Page 2 - La Gatineau 11 mai 2017
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2 11 mai 2017 La Gatineau
DROITS COMPENSATOIRES AMÉRICAINS SUR LE BOIS D’ŒUVRE
Un coup dur pour la Scierie Atlas
JEAN LACAILLE
jlacaille@lagatineau.com
LOW - Les droits compensatoires imposés par le gouvernement américain sur le bois d’œuvre auront un effet néfaste sur l’exploitation de la Scierie Atlas de Low, qui s’était relevée d’une crise similaire en 2007 alors qu’elle avait été dans l’obligation de fermer ses portes. Un scénario identique se dessine actuellement.
«À cette taxe s’en rajoutera une autre vers la fin de juin. Une taxe anti-dumping. Nous allons analyser les portes de sorties et prendre tous les éléments en considération de même que les décisions s’y rattachant. Cette décision du gouvernement américain est choquante puisque nous produisons du pin blanc. On sait que les
Américains sont concentrés sur le bois de construction, toute son argumentation est basée là-dessus. En bon français, ils ratissent très large. Le pin blanc que nous
vendons aux États-Unis est un bois d’apparence. Ce n’est pas un bois de construction proprement dit. Nous avions 90 travailleurs à l’usine de Low il y a quelques années. Nous pourrions atteindre ce nombre encore si nous n’avions pas à subir toutes ces contraintes», précise Robert Levert, porte- parole de la compagnie Commonwealth Plywood.
Une décision
En attendant la décision de la Commission internationale du travail (CIT), les dirigeants
de la Scierie Atlas de Low devront revoir leurs chiffres de même que les alternatives. «Nous essayons dans le moment de développer
d’autres marchés que celui des États-Unis mais ce n’est pas facile. Pour l’instant, c’est le statu quo. Nous continuons d’opérer. Habituellement, nous cessons nos opérations en juillet pour les reprendre en novembre. Nous allons évaluer la situation pour l’an prochain et déterminer un plan d’action», ajoute Robert Levert.
Lors du dernier épisode de l’affrontement sur les droits compensatoires en 2007-2008, l’usine avait dû fermer ses portes. Elle embauchait alors plus de 90 travailleurs.
Elle rouvrait ses portes il y a deux ans mais avec un personnel réduit à 40 travailleurs.
La scierie continuera-t-elle de fonctionner ? C’est une question que travailleurs et dirigeants de Low se posent. Chez Atlas, on comprend mal que des droits compensatoires soient imposés sur le pin blanc de l’est du Canada, un bois mou de haute qualité, mais qui n’est pas un bois de construction.
Actuellement, Atlas exporte environ 35 % du volume de pin aux États-Unis. L’imposition d’un droit de 20 % sur le bois vendu au sud de la frontière a été très mal reçue par les dirigeants. Tout comme le directeur général de la scierie, Franck Chaboud, Robert Levert comprend mal la décision du gouvernement américain. «Le pire, c’est que le volume de ce bois provenant des États-Unis vendu au Canada est trois fois plus élevé que ce qui est exporté par le Canada aux Américains».
CONSEIL MUNICIPAL
Un défibrillateur pour la salle communautaire
SYLVIE DEJOUY
sdejouy@lagatineau.com
DÉLÉAGE - Il y avait réunion du conseil la semaine dernière. Parmi les points à l’ordre du jour, les élus ont notamment résolu d’acheter un défibrillateur. Il sera installé dans la salle communautaire.
À la demande de l’Association du lac Quinn, des panneaux de sensibilisation au lavage des bateaux seront installés en différents endroits stratégiques, notamment sur le chemin de la Ferme-Joseph. Comme le précise le maire, Bernard Cayen, «l’association travaille également afin de trouver un endroit pour installer un poste de lavage et la municipalité regarde la possibilité d’en installer un pour cet été».
Il a aussi été résolu de demander à la Ville de Maniwaki de réduire le bruit produit par l’usine de traitement de l’eau potable. «On a, depuis l’installation de l’usine, des demandes pour trouver un moyen d’atténuer le bruit de l’usine, explique Bernard Cayen. On en a parlé à quelques occasions avec Maniwaki mais on voulait faire une demande formelle afin qu’ils installent un dispositif pour déranger le moins possible le voisinage.»
Concernant le rapport financier de 2016, la municipalité a terminé l’année avec un surplus de 311 000$. «Même si on a acheté une niveleuse l’année dernière et qu’on en a déjà payé 80%, nous avons encore 311 000$ de surplus, commente Bernard Cayen. La municipalité est en bonne santé financière.»
Suite a des travaux non conformes effectués hors permis, la municipalité va exiger la remise en état. «Ce n’est pas si rare qu’il y ait des constructions sans permis, note Bernard Cayen. Mais cela peut avoir des conséquences importantes.»
Le projet de terrain synthétique devrait voir le jour très prochainement à Maniwaki et les jeunes de Déléage pourront en bénéficier. Afin de contribuer à la campagne de financement, un appel a été lancé aux élus, employés municipaux et citoyens pour qu’ils fassent des dons et la municipalité fera un don équivalent à ce que ces derniers auront amassés.


































































































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