Page 12 - La Gatineau 30 mars 2017
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12 30 mars 2017 La Gatineau
«SORTIR DES SENTIERS BATTUS»
Le projet du PERO
progresse
▲ De gauche à droite : Marlène Thonnard, présidente du PERO ; Dominic Lauzon, secrétaire ; André Carle, vice-président et trésorier.
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - Depuis plusieurs mois, le Pôle d’excellence en récréotourisme en Outaouais (PERO) travaille sur le projet «Sortir des sentiers battus». Ce dernier est rendu à une étape cruciale : la recherche de financement.
Le PERO a pour mission la promotion et la valorisation du potentiel récréotouristique de la Vallée-de-la-Gatineau. Pour ce faire,
il supporte le développement d’activités, de produits et de services en récréotourisme partout dans la MRC, collabore à la mise sur pied de formations pour répondre aux besoins identifiés par le milieu, crée des alliances avec le milieu universitaire pour faire du PERO un véritable centre d’excellence et agit comme partenaire des municipalités qui ont à cœur le développement de cette importante industrie. Le projet «Sortir des sentiers battus» vise notamment à répertorier, structurer et diversifier l’offre récréotourisque sur le territoire par la mise en valeur de tous les circuits de sentiers pédestres de la MRC, dont certains pourront être utilisés l’été et l’hiver, générant ainsi des retombées économiques pour la région et la création d’emplois dans cette d’industrie.
«Le projet est en gestation depuis deux ans, explique Marlène Thonnard, présidente du PERO. On veut inciter la population locale à sortir des sentiers battus et à explorer son milieu de vie où il y a beaucoup de possibilités de randonnées pédestres. Il s’agit aussi d’inciter les gens de
l’extérieur de la région à sortir des sentiers battus pour venir explorer nos sentiers ici dans la Vallée-de-la-Gatineau.»
Dans la première phase du projet, une analyse-diagnostic d’une centaine de kilomètres de sentiers pédestres, du nord au sud de la MRC, a été effectuée. Ensuite, il a fallu évaluer les coûts, pour mettre à niveau les sentiers ainsi qu’embaucher des employés à l’année, et déposer un montage financier pour pouvoir faire des demandes de subventions. «Pour le moment, on a déjà le Centre local d’emploi qui a confirmé son intérêt à réserver les budgets nécessaires pour la prochaine année, explique André Carle, vice-président et trésorier du PERO. Le CLE est partenaire depuis deux ans. On a aussi la députée-ministre, Stéphanie Vallée, qui nous a confirmé une aide.» En effet, celle-ci a été officiellement annoncée cette semaine : il s’agit d’une contribution de 10 000 $ en provenance des fonds mis à sa disposition dans le cadre du Programme de soutien à l’action bénévole. «Les gestionnaires de sentiers, c’est-à-dire les municipalités, participent aussi financièrement à la mise à niveau de leurs sentiers, ajoute Marlène Thonnard. La majorité des municipalités ont déjà réservé les fonds.»
«On est en attente d’une réponse des deux partenaires principaux qui sont visés, à savoir Tourisme Outaouais et le Fonds des petites collectivités», poursuit André Carle. En attendant, le PERO a décidé de privilégier des sentiers où il y a peu de travaux à faire, pour quand même démarrer le projet. «Il y en a un qui est situé au petit lac des Cèdres, explique Marlène Thonnard. Un 5 km qu’on va mettre à niveau et entretenir. Il y a le sentier de
Sainte-Thérèse-de-la-Gatineau, les trois sentiers du Mont Morissette ainsi que le sentier du 31 Milles et de la Clairière à Déléage. On va installer progressivement des panneaux de signalisation qui seront uniformes pour tous les sentiers. C’est là où on en est présentement. On est bien sûr tributaire de la lenteur des décisions d’organismes importants qui doivent nous accompagner dans ce projet.»
Il s’agit d’un projet de trois ans qui permettrait de créer trois emplois. «On espère que ça fera boule de neige et que les organismes qui ont des sentiers pédestres prendront l’habitude de donner le mandat annuellement au PERO pour leur entretien. La phase de mise à niveau est plus coûteuse car malheureusement beaucoup de sentiers
n’ont pas été entretenus convenablement. Après, si l’entretien est fait tous les ans, ce sont des budgets récurrents mais moindres.»
Marlène Thonnard rappelle que actuellement au Québec, selon plusieurs études, la randonnée pédestre est l’activité qui arrive en deuxième position au niveau de l’intérêt de la population pour le récréotourisme, la première place étant occupée par l’agrotourisme : «Alors je pense qu’on a un produit intéressant pour faire venir des gens dans la région. S’ils peuvent y rester plus qu’une journée parce qu’il y a plusieurs sentiers à faire, ils vont consommer, aller au restaurant, dans des hôtels. Donc au niveau de la situation économique, on pense que ça peut apporter une plus-value.»
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