Page 22 - La Gatineau 22 décembre 2016

22 22 décembre 2016 La Gatineau
CONTE DE LOUIS MERCIER
Le Pôle Nord de la
LA GATINEAU - Afin de vous plonger dans l’ambiance de Noël, le conteur val- gatinois Louis Mercier a accepté généreusement de nous raconter un conte. Une histoire puisée dans son imagination, pour amener les plus jeunes à rêver et les plus vieux à retrouver leur âme d’enfant. Installez-vous bien confortablement. Voici l’histoire du Pôle Nord de la Vallée-de-la-Gatineau.
«Rogrigue Lafrenière m’avait dit que dans la région ici il y a un mont qui s’appelle le Pôle Nord. Ça m’a inspiré un conte.
Ça s’est passé dans la Haute-Gatineau, quand j’étais ben ben jeune. Quand j’étais ben ben jeune, j’étais curieux et j’avais hâte que le Père Noël arrive. Mais je savais pas écrire, j’étais trop jeune. J’avais 8 ans mais à l’école j’étais pas très bon. J’avais de la misère à lire, je pouvais pas écrire, et tous mes amis avaient écrit des
lettres au Père Noël mais pas moi. Ça fait que moi je me suis dit, je vais aller lui dire ce que je veux au Père Noël. J’ai pris une carte, mon père avait un paquet de rouleaux de cartes, des vieilles cartes, pis je cherchais le Pôle Nord, je le trouvais pas.
À un moment donné, j’ai demandé ça à tout le monde. «C’est au nord, c’est au nord.» Mon père était cordonnier. À un moment donné au magasin, un monsieur est venu, il s’appelle Rodrigue Lafrenière. Je lui ai demandé «il est où le Pôle Nord ?»Ilm’adit«moijelesaisilestoùlePôle Nord, il est pas ben ben loin d’ici». Il m’a sorti une carte et montré le Pôle Nord. Une montagne au Nord de Maniwaki. J’étais content, content, c’était pas si loin que ça. Pis moi, j’étais habitué dans le bois. L’hiver était commencé un peu, c’était le 15 décembre, et je voulais être sûr qu’il ait le temps de fabriquer mes
cadeaux le Père Noël, ça fait que je me suis dit, je vais partir tout de suite.
J’ai pris mon sac à dos, mes raquettes, des allumettes, des cannes de beans. J’étais parti pour la gloire, je m’en allais voir le Père Noël pour lui dire ce que je voulais comme cadeau. Mon père m’avait montré comment fonctionnait une boussole quand j’étais jeune, il disait qu’une boussole indique toujours le Nord. Donc je me suis enligné vers le Nord. Je restais à Maniwaki dans ce temps-là. Je suis parti de Maniwaki, j’ai traversé la rivière Gatineau sur le pont, je me suis enligné vers le Nord. J’ai monté, descendu dans des trous. À un moment donné, il y avait un lac qui venait juste de prendre. Quand j’étais jeune, mon père nous emmenait patiner quand le lac venait juste de prendre. Des fois, il y avait juste deux trois centimètres de glace, on patinait et on voyait la glace descendre. Ça fait que je me suis dit, ça doit pas être si dangereux que ça et j’avais des raquettes. Je me suis enligné sur le lac, ça craquait un peu. Là, je marchais, je marchais.
À un moment donné, j’ai vu une butte, j’ai pensé que ç’était une cabane de castors. J’étais curieux parce qu’il paraît que des fois, quand tu t’approches de la cabane d’un castor et que t’écoutes par la cheminée, t’entends les bébés parler entre eux autres. Il y a un endroit pour qu’ils puissent respirer pis la vapeur sort l’hiver. Il y avait un petit peu de neige dessus. Je me suis dit, je vais m’approcher et je vais écouter. Ça fait que j’enlève mes raquettes, je m’approche de la cabane tranquillement.
Je monte sur la cabane et j’entends des petits cris. J’écoutais ça et j’étais bien, j’étais heureux. J’ai quasiment tombé endormi, j’étais fatigué. J’ai mangé un peu sur la cabane.
