Page 18 - La Gatineau 23 mars 2017
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18 23 mars 2017 La Gatineau
LES MEMBRES DÉPLORENT L’ÉTAT DU RÉSEAU ROUTIER
Zec Pontiac : bonne santé financière
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
GR ACEFIELD - Une cinquantaine de membres ont participé samedi dernier au centre communautaire de Gracefield à l’assemblée générale annuelle de la Zec Pontiac qui en a profité pour dévoiler ses états financiers 2016, une année fructueuse et encourageante pour l’avenir.
L’assemblée générale annuelle régulière a été précédée d’une brève assemblée spéciale au cours de laquelle les administrateurs ont présenté des modifications aux règlements généraux de l’organisme aux membres qui, plutôt que de les approuver, ont remis leur adoption à l’an prochain. Indiquant qu’elle n’avait pas les informations nécessaires pour voter sur l’adoption de cette modification, Diane Paré, appuyée par Jean-Pierre Paquette, a demandé le vote sur la résolution qu’elle venait de déposer aux administrateurs. La résolution de Mme Paré a été adoptée à 17 contre 16 et deux abstentions.
Les membres ont pris le contrôle
Quelques membres ont, dès le départ, pris le contrôle de l’assemblée qui était présidée par le président de la Zec Pontiac, Lucien Léveillée. Ce dernier a eu toute la misère du monde à faire respecter l’ordre du jour. Les membres ont fait à leur guise tout au long de l’assemblée, intervenant au micro ou de vive
voix quand bon leur semblait, même si la période de questions n’était prévue qu’à la toute fin des délibérations.
Mme Danielle Bouladier et M. Barry Moore, de la firme Piché et Lacroix de Maniwaki, ont présenté les états financiers. La Zec Pontiac a enregistré des revenus de l’ordre de 392 612 $ contre des dépenses de 402 550 $ pour une insuffisance des produits sur les charges de 9 938 $. Les membres ont résolu de redonner le mandat de vérification des livres à la firme Piché et Lacroix de Maniwaki pour l’exercice financier 2017-2018.
Les administrateurs ont décidé, il
y a peu de temps, de faire l’acquisition
des deux chalets du site de l’Île-de- France au coût de 90 000 $. Même
s’ils ne remettent pas en question
cette décision des administrateurs, au moins deux membres ont demandé que soient précisées dans les documents de l’assemblée générale la façon dont l’investissement sera renfloué au fil des ans. «Il nous est impossible de nous faire une idée sur la façon dont va fluctuer cette transaction et comment elle va se rentabiliser dans le temps.»
Ce à quoi, le comptable Barry Moore a ajouté qu’il était possible de détailler la transaction de façon à mieux informer les
▲ Le président du conseil d’administration de la Zec Pontiac, Lucien Léveillée, est entouré du directeur général Abigaël Guénette et des administrateurs Mario Renaud, Jean-Louis Brouillard, Georges Brazeau, Régis Doiron, Robert Sévigny, Réjean Picotin, Serge Lacoursière, Andrée Bertrand et Claude Beaudoin.
membres sur sa progression à la suite de la location des chalets de l’Île-de-France.
Une décision payante
Le président Lucien Léveillée a ajouté que la décision de limiter la chasse à l’orignal aux mâles seulement a porté ses fruits puisque le nombre d’orignaux a augmenté sur le territoire. Les statistiques démontrent que le succès de chasse à l’orignal est à la hausse depuis au moins deux ans.
Tous les lacs où on peut pratiquer la pêche blanche sur le territoire ont été ensemencés à l’omble de fontaine. Pas moins de 10 000 truites ont été déversées dans les lacs du Dépôt, Evan, Herman, Mc Nally, Leblanc, Gloria, Rondeau et Trump au cours des cinq dernières années.
Les agents de protection de la faune de Maniwaki ont distribué 22 constats d’infraction en 2016 en plus de servir pas moins de 42 avertissements. Au moins 606 heures ont été consacrées à la protection de la faune par les patrouilleurs en 2016. Prévisions pour 2017
Au niveau des revenus pour 2017, les administrateurs prévoient que la vente de cartes de membres et les forfaits atteindront 157 204,41 $ en 2017. Les tarifs journaliers seront de 104 304,10 $, les revenus de camping seront de 83 420,49 $ et les autres revenus de 47 000 $ pour un total de 391 929,00 $.
La Zec Pontiac dépensera 90 854 85 $ pour l’accueil, 26 786,50 $ pour la protection et l’entretien du territoire, 7 650 $ pour la protection de la faune et l’ensemencement, 54 072,00 $ pour le réseau routier, 107 65,15 $ pour le camping et les services aux utilisateurs, 76 690,50 $ pour l’administration et la gestion interne et diverses autres dépenses pour la somme de 28 220,00 $.
«Pour revenir sur notre décision d’acheter les facilités de l’Île-de-France, je crois que nous devons être actifs au niveau de nos investissements si nous voulons augmenter notre clientèle. Si des gens croient qu’ils peuvent faire mieux que nous, ils n’ont qu’à se porter candidats aux postes d’administrateurs qui sont vacants chaque année», conclut Lucien Léveillée.
PREMIER COLLOQUE RÉGIONAL DU PLQ
Forte délégation des libéraux de l’Outaouais
LA GATINEAU - Lors du premier Colloque régional du Parti libéral du Québec (PLQ ), en Outaouais, fêtant les 150 ans du parti, une forte délégation de jeunes libéraux était présente en compagnie du Premier ministre du Québec, Philippe Couillard.
C’est en Outaouais que se tenait le premier des treize Colloques régionaux que le PLQ va tenir dans les prochaines semaines dans le but de préparer le Congrès des membres, prévu en novembre prochain. Lors de cet évènement, une quinzaine de jeunes militants étaient présents et représentaient les cinq comtés de la région, dont Nicolas Malette, conseiller municipal à Cayamant. Les jeunes ont parlé des aspirations qu’ils ont pour le futur de la province et les raisons de leur implication au sein du parti avec d’autres militants, des
députés, des ministres et le Premier ministre. Certains en étaient à leur première année de militantisme et assistaient à leur premier évènement du parti.
Le représentant régional, Nicolas Malette, et la présidente de la Commission politique jeunesse de l’Outaouais, Noémie Fiset-Tremblay, souhaitent remercier le PLQ pour l’organisation de cet évènement et le Premier ministre Couillard d’avoir passé du temps avec les jeunes.
«Le Parti libéral du Québec est le parti de la jeunesse et c’est en s’impliquant avec la Commission Jeunesse que les jeunes ont réellement la chance de faire bouger les choses. Voir les jeunes militants pouvoir discuter d’idées avec le Premier ministre est pour moi la preuve ultime que je m’implique au bon endroit», indique Nicolas Malette.


































































































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