2012. L’étude Thibault cite 95 ensemencements au Québec
depuis 1990 et ignore complètement les 50 ensemencements faits au Baskatong pendant ce temps. Les mots Baskatong et Outaouais ne se retrouvent même pas une seule fois dans cette étude. Devant ces contradictions, les seules réponses des gens du MFFP sont que c’est une question de perception et qu’il leur faudra prendre connaissance de cette étude, qui est pourtant l’un des fondements du cadre de gestion provincial. Donc, le cadre de gestion provincial se base sur une étude qui exclut l’endroit où il s’est vraisemblablement fait le plus d’ensemencements de dorés jaunes au Québec, le Baskatong, pour interdire l’ensemencement au Baskatong. Le réservoir devra contenir 25 fois moins de dorés jaunes qu’en 2012-2013 pour que l’ensemencement soit ré-autorisé et devra donc être techniquement vide pour être ré-ensemencé. L’AFC ne pourra faire aucun ensemencement de soutien à l’espèce pour prévenir et éviter ceci».
Le MFFP de Gatineau a rencontré également les pourvoyeurs le 21 novembre au Centre Jean-Guy Prévost à Grand-Remous pour faire la même présentation. «Puisque la décision d’interdire l’ensemencement au Baskatong pour toujours n’est donc pas une décision véritablement biologique et scientifique et n’émane pas du MFFP de Gatineau, il s’agit donc d’une décision politique prise à Québec, estime Nicolas Chaussé. Nous subissons au Baskatong une décision provinciale mur-à-mur, prise à Québec, et qui pourrait mettre en péril le doré jaune au Baskatong. Cette décision ignore totalement la réalité du Baskatong, littéralement parlant puisque l’étude Thibault sur laquelle se base cette politique ignore complètement l’Outaouais et le Baskatong où il s’est vraisemblablement fait le plus d’ensemencements de dorés jaunes au Québec.»
Accord sur le bois d’œuvre
L’industrie du bois d’œuvre est vitale pour le Pontiac et le Canada. Elle a permis d’employer des milliers de personnes depuis plus d’un siècle. L’ensemble de l’industrie forestière a contribué à l’emploi direct d’environ 232 700 travailleurs, et des milliers d’autres sont employés dans des secteurs qui dépendent de la forêt canadienne : génie, transports et construction.
Notre gouvernement est conscient de l’importance de l’industrie du bois d’œuvre pour les collectivités et les travailleurs. Ce dossier est l’une des priorités du gouvernement et de la ministre du Commerce international depuis notre arrivée au pouvoir il y a un an. Le gouvernement conservateur antérieur a laissé expirer l’Accord sur le bois d’œuvre et a omis d’amorcer les négociations.
Le 10 mars 2016, le Premier ministre et le président des États-Unis ont déclaré publiquement qu’ils souhaitent un accord à long terme sur le bois d’œuvre. Par la suite, pendant le Sommet des leaders nord-américains, le Premier ministre et le président ont fait une déclaration commune affirmant leur engagement de poursuivre les négociations en vue de parvenir à une solution durable dans le dossier du bois d’œuvre résineux.
Les représentants d’Affaires mondiales Canada et ceux du Bureau du représentant commercial des États-Unis ont tenu des séances de négociation et des discussions régulières. La ministre du Commerce international soulève régulièrement cette question auprès de ses homologues aux
États-Unis et continue de tenir de vastes consultations auprès des parties intéressées au pays, y compris les représentants de l’industrie et des gouvernements provinciaux, pour s’assurer que le résultat sera avantageux pour l’ensemble du Canada.
Le fait est que la position de l’industrie américaine n’est pas celle que nous souhaitons. En même temps, le climat protectionniste qui règne aux États-Unis complique toute négociation commerciale, y compris celle-ci. Nous verrons dans les mois qui suivent comment le président- élu, Donald Trump, et sa nouvelle administration vont traiter cette affaire.
Le Canada est prêt à faire face à toute éventualité, et notre gouvernement défendra énergiquement les intérêts des travailleurs et des producteurs canadiens qui contribuent grandement à notre économie. Pour ma part, je demeure en contact avec les acteurs clés de l’Outaouais pour m’assurer que leur voix soit entendue au sein de notre gouvernement.
La ministre et notre gouvernement continueront de travailler en étroite collaboration avec les producteurs et les travailleurs du secteur, ainsi que les provinces et les territoires afin de parvenir à un règlement favorable dans ce dossier. Nous continuerons de négocier en vue d’obtenir le meilleur accord pour les producteurs canadiens de bois d’œuvre.
William Amos, député fédéral Pontiac
Coupable de vouloir défendre les citoyens et les fonds publics de la municipalité de Low
À la réunion mensuelle du conseil municipal du 7 novembre dernier, après un mois de travail et de recherches intensives, après une rencontre de 2h30 avec le conseiller de Low Christopher Brownrigg, plusieurs questions sont demeurées sans réponses concernant le contrat de 1 million$ sur 5 ans payé à 60% par la municipalité de Low et 40% par Denholm pour l’achat du camion de déchets et de recyclage. En plus, quel sera l’impact sur ce contrat du méga projet dans la Baie de Plomb à Denholm avec 850 acres forestiers convertis en commerces, auberges, terrains de camping sur 300 sites, une marina et 130 lots résidentiels ?
Pendant la période de questions, j’ai demandé au maire s’il avait l’intention de demander un avis juridique écrit, comme je le réclamais depuis un mois, avant de prendre une décision concernant un contrat d’une telle envergure. L’objectif serait d’obtenir l’assurance que tout le processus était conforme à la loi et ainsi protéger les fonds publics des citoyens de Low. Il a répondu agressivement qu’il n’avait pas demandé d’avis juridique écrit et qu’il n’en
avait pas besoin, un point c’est tout ! Redoubler de prudence est essentiel afin d’éviter que pour sauver quelques dollars nous exposions les citoyens à des recours juridiques coûteux dans l’avenir. Toute personne avertie sait que les paroles s’envolent mais les écrits
restent.
Toutes ces objections et surtout ce refus
commencent à m’inquiéter sérieusement. Ayant épuisé tous mes recours comme citoyenne, je n’ai eu d’autres choix que de soumettre ce dossier aux autorités gouvernementales afin de faire la lumière sur cette question. Les autorités nous permettrons de s’assurer que ce contrat a été fait dans le respect de la loi et dans l’intérêt des citoyens de Low. Les autorités gouvernementales ont des ressources et des moyens que, comme simple citoyenne, je n’ai pas pour faire une telle enquête. C’est maintenant à eux qu’il revient de continuer le travail et de s’assurer de la légitimité, l’ouverture et la transparence de ce dossier.
Louise Schnubb.


































































































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