Page 17 - La Gatineau 5 janvier 2017
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Voxpop
▲ Rhéo Beaudry
▲ Nicolas Pelletier-Desloges
▲ Janique Fournier
▲ Philippe Coggins
▲ Audrey Hubert-Coggins
▲ Josée Brisebois
▲ Madeleine Lefebvre
Que pensez-vous du
CFER Vallée-de-la-Gatineau ?
Maxime Hubert et Mélissa Lefebvre Crêtes, élèves au CFER Vallée-de-la-Gatineau, ont réalisé un vox pop afin de savoir ce que la population pense de leur établissement.
La Gatineau 5 janvier 2017 17 De très belles robes
FRIPERIE KOUDON
pour aller au bal
◀ Danièle Barbeau, couturière à la friperie Koudon, et Sandra Fortin, agente de sensibilisation à l’entrepreneuriat jeunesse au Carrefour jeunesse emploi.
Pour avoir déjà fréquenté cette école, j’ai bien aimé mon expérience au CFER VG. C’était vraiment le fun. Beaucoup de personnes disaient que c’était plate et vraiment pas agréable. J’ai bien aimé cette école puisqu’il n’y a pas beaucoup d’élèves et les enseignants expliquent super bien et ils sont toujours disponibles pour nous. J’ai bien aimé la formule des stages et, grâce à tout ça, j’ai réussi mon année.
Je suis très satisfaite de cette école, puisque ça fait deux stagiaires que nous recevons au Subway à Maniwaki. J’ai du très bon service, car si je téléphone pour une question, j’ai un retour d’appel immédiatement. De plus, les stagiaires que nous avons reçus étaient très débrouillards.
Ce que j’aime de cette école est le fait qu’elle aide les élèves autant au niveau académique qu’au niveau du marché du travail. Cette école prépare les élèves à faire leur entrée sur le marché du travail. Par exemple, en aidant les élèves à faire leur CV, les préparer aux entrevues pour un emploi, etc. J’aimerais que les élèves aient plus de cours académiques, mais sinon, c’est une école qui aide les élèves à devenir plus autonomes et responsables pour faire leur entrée sur le marché du travail. Sans aucun doute, cette école est bénéfique pour les élèves qui la fréquentent et qui sont sérieux.
Moi je trouve que le CFER est formidable parce que chaque individu à des forces. Pour les gens dont la force n’est pas nécessairement au niveau académique, cette école leur permet de s’épanouir différemment. Je trouve que c’est une école qui gagne à être connue dans la Vallée-de-la-Gatineau puisque ça met en valeur les forces de certains de nos jeunes. Les projets qui sont réalisés au CFER sont de grande qualité et une équipe d’enseignants extraordinaires les accompagne. Bravo et longue vie au CFER!
Le CFER Vallée-de-la-Gatineau donne une deuxième chance aux élèves qui ne l’ont pas eue dans les années antérieures. Cette école nous apprend à travailler, à gérer un budget et nous aide beaucoup pour l’insertion professionnelle et notre entrée dans le monde des adultes. Il y a aussi les caravanes de la récupération qui nous sensibilisent à la récupération. Cette école nous apprend l’engagement, le respect, la rigueur, l’autonomie et l’effort. Cette école fait de ses élèves des travailleurs responsables au lieu de devenir des délinquants. Un petit point négatif est que les apprentissages devraient être plus perfectionnistes et séparer l’atelier de l’école.
Ce que j’aime de cette école, c’est le fait que les élèves doivent respecter un rythme d’apprentissage régulier. Ils font des sorties scolaires régulièrement et des sorties publiques. Les élèves ont un très bon encadrement scolaire et les professeurs sont à l’écoute des élèves. L’école est bien située dans la région de Maniwaki. Un service d’autobus est disponible pour les élèves pour le raccompagnement. Ce que j’aimerais que l’école améliore serait de mettre encore plus d’emphase sur les matières comme les mathématiques et le français. De plus, ils devraient s’afficher davantage dans les rues de la ville pour être mieux identifiés.
