Page 2 - La Gatineau 27 avril 2017
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2 27 avril 2017 La Gatineau
LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, UN FACTEUR MAJEUR
Bilan de la santé dans la région
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
LA GATINEAU - La problématique a été maintes et maintes fois mise en avant : la Vallée-de-la-Gatineau fait grise mine en ce qui concerne le bilan santé de sa population. Le docteur Jean-Pierre Courteau, adjoint médical au directeur régional de santé publique, a fait une présentation à ce sujet lundi dernier devant le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de- l’Outaouais. Elle concernait le portrait de la santé sur l’ensemble du secteur couvert par cette dernière soit la Vallée-de-la- Gatineau mais aussi le Pontiac.
Comme l’explique le docteur Courteau, «ce qui est fondamentale à comprendre c’est que les MRC de la Vallée-de-la- Gatineau et du Pontiac sont parmi les plus pauvres de tout le Québec. La défavorisation matérielle, la pauvreté, c’est le facteur le plus important pour prévenir l’état de santé d’une population. La Vallée- de-la-Gatineau et le Pontiac sont deux secteurs où on a besoin de développement économique, d’emplois, d’un enrichissement de la population. Comme la pauvreté y est très forte, que ce sont les ilots de pauvreté les plus importants de toute la région, ça inf luence directement l’état de santé qui est moins bon que celui de l’ensemble de la population de l’Outaouais et aussi que la moyenne québécoise».
La pauvreté, le manque d’emplois mais aussi d’éducation ont, comme l’explique le docteur Courteau, «surtout des effets indirects au niveau des comportements et des environnements. C’est à ce niveau là que ça fait le plus mal. On a des problèmes de petit poids à la naissance, donc des grossesses qui donnent des bébés qui sont trop souvent de poids insuffisant. On a des problèmes de développement de l’enfant de sorte que 35% des enfants qui fréquentent la maternelle dans la Vallée-de-la- Gatineau et le Pontiac sont jugés vulnérables sur le plan du développement. Comme ils vivent leurs premières années dans des milieux qui sont défavorisés matériellement et socialement, ils se développent moins bien sur le plan des aptitudes et quand ils arrivent à l’école,
dans ces territoires il y a 35% des enfants qui sont vulnérables. Cette défavorisation va continuer à l’école primaire, il va y avoir des troubles d’apprentissage ce qui va prédisposer au secondaire l’abandon scolaire et on sait que celui-ci est très élevé sur ces deux territoires».
Pour une population plus en santé, les deux MRC ont donc besoin absolument selon le docteur Courteau «de développement économique, d’injection de richesses, d’emplois. Ce sont les conditions structurelles pour améliorer l’état de santé de la population». Certes, de gros efforts sont faits afin de promouvoir les saines habitudes de vie, notamment de la part de la CSHBO auprès de ses élèves et de son personnel. Mai le docteur Courteau insiste, «à la base les changements les plus importants vont être produits par une amélioration des conditions socio-économiques».
SIÈGE # 6
À LAC SAINTE-MARIE
Charlie-Ann Dubeau sera au rendez-vous
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LAC SAINTE- MARIE - Elle n’a que
19 ans mais la politique municipale l’intéresse
au plus haut point. À sept mois des municipales de novembre, Charlie-Ann Dubeau confirme sa ▲ candidature au siège #6
de la municipalité de Lac Sainte-Marie actuellement détenu par Réjean Hardy.
Charlie-Ann Dubeau s’intéresse à la rétention des jeunes à Lac Sainte-Marie.
«J’ai l’intention de travailler très fort à la rétention des jeunes à Lac Sainte-Marie. J’en fais ma priorité. Ce sera ma ligne directrice. J’entends également me pencher très sérieusement sur le développement économique. Je vais élaborer une stratégie en impliquant les intervenants des deux paliers de gouvernements. Je n’ai que 19 ans, mais j’aurai 20 ans quand je serai élue.»
La jeune candidate est déjà à l’œuvre et elle compte être de plus en plus active dans son milieu dans les prochaines semaines. Elle rencontre actuellement plusieurs villégiateurs pour les inciter à s’inscrire sur la liste électorale et, surtout, à voter le dimanche 5 novembre prochain.
«Je vais établir ma plateforme électorale dans les prochains jours et je serai alors en mesure de rencontrer les électeurs pour les informer de mes engagements. J’ai hâte de travailler pour les gens de chez moi».


































































































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