Mais l’hiver, les castors ont trois quatre trous à leur cabane pour aller chercher de la nourriture sous la glace. Moi je suis descendu par une porte. Il y avait peut- être un demi centimètre de glace. Quand j’arrive là je cale, dans l’eau. Pis un castor rentrait dans sa cabane, ça fait que moi je suis comme tombé en jouale dessus, je me suis accroché après ses deux oreilles pis lui il est rentré dans la cabane et moi avec. J’étais tout petit à l’époque, je suis rentré dans le trou. Dans la cabane, il y avait comme un petit monticule de terre, je suis monté dessus. Il faisait ben ben noir, la seule lumière c’était le reflet par le trou où ils rentrent, et par l’endroit où ils respirent tu vois des fois une lueur. J’avais peur que le castor me batte, qu’il me morde. Ben non, il m’a pris comme son enfant. Il s’est collé sur moi, j’étais tout trempe, j’avais froid. J’ai enlevé mon gros manteau et il s’est mis à me lécher, il m’a tout séché comme il faut. En arrière de leurs pattes, il y a comme des glandes qui sécrètent comme une huile, c’est comme ça qu’ils imperméabilisent leur fourrure. À tous les jours les castors, il faut qu’ils imperméabilisent leur fourrure, c’est pour ça qu’ils peuvent rester dans l’eau longtemps. Ça fait qu’il a commencé à me beurrer de la tête aux pieds, d’un bout à l’autre. Là, c’est comme si l’eau perlait sur moi. Je commençais à être confortable, il faisait quand même assez chaud
• Pour 8 personnes
• 12 blancs d’oeufs
• 4 paquets de biscuits doigt de dame ou Boudoir
• 500 gr de Mascarpone frais
• 12 C. table de sucre granulé
• 500 gr de fromage à la crème de type Philadelphia
• 600 ml de crème 35% • Kalhua au goût
• Vanille pure
• 3 oz Amaretto
• 1 litre de café très fort de type expresso
• 12 jaunes d’oeufs
• 2 C. table de sucre granulé (pour le café)
Méthodologie :
• Tremper les biscuits dans le café sucré avec Amaretto (ne pas trop imbiber les biscuits)
• Dans un bol, blanchir les jaunes d’oeufs avec la moitié du sucre
• En verrine ou dans un bol transparent, commencer par une rangée de biscuits et recouvrir d’une partie du mélange, saupoudrez de cacao ou de fins copeaux de chocolat....recommencez tant qu’il vous reste du mélange.
• Mélanger au malaxeur le fromage à la crème et le mascarpone, la vanille et le Kalhua
• Fouetter la crème 35% et réserver au frigo
• Dans un autre bol, monter les blancs d’œufs avec le reste du sucre pour en faire une meringue assez ferme
• Réfrigérer quelques heures et servez froid avec un bon café frais, difficile d’y résister.
• Dans un grand bol, mettre le mélange de jaunes d’œufs et ajouter le mélange de fromage à la crème, puis ajouter en alternance la crème fouettée et la meringue
• Un truc de chef : Vous pouvez ajouter 15 feuilles de gélatine à la mousse Tiramisu pour en faire un gâteau étagé qui se tiendra pour le couper et en servir des parts.
TIRAMISU MAISON
Méthodologie :
SUPRÊME DE VOLAILLE PIQUANTE À L’ÉRABLE
• Pour 4 personnes :
• 1 C. soupe origan flocons
• 2 C. soupe de sauce Sriracha • 1⁄2 tasse de jus de citron
• 1 C. soupe d’ail haché
• 1 C. thé de Dijon
• 1/3 tasse de sirop d’érable
• 2 limettes coupées en tranches
• 4 blancs de volaille crus (poitrine ou filet)
• 3⁄4 tasse d’huile d’olive de bonne qualité
• Sel et poivre au goût
• 1 C. soupe de paprika moulu
• Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients. Ajouter les poitrines de poulet
• Le sirop d’érable peut être remplacé par du miel pour faire cette marinade
• Préchauffer le BBQ et retirer les tranches de limettes, éponger l’excédent de marinade
• Griller sur le BBQ ou si vous préférez cuire au poêlon, terminez au four préchauffé à 400 degrés en remettant une cuillère de marinade sur chacune des poitrines, cuire à point (aucun rosé)
• *Servir avec votre recette de riz favorite
POLPETTA À L’ITALIANA
• 454 gr de porc haché maigre
• 1 C. thé de graines de fenouil écrasées
• 1⁄4 tasse de persil frais haché finement
• 454 gr de veau haché maigre
• 2 œufs (gros)
• 1 gros oignon blanc haché finement
• Sel et poivre au goût
• 1⁄2 tasse de crème sûre
• 1 C. thé de flocons de chili
• 1 tasse de chapelure de pain
• 1 tasse de vrai parmesan moulu
Méthodologie :
• Dans un bol, bien mélanger tous les ingrédients
• Faire des petites boulettes rondes de grosseur constante
• Revenir dans un poêlon les boulettes avec un filet d’huile d’olive
pour obtenir une légère coloration
• Finir la cuisson dans votre sauce tomate préférée (faite maison
ou du commerce)
• *Se servent aussi bien en apéro, sur des pâtes ou tout simplement comme entrée chaude