Il s’agit d’une école tout à fait unique où nous accueillons des élèves qui ont vécu certaines difficultés dans leur parcours scolaire et qui accusent des retards académiques. Le CFER offre un parcours axé sur l’emploi qui répond aux besoins spécifiques des élèves. Les enseignants choisissent d’y enseigner d’une façon différente et selon des modalités différentes. Ils sont en présence continue avec les élèves afin de leur offrir soutien et encadrement. Ils y enseignent les matières académiques et les valeurs du CFER. Ils préparent les élèves à devenir des travailleurs autonomes et responsables. Le climat d’apprentissage est convivial et la priorité est le lien significatif à établir avec les élèves. De plus, la réponse aux différents besoins des élèves est une préoccupation constante de l’équipe d’enseignants.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
MANIWAKI - Alors que la plupart des jeunes filles dépensent des centaines de dollars pour leur bal de graduation, la Friperie Koudon donne de magnifiques robes qui n’ont été portées qu’une seule fois.
Il faut compter plusieurs centaines de dollars pour être chic de la tête aux pieds. Mais ce n’est pas tout le monde qui a le budget, ou bien qui veut dépenser autant d’argent pour seulement une soirée. Alors avis aux intéressées, «on a beaucoup de robes qui nous ont été données et qui peuvent être portées comme ça ou être modifiées, explique Sandra Fortin, responsable de la friperie pour le Carrefour jeunesse emploi. On a de super belles robes qui sont actuelles. Si elles ne sont pas à la bonne taille on peut les ajuster, si les jeunes filles le souhaitent on peut les mettre à leur goût.»
Aujourd’hui, alors que les campagnes contre la surconsommation se multiplient, les friperies sont plus que jamais dans le vent. Elles répondent aux personnes dans le besoin tout comme à celles qui ont le budget pour acheter du neuf mais qui ont une sensibilité écologique et préfèrent la récupération aux dépenses inutiles. C’est d’ailleurs la mission de Koudon : sensibiliser en recyclant des vêtements afin de leur donner une deuxième vie. «On veut conscientiser les parents et les jeunes que ça ne vaut pas vraiment la peine d’acheter une robe si chère pour ne la porter qu’une fois, explique Sandra Fortin. C’est de l’argent qui peut être investi ailleurs. On a une trentaine de robes qui nous ont été données et qui n’ont été portées qu’une seule fois, elles sont comme neuves.»
Toute la difficulté est de briser les préjugés et de revenir à des valeurs simples, loin de la société de consommation. Sheyanna Emmerson
est une ancienne étudiante de la Cité étudiante. Sa robe lui avait coûté environ 600 dollars. En ajoutant la coiffure, les chaussures, le maquillage, etc, elle a déboursé plus de 1 000 dollars pour sa soirée de graduation. Aujourd’hui,
▲ Sheyanna Emmerson est une ancienne étudiante de la Cité étudiante. Aujourd’hui, alors qu’elle n’a jamais reporté sa robe de graduation et qu’elle cherche à la vendre, la jeune femme est consciente que finalement ce n’est pas nécessaire de dépenser autant d’argent pour quelques heures.
alors qu’elle n’a jamais reporté sa robe et qu’elle cherche à la vendre, la jeune femme est consciente que finalement ce n’est pas nécessaire de dépenser autant d’argent pour quelques heures : «Le but de cette soirée est de célébrer la fin du secondaire, une fin d’étape dans notre vie qui est très importante, et tout le monde devrait avoir le droit de le faire sans cette pression sociale.»
Les personnes intéressées peuvent se rendre à la friperie ou bien appeler Sandra Fortin au Carrefour jeunesse emploi, au 819-441-1165. Le don peut se faire en toute discrétion. Les personnes qui le souhaitent peuvent aussi donner à la friperie robes, costumes pour hommes, chaussures, cravates, etc.
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